La maintenance n’est pas oubliée
Il suffit de soulever le capot du TH.7038 pour s’apercevoir que ses concepteurs ont gardé à l’esprit la nécessité d’accéder aisément aux organes. Par exemple, le démarreur et la batterie sont à portée de main. Les plaques présentes sous le compartiment moteur se démontent afin de faciliter, notamment, les vidanges. Les radiateurs adoptent une position horizontale. Le flux d’air entrant par le haut du capot n’est ainsi pas freiné et les traverse directement. Le ventilateur à entraînement hydraulique effectue automatiquement un cycle de rotation inversée à des intervalles de temps paramétrables depuis le terminal. Le quatre-cylindres Doosan de 3,4 L développe 135 ch et se conforme à la norme Stage V sans vanne EGR. Il nécessite un entretien toutes les 500 heures. Il anime une transmission hydrostatique comptant deux gammes mécaniques. La première évolue entre 0 et 12 km/h, quand la seconde couvre la plage de 0 à 40 km/h. Un sélecteur lièvre/tortue, placé sur le joystick, permet de diviser par deux la vitesse maximale atteinte dans chaque gamme afin d’augmenter la précision de la pédale d’avancement. La pédale de gauche, affectée aux freins, combine la fonction inching, équivalente débrayage de la transmission, sur le haut de sa course.