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Essai tracteur  Essai kubota M7173 Premium KVT : Le point technique en quatre points

Essai kubota M7173 Premium KVT : Le point technique en quatre points
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Présentation détaillée du kubota M7173 Premium KVT en quatre points clés.

UN QUATRE-CYLINDRES MAISON DE 6,1 L

Le Kubota M7173, le plus gros modèle commercialisé par le tractoriste nippon en Europe, s’équipe d’un moteur maison. Ce quatre-cylindres turbocompressé se démarque de la concurrence par sa forte cylindrée, de 6,1 L. En passant de la Stage IV à la dernière norme en vigueur (Stage V), le moteur s’est vu retirer sa vanne EGR. Il utilise un filtre à particules actif dont la durée de vie est annoncée à 6 000 heures. Il requiert un régime minimal de 1 500 tr/min pour une régénération en dynamique. Il faut compter, selon le constructeur, un quart d’heure dans le cas d'une régénération statique. Ce filtre se combine à un catalyseur d’oxydation diesel (DOC) et à un dispositif de réduction catalytique sélective (SCR), avec l’injection d’AdBlue. L’ouverture du capot monobloc donne accès aux différents organes du moteur pour les interventions de maintenance courantes sans qu'il soit nécessaire de démonter les deux panneaux latéraux. Le bouchon de remplissage d'huile et sa jauge se tiennent sur le flanc gauche du moteur, alors que les deux cartouches filtrantes, l'une pour l’huile et l'autre pour le GNR, se situent du côté opposé. Le filtre à air prend place à hauteur d’homme devant le bloc de refroidissement. Les premiers radiateurs pivotent légèrement, à l’aide de deux vérins à gaz, pour améliorer le nettoyage à l’air comprimé. Le réservoir de carburant contient 330 L de GNR, tandis que celui d’AdBlue totalise 38 L.

Derrière le filtre à air, le bloc de refroidissement compact dispose d’un faible écart entre chaque radiateur.
Le bloc quatre-cylindres Kubota requiert un entretien périodique avec un intervalle des vidanges toutes les 500 heures.    
Le contrôle du niveau d’huile moteur se fait depuis le côté gauche du M7 sans avoir besoin d’ouvrir le capot ou de démonter les panneaux inférieurs.

ON A AIMÉ

Le capot monobloc donnant accès aux différents filtres sans avoir à démonter les panneaux inférieurs.

Le contrôle rapide du niveau d’huile moteur sans ouvrir le capot monobloc.

ON A MOINS AIMÉ

La position du filtre à air pénalisant l’entrée du flux à travers les radiateurs.

Le faible angle d’ouverture des radiateurs censé faciliter l’accès pour leur nettoyage.

 

UN AGENCEMENT SANS SUPERFLU

1- Le tableau de bord prend place derrière le volant et suit le réglage de la colonne de direction.

2- Le terminal tactile K-Monitor, de 12”, regroupe les réglages du tracteur et le guidage.

3- L’accoudoir réunit la majeure partie des commandes et le terminal.

4- Les régimes de prise de force se sélectionnent à l’aide de commandes mécaniques.

5- L’avancement s’opère au joystick multifonction ou à l’aide de la pédale d’accélérateur.

6- L’inversion du sens de marche se gère au volant ou au joystick.

Les quatre marchepieds et des poignées sécurisent l’accès à la cabine par une large porte.
La cabine, dotée d’une structure à quatre montants associés à un toit ouvrant vitré, offre une bonne visibilité panoramique.

 

Le terminal K-Monitor se pilote du bout des doigts ou à l’aide d’une molette et de boutons positionnés sur l’accoudoir.

LA VARIATION CONTINUE SIGNÉE ZF

Les trois modèles de la série se dotent, au choix du client, d’une boîte semi-powershift robotisée, ou de la transmission à variation continue TerraMatic 16, toutes deux fournies par l’équipementier allemand ZF. Renommée « KVT » sur le capot du tracteur, cette dernière renferme quatre plages mécaniques et un module hydrostatique permettant au M7 de rouler à 40 km/h au régime économique de 1 500 tr/min. En cabine, l’opérateur gère l’avancement soit à la pédale, soit au joystick, et ce, sans activer aucun bouton pour passer de l’une à l’autre. Il dispose de deux gammes : champ et transport. La première autorise une plage allant de 0 à 20 km/h, tandis que la seconde permet de rouler jusqu’à 50 km/h sans interruption. Le passage de l’une à l’autre s’opère depuis l’accoudoir avec un petit bouton positionné au pied du monolevier. L’inversion du sens de marche se gère au joystick ou à gauche du volant. Le tracteur gère automatiquement le régime moteur en fonction de la charge imposée sur la transmission. Il est possible de régler une tolérance de chute de régime depuis le terminal allant de 0 à 100. « 0 » correspond à une faible tolérance, traduite par une stratégie agressive. En revanche, la gestion s'avère économique en se rapprochant de « 100 ». La prise de force bénéficie en série de quatre régimes.

 

Le pont avant d’origine Dana repose sur une suspension oléopneumatique à deux vérins hydrauliques montés sur boules d’azote.
Une simple action du joystick sur l’avant permet de faire avancer le tracteur ou en arrière pour le faire reculer.
Plusieurs possibilités s’offrent au chauffeur pour paramétrer une vitesse cible, soit en roulant par un appui de trois secondes au joystick ou depuis le terminal.

ON A AIMÉ

La simplicité de prise en main de la transmission.

Les quatre régimes de prise de force, de série.

ON A MOINS AIMÉ

Le réglage de la tolérance de chute de régime peu explicite.

L'absence de neutre actif de la transmission.

 

DISTRIBUTEURS ÉLECTRIQUES EN VERSION PREMIUM

Le Kubota M7173 Premium, ici essayé, dispose d’un circuit hydraulique CCLS, à signal de charge, dont le débit atteint 110 L/min. La pompe à plateau alimente jusqu’à six distributeurs à double effet et commande électrique, complétés par une connexion power beyond. Le réservoir d’huile hydraulique partage celui de la transmission et accepte une exportation de 42 L. Deux des six distributeurs alimentent le relevage avant, de 3,5 t de force de levage, et une prise hydraulique frontale. Le relevage arrière, de catégorie III, affiche une capacité de 9,4 t. Il dispose de deux chandelles réglables et de deux stabilisateurs semi-automatiques. Notre tracteur s’équipe d’une échelle supportant un crochet en chape et, en bas, un attelage de type piton amovible pouvant être remplacé par une barre oscillante.   

 

Les six distributeurs sont répartis sur le joystick multifonctions (deux) et sur l’accoudoir, dont deux avec des finger-tip et deux aux autres au levier en croix.  
Les quatre distributeurs double effet arrière répartis de part et d’autre du troisième point utilisent chacun un code couleur.
L’affectation des distributeurs s’effectue depuis le terminal, facilitée par un code couleur et un numéro attitré à chaque prise hydraulique. 

ON A AIMÉ

Les quatre distributeurs à commande électrique en standard.

L’affectation des distributeurs réglable depuis le terminal.

ON A MOINS AIMÉ

L’absence de leviers de décompression sur les distributeurs.

Le piquage des distributeurs avant depuis l’arrière.

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