Spécialisé dans l’irrigation agricole, le distributeur Irripro couvre la Dordogne, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Créée en 2017, l’activité fait partie d’OGR, une entreprise de négoce en agrofournitures et céréales. Elle compte dix salariés et commercialise principalement des matériels d’irrigation de la marque Irrifrance. Des pièces détachées et des accessoires sont disponibles auprès de trois magasins implantés à Ordan-Larroque (Gers), Escatalens (Tarn-et-Garonne) et L’Isle-en-Dodon (Haute-Garonne), ainsi que chez quelques revendeurs de Lot-et-Garonne et de la Dordogne. « Irripro dispose d’un service après-vente réactif et de qualité. Il est constitué de mécaniciens qualifiés, équipés et mobiles afin de garantir un dépannage efficace et rapide tout au long de la saison. Nous offrons également une assistance téléphonique et possédons un stock important de pièces détachées », se félicite Francis Péret, responsable du service irrigation.
La clientèle se compose de céréaliers, d’arboriculteurs, de maraîchers et de viticulteurs. Irripro distribue ainsi une large gamme de systèmes d’irrigation afin de répondre à la diversité des clients et de leurs besoins. « Les maraîchers privilégient le plus souvent les gaines goutte à goutte jetables. Quant aux arboriculteurs et aux viticulteurs, ils utilisent des systèmes goutte à goutte enterrés ou de surface. Enfin, les céréaliers se dotent d’enrouleurs ou de pivots », expose le responsable. L’entreprise vend et installe également des systèmes d’aspersion ou de tours à vent antigel afin de protéger les vignes et les arbres fruitiers (kiwis, pommes…) des aléas climatiques.

Un marché en évolution
Dans ce secteur géographique, la vente des enrouleurs et des pivots neufs représente un marché de renouvellement. Irripro commercialise annuellement une cinquantaine d’enrouleurs. L’augmentation des coûts de l’énergie et le dérèglement climatique ont fait évoluer les équipements d’irrigation et les demandes des clients. Des systèmes de télégestion des stations de pompage, des enrouleurs et des pivots permettent notamment de réguler les apports en eau et de gagner en précision. Les clients doivent désormais jongler entre le besoin d’irriguer les cultures pour sécuriser les rendements et la nécessité de limiter l’usage de l’eau ou de réduire les consommations énergétiques. Ils adaptent leurs choix d’équipements en conséquence. « Ainsi, les stations de pompage peuvent disposer de variateurs de vitesse pour ajuster le débit en fonction des besoins des parcelles irriguées et donc limiter la consommation électrique. » Les pivots sont également appréciés. « Comme ils travaillent sous des pressions plus faibles que celles des enrouleurs, les pivots limitent les coûts énergétiques et réduisent la battance des sols. »

Un potentiel de développement dans la micro-irrigation
Un autre argument en faveur des pivots est le coût de la main-d’œuvre. Comme les enrouleurs nécessitent un tracteur pour être déplacés d’une parcelle à l’autre, ils sont gourmands en temps de travail par rapport aux pivots. « C’est la raison pour laquelle le marché peut encore évoluer selon les contraintes des exploitations et leur situation économique. » Le chiffre d’affaires d’Irripro oscille entre 3 et 4 millions d'euros. Un tiers est généré par la vente d’enrouleurs, et le reste par la commercialisation des autres systèmes d’irrigation. « Cet équilibre s’avère satisfaisant. L’entreprise s’est bien développée en élargissant sa zone de chalandise. Toutefois, nous souhaitons accroître le développement de la micro-irrigation en arboriculture et en viticulture. Il nous semble important de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier », conclut Francis Péret.