Goodyear AmiensPendant ce temps, le gâchis continue

Le tribunal de grande instance de Nanterre a validé le 24 septembre le plan de sauvegarde de l'emploi de l'usine d'Amiens Nord. Il avait été saisi par le comité central d'entreprise estimant cette restructuration irrégulière et frauduleuse. Dans son jugement, le tribunal a estimé qu'aucune preuve ne permettait de confirmer l'argument du transfert massif de production soutenu par maître Fiodor Rilov, l'avocat du comité central d'entreprise. Depuis, la guérilla juridique ne s'est pas calmée. En une quinzaine de jours, l'entreprise a été assignée une dizaine de fois devant la justice par le comité central d'entreprise ou le comité d'hygiène et sécurité.
De son côté, faute de mieux, la représentation nationale s'interroge. La commission d'enquête de l'Assemblée nationale relative à la fermeture d'Amiens Nord poursuit ses travaux. Les auditions d'Henry Dumortier, le directeur général de Goodyear France, ainsi que de divers représentants des syndicats sont visibles sur le site de l'Assemblée nationale (lien : http://videos.assemblee-nationale.fr/commissions.fermeture-goodyear-ce). Tout au long des mois d'octobre et novembre, d'autres auditions de personnalités des mondes politiques et économiques vont se succéder. Ainsi le 23 octobre, Éric Le Corre, le directeur des affaires publiques de Michelin, devrait intervenir. Il sera suivi le 29 octobre par Richard Maxwell, le P.-d.g ; d'Agco France, puis le 5 novembre par les avocats des deux parties.
B.S.
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