Premier semestreSeule l’activité betteraves se maintient chez Exel Industries

Toutes activités confondues, Exel Industries communique un chiffre d’affaires de 314,3 millions d’euros (M€) pour les six premiers mois de son exercice 2019/2020, soit près de 10% de moins que durant la même période de l’exercice précédent. La pulvérisation agricole recule de 11,9%, à 156,1 M€. Après un premier trimestre stable, ce segment a vu ses ventes reculer de 17,1% au second trimestre du fait des arrêts ou ralentissements de production et de livraison.
Le secteur de l’arrachage de betteraves connaît quant à lui une petite croissance (0,8%), à 31,8 M€. L’activité est tirée par les ventes de l’automoteur Terra Variant et des pièces détachées.
Malgré le contexte, Yves Belegaud, directeur général d’Exel Industries, indique que l’activité à court terme est assurée pour le segment agricole : « Nos activités agricoles sont à cette période de l’année en pic de production avec des carnets de commandes bien remplis. Les usines de pulvérisateurs ont un planning chargé jusqu’à fin juin, en général. Il en est de même pour la production des arracheuses de betteraves. Mais la baisse drastique de l’activité commerciale depuis un mois nous incite à redoubler de créativité pour redynamiser nos prises de commandes. Le marché des commodités agricoles résiste plutôt bien à la crise, à l’exception du sucre, avec un cours mondial qui s’est à nouveau effondré. »
Exel Industries subit davantage d’impact de la crise dans ses autres activités : « Notre activité arrosage de jardin est confrontée à la fermeture des magasins et enseignes de bricolage/jardinage. Ceci arrive à la période de pic des achats de matériel de jardinage. Notre activité pulvérisation industrielle subit l’arrêt prolongé des usines automobiles, ce qui engendre des remises en cause d’investissements chez nos gros clients. »
A l’image de ses clients, Exel Industries prend des mesures de circonstance : « La crise sanitaire va engendrer une réduction de notre activité plus ou moins marquée selon les secteurs. Il est difficile d'en chiffrer les conséquences économiques actuellement. Cela nous a amené à être très prudents sur nos décisions concernant les recrutements, les investissements, et les dépenses en général. »