
L’absence de cabine fermée et les deux marchepieds permettent de monter et descendre rapidement du poste de conduite. L’accès à bord se fait uniquement du côté gauche, un point regrettable pour notre essayeur.

Loïc Pichot l’a principalement utilisée pour charger les sept balles rondes quotidiennes dans la mélangeuse-distributrice-pailleuse et lors des petites interventions comme le curage des niches à veaux.

Les commandes tombent sous la main
Le gabarit étroit, de 1,52 m, associé à un châssis articulé en son centre confère à la machine une maniabilité hors pair.
Cette chargeuse compacte reçoit une motorisation à quatre cylindres de 3,5 L développant 49 ch, signée du Japonais Kubota. Notre modèle d’essai répond seulement à la norme antipollution Stage IIIB. Depuis, le constructeur a mis à niveau sa solution de traitement des gaz d’échappement pour atteindre les exigences de la Stage V. La transmission hydrostatique apporte de la souplesse et de la précision dans les déplacements.

Le joystick tombe sous la main et regroupe les fonctions tels l’inverseur, le télescopage de la flèche – tous deux à l’aide du pouce – et les mouvements hydrauliques.« Je regrette le contrôle de la troisième fonction, pour ouvrir et fermer le grappin, par l’intermédiaire d’un autre levier positionné à côté du joystick. Je suis obligé de jongler d’une commande à l’autre lors des différents travaux réalisés avec la benne multiservice. » Le constructeur propose néanmoins en option le pilotage de la troisième fonction au joystick via un bouton supplémentaire ajouté à cet effet.

Une conception simple
Dans la cour bétonnée de la ferme, la minichargeuse circule à une allure maximale de 20 km/h. « D’un simple appui de l’index derrière le joystick, je passe en gamme tortue, qui limite les déplacements à 10 km/h. Je peux ainsi disposer d’un certain régime moteur pour les fonctions hydrauliques et maîtriser mes déplacements », apprécie Loïc Pichot. La flèche, une fois télescopée, atteint une hauteur de levage de 3,5 m au point de pivot.


Le parallélogramme hydraulique et le verrouillage électro-hydraulique des accessoires font partie des équipements de base. L’une des particularités de la KM réside dans sa cinématique, exempte d’arbre à cardans pour transmettre le mouvement aux quatre roues motrices. Ces dernières disposent chacune de leur propre moteur hydraulique. Cette conception abaisse le centre de gravité et diminue les tâches lors de l’entretien. La flèche totalise 12 graisseurs offrant une périodicité de 250 heures maximum. Quant au moteur, le constructeur annonce un intervalle de vidange de 300 heures. Son accès général nécessite de soulever le siège et de démonter les capots latéraux à l’aide d’une clé de 13 mm. Cette machine rustique et simple de conception semble correspondre aux exigences d’une exploitation d’élevage.

On a aimé
- L'accessibilité au poste de conduite.
- La prise en main instantanée.
- La maniabilité et la visibilité.
On a moins aimé
- La seconde commande pour gérer la troisième fonction.
- La montée en cabine par un seul côté.
- L’accès à l’entretien du moteur requérant une clé de 13 mm.