La fauche en méthanisation ETA Denis Kuchly : « La faucheuse automotrice Krone BIG M nous offre du débit»
Conçue uniquement pour faucher, l’automotrice BiG M de Krone présente de nombreux atouts : maniabilité, suivi du terrain, débit élevé… Cette machine est adaptée aux fourrages volumineux, comme en témoigne l’ETA Denis Kuchly, dans la Moselle.
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« Les premières demandes de chantier de fauchage pour la méthanisation sont arrivées en 2017, avant d’augmenter fortement à partir de 2020, se souvient Florian Kuchly, fils de Denis Kuchly, fondateur et gérant de l’ETA du même nom. Les agriculteurs méthaniseurs nous ont sollicités pour récolter de nouvelles cultures dérobées hivernales et estivales, et la saison de fauche s’est allongée. Entre les ensilages, les foins, les deuxièmes coupes et maintenant la méthanisation, nous programmons des chantiers pratiquement tous les mois de l’année. Les seules limites restent la météo et la portance des sols. Avec cet allongement de la durée d’utilisation, nous avons revu notre stratégie et acheté en 2020 une faucheuse automotrice Krone BiG M. Compte tenu du nombre d’heures travaillées par an, l’investissement est équivalent à l’achat d’un tracteur équipé d’un groupe de fauche. De plus, l’automotrice dispose d’atouts techniques supplémentaires en termes de maniabilité et de débit de chantier. »
Récolter des volumes importants
L’ETA Denis Kuchly a été fondée en 1980 à Hérange, dans la Moselle. L’entreprise s’est depuis très fortement développée pour se structurer en groupe et intégrer plusieurs filiales : travaux agricoles, agro-industrie, transport et travaux publics. En plus de son siège social en Lorraine, l’ETA dispose d’un second site à Engenville, dans le Loiret. Cette base propose, entre autres, des prestations de fauche de luzerne destinée à une unité de déshydratation située sur la commune. C’est pour cette activité que l’entrepreneur a acheté sa première faucheuse BiG M en 2019. Aujourd’hui, l’ETA en possède quatre qui travaillent dans le Loiret et une cinquième basée dans la Moselle. « Nous connaissons bien cette machine, ajoute Florian Kuchly. Avec la demande croissante et plus complexe liée à la méthanisation, nous savions que cette automotrice serait adaptée, notamment pour récolter des volumes importants. Le dégagement entre le lamier et le conditionneur permet de faucher des seigles mesurant jusqu’à 1,9 m, sans réelle difficulté. Avec notre ancien groupe de fauche, nous avions souvent des problèmes de bourrage, car il n’était pas suffisamment dimensionné. »
Les deux faucheuses latérales sont équipées de vis de transfert qui renvoient le fourrage sur l’andain central. L’automotrice profite d’une garde au sol élevée. Le chauffeur peut ouvrir hydrauliquement les volets placés derrière les vis s’il souhaite répartir l’herbe sur toute la largeur de coupe. « C’est un matériel dédié uniquement à la fauche, souligne Fabien, l’un des chauffeurs de l’ETA. Les commandes sont vraiment ergonomiques, avec un monolevier multifonction placé dans l’accoudoir. C’est plus souple et plus confortable que de manipuler des distributeurs hydrauliques. Il est assez facile de contrôler la pression des barres de coupe sur le sol et donc d’assurer un bon suivi du terrain. Autre atout : la visibilité. La cabine est plus haute que celle d’un tracteur, et les trois faucheuses sont bien en vue. »
Vitesse de travail de 15 à 20 km/h
La maniabilité est également l’un des points forts de la BiG M. Grâce aux roues directrices placées à l’arrière, la machine braque facilement en bout de champ, ce qui réduit les temps consacrés aux manœuvres. L’attelage avant est équipé d’un vérin de translation, piloté par un capteur placé au niveau de l’essieu arrière. La faucheuse frontale se décale donc automatiquement à droite ou à gauche dès que le chauffeur tourne le volant. Elle reste ainsi toujours alignée avec les deux éléments arrière, y compris dans les courbes. L’ETA a également placé sur sa faucheuse l’antenne GPS StarFire 6000 de John Deere. Cet autoguidage facilite le travail du chauffeur, qui peut ainsi rouler entre 15 et 20 km/h en bonnes conditions. Le système collecte aussi toutes les informations du chantier et les transfère dans la base de données de l’entreprise.
L’encombrement de l’automotrice est équivalent à celui d’un ensemble tracteur et groupe de fauche. Le constructeur a prévu une caméra arrière très pratique pour les manœuvres. « Dans une parcelle de seigle bien développée, le débit de chantier est de l’ordre de 80 à 100 ha/j, ajoute l’entrepreneur. S’il s’agit de prairies un peu moins fournies en volume, le rendement dépasse souvent les 100, voire les 120 ha/j selon le parcellaire. Des capteurs de patinage au niveau des boîtiers d’entraînement indiquent au chauffeur le niveau de charge. Il peut ainsi ralentir la vitesse de travail si le volume de fourrage est trop conséquent. Le moteur de 450 ch consomme environ de 9 à 10 L/ha de GNR dans les chantiers où le fourrage est volumineux : un tracteur serait plus gourmand. Cette automotrice se révèle très bien adaptée aux nouveaux besoins de nos clients. »
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