Le châssis en fonte supporte un moteur FPT
Chez McCormick, la numérotation sur le capot des tracteurs Série X correspond, pour les deux premiers chiffres, à la gamme – ici, la 7.6 – et, pour les deux suivants, à la puissance maximale avec boost Power Plus, soit 210 ch pour le modèle X7.621 ici essayé. Les X7.6 s’équipent d’un moteur CNH Industrial FPT turbocompressé à six cylindres, de 6,7 L. Ce bloc répond à la norme en vigueur Stage V grâce à la technologie Hi-eSCR2 proposée par le motoriste, exempte de vanne EGR et intégrée sous le capot. Celle-ci se dote d’un DOC associé à deux solutions de réduction catalytique sélective nommées « SCROF » accompagnant le tracteur pendant toute sa durée de vie. Le moteur repose sur un châssis en fonte via des silentblocs limitant, selon le constructeur, les vibrations et les nuisances sonores en cabine. L’ouverture du capot monobloc donne un accès rapide au système de refroidissement et aux différents filtres. Celle des radiateurs, en portefeuille, s’opère avec une poignée et l’assistance de vérins à gaz facilitant leur accessibilité et leur nettoyage. Le filtre à air prend place en partie haute du moteur avec un accès pour son entretien côté gauche. L’intervalle des interventions atteint 1 000 heures. Le réservoir de GNR contient 380 L, contre 55 L pour celui d’AdBlue.



On a aimé
- L’intervalle d’entretien du tracteur poussé à 1 000 heures.
- Le capot monobloc donnant accès à l’ensemble des filtres et radiateurs.
On a moins aimé
- L’accès difficile, derrière la roue, pour retirer le filtre à air.
Un agencement sobre
1- La structure de la cabine dispose de quatre montants.
2- Le tableau de bord ainsi que l’inverseur restent solidaires du réglage du volant, en inclinaison comme en profondeur.
3- L’accoudoir accueille le joystick multifonction, le petit levier en croix et le terminal tactile couleur Data Screen Management (DSM) de 12”.
4- Cette molette noire permet de naviguer dans le terminal.
5- Les sélecteurs mécaniques des quatre régimes de prise de force prennent place sur la console de droite.



Deux transmissions au choix
La série X7.6 dispose au catalogue de deux transmissions, fournies par ZF : la P6-Drive, une semi-powershift robotisée dotée, respectivement à l’avant et à l’arrière, de 30 et 15 rapports, ou la VT-Drive à variation continue. Notre modèle d’essai s’équipe de cette dernière, sous le nom « Terramatic TMT 20 ». Cette transmission repose sur une technologie à quatre gammes mécaniques à passage automatisé via des embrayages multidisques, le tout associé à un module hydromécanique. En cabine, elle se gère depuis le joystick. Au démarrage du tracteur, la VT-Drive fonctionne en mode « Auto » par défaut. Pour avancer, il suffit de pousser le joystick en avant ou d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. Le terminal Data Screen Management (DSM) donne accès aux réglages des quatre plages de vitesse virtuelles, la dernière étant réglée d’usine à la vitesse maximale du tracteur, soit 50 km/h. Les informations sur l’allure s’affichent au tableau de bord, derrière le volant, ou dans le terminal, à la page « tableau de bord ». L’inversion du sens de marche se gère au joystick ou au volant. La prise de force bénéficie en série des quatre régimes 540, 540E, 1 000 et 1000E tr/min. Les sélecteurs pour passer de l’un à l’autre sont mécaniques, tandis que l’activation générale est électrique.



On a aimé
- La prise en main instantanée de la transmission VT-Drive.
- Le « stop actif » immobilisant le tracteur dans les pentes.
On a moins aimé
- Le bloc de transmission partageant l’huile nécessaire aux fonctions hydrauliques.
- Les sélecteurs mécaniques encombrants des régimes de prise de force.
Six distributeurs à commande électrique
Le McCormick X7.6 s’équipe, de base, d’un circuit hydraulique à signal de charge débitant 123 L/min, pouvant atteindre 163 L/min en option. La pompe à pistons alimente jusqu’à six distributeurs arrière et autorise, pour chacun d’eux, un passage de 100 L/min. Les branchements de type power beyond, disponibles en option, sont prééquipés de base. Notre modèle essayé reçoit quatre distributeurs à l’arrière, bénéficiant d’une connexion à double effet, et deux autres à l’avant, l’un disposant lui aussi du double effet et l’autre dédié au relevage. En cabine, les commandes électriques se répartissent sur un levier en croix, deux fingertips et des boutons « My » personnalisables depuis le terminal et pilotables depuis le joystick. L’affectation des distributeurs se paramètre depuis le menu hydraulique du terminal DSM et demande un certain temps d’adaptation. Le relevage arrière, de catégorie 3, se dote d’une gestion électronique et affiche une capacité de 9,3 t à 610 mm de hauteur. Il dispose de deux chandelles réglables et d’un stabilisateur semi-automatique. Les montées et descentes se contrôlent depuis le joystick via une commande de couleur bleue. Pour la connexion des outils, notre tracteur est pourvu d’une échelle supportant un crochet en chape et, en bas, un attelage soudé de type piton pouvant accueillir, dans sa partie basse, une barre oscillante.



On a aimé
- La personnalisation d’un distributeur au joystick.
- Le levier en croix dédié au relevage et au distributeur avant monté d’usine.
On a moins aimé
- L’absence de leviers de décompression sur les distributeurs.
- L’affectation des distributeurs peu ergonomique.