Une gamme dédiée
Le constructeur rhodanien élargit son offre d'épareuses de la gamme E-TP, initialement composée de la E-Kastor 535 PA, avec l’arrivée d’une E-Thénor 565 Pl et d’une E-Fulgor 755. De l’extérieur, seule la couleur bleue distingue les machines électriques. Les trois modèles de la série E-TP reprennent des caractéristiques et une conception similaire aux déclinaisons hydrauliques. Affichant des portées comprises entre 5,51 et 7,50 m, et recevant un bras droit, avancé ou de déport, les machines E-TP peuvent convenir aux besoins les plus courants. Leur cinématique électrique repose sur deux modules synchrones similaires, l’un dédié à la génération d’électricité, et l’autre voué à l’entraînement de l’accessoire. Le système comprend également deux variateurs. Un premier câble assure la transmission de la puissance électrique, tandis qu’un second, dit « resolver », effectue le pilotage et le retour des informations du moteur d’entraînement. Enfin, la débroussailleuse dispose de deux réseaux CAN.
Trois gammes dédiées
Modèles E-KASTOR 535 PA E-THÉNOR 565 PL E-FULGOR 755 Portée horizontale max (m) 5,51 5,7 7,5 Portée verticale max (m) 7 6,2 7,86 Hauteur sur haie max. (m) 3,63 3,77 6,02 Angle de balayage (m) 110° 110° 110° Angle de rotation du groupe 220° 220° 220° Poids total machine (kg) 1 465 1 950 2 220 Liaison tracteur/machine Attelage 3 points avec barres de rigidification Châssis en option Châssis obligatoire Châssis obligatoire

Une utilisation plus personnalisable
De série, la gamme E-TP accède au système de commande par monolevier électrique baptisé « EPS 4 ». Tous les mouvements de l'engin s’effectuent de façon proportionnelle, garantissant un contrôle précis des manœuvres. Un panneau de commande, dédié aux machines électriques, accompagne le joystick. Profitant d’une ergonomie simple et claire, il permet de commander le régime de rotation du rotor. En effet, grâce à l’électricité, l’opérateur peut ajuster le nombre de tours par minute du rotor afin de s’adapter au travail à effectuer. Le régime, dont la valeur est reportée sur un afficheur, s'ajuste entre 500 et 3 000 tr/min par paliers de 500 tr/min. Ce paramètre est modifiable sans avoir à jouer sur l’accélération du tracteur grâce à la génératrice qui produit un courant identique entre 400 et 900 tr/min à la prise de force. Le pupitre regroupe également la mise en route et le sens de rotation du rotor, l’activation des positions flottantes, l’arrêt d’urgence et les compteurs d’heures.

Différents outils de travail
Les trois machines de la gamme E-TP profitaient initialement d’un unique groupe de fauche, de 1,20 m de large. Ce dernier dispose, comme ses homologues hydrauliques, d’un réglage de la hauteur de coupe, ici compris entre 50 et 80 mm. Le rotor, d’un diamètre de 410 mm, reçoit 60 fléaux en « Y ». Il est animé par un moteur électrique de 33 kW transmettant son mouvement par l’intermédiaire d’une courroie crantée. En partenariat avec la société Kirogn, Rousseau a présenté un lamier à entraînement électrique. Ce dernier profite des mêmes possibilités de réglage que le groupe de broyage. Il s’équipe en revanche de nouveaux disques de coupe, qui s'avèrent plus silencieux, de 20 dB(A), que ceux précédemment utilisés.

Sécurité et respect de l’environnement
L’image environnementale apparaît comme l’un des points essentiels de la gamme E-TP. Rousseau insiste sur les nombreux éléments permettant à ses machines d’afficher une image plus écoresponsable. Le système de refroidissement, d'abord, utilise de l’eau glycolée biodégradable. L’absence d’entraînement hydraulique, ensuite, supprime les opérations de vidange des fluides, mais aussi et surtout les potentielles fuites. Le dernier point concerne le carburant : le constructeur annonce en effet des gains de consommation en raison d'un régime moteur pouvant être plus faible que celui d'un modèle équivalent hydraulique. Grâce à une meilleure valorisation de la puissance consommée, un tracteur de plus petite puissance peut ainsi être utilisé. D’après le constructeur, le rendement d’une épareuse électrique s'avère en outre supérieur de 50 % à celui d’une machine hydraulique. Les éléments ont été conçus de sorte que les opérations de maintenance ne nécessitent aucune compétence ou certification liée à l’électricité. En cas de panne, Rousseau préconise un échange standard du coffret contenant le système électrique.
