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Essai chargeuse compactePrise en main de la chargeuse Knikmops KM 250 TE : Un passe partout rustique

Une fois déployée, la flèche télescopique atteint une hauteur de levage de 3,5 au point de pivot de l’outil.
Une fois déployée, la flèche télescopique atteint une hauteur de levage de 3,5 au point de pivot de l’outil. (©H.E.)

Depuis plus d’un an, Dieci France assure la commercialisation et le suivi des valets de ferme Knikmops dans l’Hexagone. Le KM 250 TE, ici essayé, trône en haut de la gamme du constructeur belge. Ce modèle à bras télescopique de 49 ch se démarque, entre autres, par une transmission sans arbre à cardans et par une simplicité des commandes. Loïc Pichot, agriculteur dans le Doubs, a pris en main cette chargeuse articulée compacte lors des tâches quotidiennes au sein du Gaec des Prés de la Vie, une exploitation en élevage laitier.

Loïc Pichot apprécie la prise en main rapide de la chargeuse mais regrette que le joystick ne propose pas la troisième fonction (disponible sur un second levier).

L’absence de cabine fermée et les deux marchepieds permettent de monter et descendre rapidement du poste de conduite. L’accès à bord se fait uniquement du côté gauche, un point regrettable pour notre essayeur.

D’une largeur hors tout de 1,52 m, la chargeuse compacte KM 250 TE se faufile aisément dans les bâtiments d’élevage du Gaec des Prés de la Vie.

Loïc Pichot l’a principalement utilisée pour charger les sept balles rondes quotidiennes dans la mélangeuse-distributrice-pailleuse et lors des petites interventions comme le curage des niches à veaux.

 

Deux marchepieds et la structure en acier du canopy sécurisent l’unique accès au poste de conduite par le côté gauche de la chargeuse.

Les commandes tombent sous la main

Le gabarit étroit, de 1,52 m, associé à un châssis articulé en son centre confère à la machine une maniabilité hors pair.

Cette chargeuse compacte reçoit une motorisation à quatre cylindres de 3,5 L développant 49 ch, signée du Japonais Kubota. Notre modèle d’essai répond seulement à la norme antipollution Stage IIIB. Depuis, le constructeur a mis à niveau sa solution de traitement des gaz d’échappement pour atteindre les exigences de la Stage V. La transmission hydrostatique apporte de la souplesse et de la précision dans les déplacements.

L’empattement de 1 995 mm et un parechoc arrière de 35 kg en guise de contrepoids offrent une capacité maximale de levage de 1,8 t.

Le joystick tombe sous la main et regroupe les fonctions tels l’inverseur, le télescopage de la flèche – tous deux à l’aide du pouce – et les mouvements hydrauliques.« Je regrette le contrôle de la troisième fonction, pour ouvrir et fermer le grappin, par l’intermédiaire d’un autre levier positionné à côté du joystick. Je suis obligé de jongler d’une commande à l’autre lors des différents travaux réalisés avec la benne multiservice. » Le constructeur propose néanmoins en option le pilotage de la troisième fonction au joystick via un bouton supplémentaire ajouté à cet effet.

Le joystick contrôle les mouvements de la flèche, l’inversion du sens de marche et les deux gammes lièvre/tortue de la transmission.

Une conception simple

Dans la cour bétonnée de la ferme, la minichargeuse circule à une allure maximale de 20 km/h. « D’un simple appui de l’index derrière le joystick, je passe en gamme tortue, qui limite les déplacements à 10 km/h. Je peux ainsi disposer d’un certain régime moteur pour les fonctions hydrauliques et maîtriser mes déplacements », apprécie Loïc Pichot. La flèche, une fois télescopée, atteint une hauteur de levage de 3,5 m au point de pivot.

La particularité de la KM 250 TE réside dans l’abaissement du centre de gravité via le montage des moteurs hydrauliques en prise directe sur chaque roue.
L'attelage Euro, le parallélogramme hydraulique ainsi que les "e et 4e fonction font partis des équipements de base de la KM 250 TE.

Le parallélogramme hydraulique et le verrouillage électro-hydraulique des accessoires font partie des équipements de base. L’une des particularités de la KM réside dans sa cinématique, exempte d’arbre à cardans pour transmettre le mouvement aux quatre roues motrices. Ces dernières disposent chacune de leur propre moteur hydraulique. Cette conception abaisse le centre de gravité et diminue les tâches lors de l’entretien. La flèche totalise 12 graisseurs offrant une périodicité de 250 heures maximum. Quant au moteur, le constructeur annonce un intervalle de vidange de 300 heures. Son accès général nécessite de soulever le siège et de démonter les capots latéraux à l’aide d’une clé de 13 mm. Cette machine rustique et simple de conception semble correspondre aux exigences d’une exploitation d’élevage. 

Le basculement du siège et les capots latéraux démontables au moyen d’une clé de 13 mm donnent accès à l’entretien périodique.

 

On a aimé

- L'accessibilité au poste de conduite.

- La prise en main instantanée.

- La maniabilité et la visibilité.

On a moins aimé

- La seconde commande pour gérer la troisième fonction.

- La montée en cabine par un seul côté.

- L’accès à l’entretien du moteur requérant une clé de 13 mm.

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