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Essai chargeuse articulée  Dieci Agri Pivot T80 : Le point technique

Dieci Agri Pivot T80 : Le point technique
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L’original parallélogramme hydraulique

La chargeuse Dieci Agri Pivot T80 repose sur un châssis articulé maison doté de deux axes de pivot, l’un en haut, l’autre en bas, afin d’assurer un maximum de solidité. Leur graissage s’effectue depuis une banque, disponible en option, regroupant tous les graisseurs, ou automatiquement. L’angle de braquage maximal atteint 80°. L’essieu arrière oscille, pour sa part, jusqu’à 25°. Les points de fixation du bras télescopique au châssis adoptent une position rabaissée offrant une meilleure visibilité et une stabilité accrue. La hauteur maximale de levage du bras télescopique atteint 5,2 m. Un vérin hydraulique, breveté par Dieci et dissimulé à l’intérieur de celui dédié au levage de la flèche, assure le maintien à l’horizontale de l’outil et fait office de parallélogramme hydraulique. Ce dernier s’accroche sur le tablier propre au constructeur, doté d’un verrouillage hydraulique à double vérin. Dieci s’adresse à son compatriote italien Dana pour la fourniture des essieux, dont les arbres de transmission se dissimulent à l’intérieur du châssis afin de les protéger. Les roues se chaussent de pneumatiques en 460/70 R24 ou en 500/70 R24, avec des profils agraires ou industriels.

Les deux axes d’articulation, en haut et en bas du châssis, assurent à la chargeuse une plus grande solidité face aux efforts exercés.
Les graisseurs des axes d’articulation et des vérins de direction ne sont pas facilement accessibles.
Les biellettes d’inclinaison de l’outil, dépassant sous le bras, se salissent rapidement et risquent de heurter les ridelles des bennes.

On a aimé
- Les deux axes de pivot, offrant une plus grande rigidité au châssis.
- Le vérin de compensation dissimulé dans celui de levage.

On a moins aimé
- L’accessibilité des graisseurs au niveau de l’articulation.
- Les biellettes d’inclinaison de l’outil, proéminentes sous le bras.

 

Accessibilité et visibilité comme leitmotiv

La chargeuse Agri Pivot T80 embarque un bloc FPT à quatre cylindres de 4,5 L. Ce moteur développe 140 ch. Il se conforme aux exigences de la norme antipollution Stage IV grâce à un catalyseur d’oxydation diesel (DOC), à un filtre à particules (FAP) et à un module SCR utilisant de l’AdBlue, dont le réservoir se dissimule dans le marchepied gauche. Il adopte une position longitudinale afin de réduire la largeur du capot et de favoriser la visibilité arrière. Les filtres ainsi que l’orifice de remplissage du réservoir de GNR se logent sur le flanc gauche du bloc, alors que la batterie prend place à sa droite. La nouvelle génération de chargeuses, qui sortira des chaînes dans les prochaines semaines, va recevoir un bloc Perkins de 135 ch et répondra à la norme antiémission Stage V. Le circuit hydraulique repose sur une pompe à engrenage débitant 114 L/min. Son filtre dédié est placé à droite du compartiment moteur. La transmission, pour sa part, intègre un circuit hydrostatique. Elle propose une gamme lente, qui consiste simplement à limiter la cylindrée maximale de la pompe, afin de réduire la vitesse d’avancement à 10 km/h.

L’orifice de remplissage du réservoir de GNR, ainsi que le filtre à air et le préfiltre à carburant sont directement accessibles à gauche.
La large ouverture du capot monobloc donne accès au bloc de refroidissement, positionné tout à l’arrière du châssis.
La batterie, le coupe-circuit et les différents calculateurs se concentrent sur le flanc droit du compartiment moteur.

On a aimé
- L’accessibilité autour du moteur pour effectuer les opérations de maintenance.
- L’homologation de type tracteur, de série, autorisant la circulation à 40 km/h.

On a moins aimé
- La nécessité d’ouvrir le capot moteur pour faire le plein de carburant.
- La pompe hydraulique à engrenage, dont le débit dépend du régime moteur.

 

Pas de place pour le superflu

Dieci a imaginé la cabine de sa chargeuse articulée Agri Pivot T80 comme un environnement de travail pratique et peu sensible aux conditions rudes des fermes d’élevage. Derrière la colonne de direction, le tableau de bord concentre l’essentiel : compte-tours et indicateur de température à gauche, compteur de vitesse et jauge de carburant à droite. Au centre, un petit écran monochrome réunit les compteurs horaires – total et journalier – et le niveau d’AdBlue. En dessous du volant, un manomètre témoigne de la pression dans le circuit de freinage à double ligne hydraulique dont dispose notre chargeuse d’essai. Un système à double ligne pneumatique figure également au catalogue. Sur la console latérale, en plus de l’autoradio et des panneaux de commande du chauffage, un contacteur à clé permet d’acquitter l’alarme en cas de dépassement du seuil de charge maximale. Le joystick, quant à lui, prend place au bout de l’accoudoir solidaire du siège. Il compte l’inverseur du sens de marche (un second inverseur est proposé en option à gauche du volant), le télescopage de la flèche, l’activation de la troisième fonction et le bouton de pompage continu. Il est d’ailleurs possible d’utiliser les trois fonctions simultanément. Une quatrième fonction figure parmi les options. Un capteur interdit tout mouvement si la main du conducteur n’est pas autour du joystick. Dans le cas où cette sécurité ne fonctionnerait pas, par exemple si l’utilisateur porte des gants, un bouton de déverrouillage est disposé au niveau de l’index.

L’écran monochrome au centre du tableau de bord recense l’indicateur de charge, l’inclinaison, les compteurs horaires et le niveau d’AdBlue.
Sans fioriture, la console latérale et le joystick profitent d’un agencement de leurs commandes bien pensé.
Placé à la base du volant, ce manomètre indique la pression dans le système de freinage à double ligne hydraulique.

On a aimé
- Les garnitures de cabine peu sensibles aux salissures.
- Le bouton de déverrouillage du joystick lorsque le conducteur porte des gants.

On a moins aimé
- L’autoradio et les commandes de chauffage mal placés derrière l’accoudoir.
- L’autocollant au motif carbone recouvrant la console, qui nuit à la qualité des finitions.

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