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Essai comparatif presses à balles rondes à chambre variable   Claas Variant 585 RC : la balle tourne dans le sens inverse

Claas Variant 585 RC : la balle tourne dans le sens inverse
(©Cédric Faimali)
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Avec sa gamme de presses à balles rondes Variant 500, Claas se démarque de la concurrence. L’enroulement de la balle dans la chambre de pressage tourne en effet dans le sens inverse de l’avancement de la presse.

La 585 RC au sommet de la gamme

La gamme Variant 500 du constructeur Claas se divise en deux modèles : le premier forme des balles jusqu'à 160 cm de diamètre (Variant 560), et le second jusqu'à 180 cm (Variant 580). Le type de machine est indiqué par le dernier chiffre : « 0 » pour les conventionnelles et « 5 » pour les versions dites « à haute densité ». La Variant 585 RC de notre essai, le plus gros modèle de la gamme, se distingue par son ameneur Roto Cut Heavy Duty (RC).

La Claas Variant 585 RC se dote d’un pick-up à cames de 2,15 m DIN de large composé de quatre barres porte-dents. (© Pierre Peeters)

Un pick-up à cames

La Variant 585 RC s’équipe d’un pick-up à cames de 2,35 m (2,15 m DIN), composé de quatre barres porte-dents suivies de deux vis de recentrage. Ce ramasseur est proposé avec un simple rouleau tasse-andain de série ou avec un double rouleau en option. Il peut également recevoir des peignes ou une tôle pour les produits courts comme le regain.

Pour créer des balles avec une densité uniforme sur toute la largeur, la presse s’équipe de deux vis de recentrage, dissociées du rotor. (© Pierre Peeters)

Le rotor se compose d’étoiles doubles à quatre branches disposées en spirales sur 360°. Pour la coupe du fourrage, 17 couteaux dotés d'une sécurité individuelle par ressort peuvent être activés hydrauliquement. La Variant possède un système de débourrage appelé « Fond Pro ».

Le rotor se compose de doubles étoiles à quatre branches de 6 mm d'épaisseur, disposées en spirales sur 360°. (© Pierre Peeters)

En cas de bourrage, l’opérateur peut ainsi abaisser hydrauliquement la tôle de fond de rotor depuis le poste de conduite. L’articulation située à l’arrière fournit un mouvement d’ouverture vers l’avant, côté pick-up, limitant la perte de matière au sol. La tôle peut s’abaisser jusqu’à 30 cm en cas de bourrage.

Pression de serrage à trois vérins hydrauliques

La machine profite d’une chambre de pressage à quatre courroies sans fin thermocollées, entraînées par deux rouleaux. La pression de serrage de la balle dans la chambre est gérée par le système Smart Density, composé de trois vérins hydrauliques et de ressorts mécaniques. Le premier balancier, monté sur la partie inférieure et retenu par deux vérins, influence particulièrement la tension des courroies en début de formation de la balle et contrôle le diamètre de celle-ci. Une faible pression dans son circuit hydraulique générera alors un cœur mou. Le second balancier, équipé d’un vérin et d’un ressort, assure la pression de serrage tout au long de la conception de la botte, et plus particulièrement en fin de cycle. La gestion des deux balanciers est automatique en fonction de la matière pressée et de la consigne de cœur mou, via une sélection dans le terminal.

Un liage polyvalent

Le liage par filet équipe de série la Variant. Un optionnel système de liage par ficelle peut être ajouté en complément. La presse embarque des bobines de 1,23 m de large mais est également en mesure d'utiliser des filets ExtraWide de 1,30 m pour couvrir les rebords.

La Variant dispose d’un rangement pouvant accueillir deux bobines de filet et d'un emplacement pour les faux-couteaux. (© Pierre Peeters)

 

Un variateur électrique assure la tension du filet avant sa mise en place. Le frein de filet augmente automatiquement l'effet de freinage lorsque le rouleau diminue, pour une tension uniforme jusqu'à la fin de ce dernier. Afin de vérifier le bon fonctionnement du liage, le système est positionné dans une zone bien visible pour l’utilisateur.

Cinématique 100 % à droite

L’ensemble de la transmission se trouve du côté droit de la machine, dans le sens de l’avancement. Le mouvement transmis par la prise de force anime, via un boîtier à renvoi d’angle et trois chaînes et pignons imposants, l’ameneur rotatif et la chambre à courroies. La cinématique est complétée par d’autres chaînes pour entraîner le pick-up et les vis de recentrage. La Claas bénéficie du graissage centralisé au niveau des roulements de la chambre, de l’ameneur ou encore du pick-up, accessible depuis le côté droit de la machine. Le graissage automatique fait partie des options.

La lubrification des chaînes est automatisée de série, et le graissage centralisé pour les roulements de la chambre, de l’ameneur ou du pick-up. (© Pierre Peeters)

 

La lubrification des chaînes est quant à elle automatisée de série. Celle-ci s’effectue à l’aide de larges pinceaux, dont le débit est réglable par un excentrique. Un capteur disposé dans le réservoir d’huile indique le niveau de liquide au chauffeur.

Pléthore de réglages

Le constructeur allemand propose deux terminaux pour la Variant. Le Cemis 700 (7”), à dalle tactile, comprend aussi des boutons pour faciliter les réglages en roulant. Le Cemis 1200 (12”) est pour sa part entièrement tactile. Les deux modèles permettent de réaliser tous les réglages classiques : diamètre, cœur mou (réglable à 33, 66 ou 100 %), densité de serrage…

Les informations et réglages de la presse, compatible Isobus de série, peuvent être visibles depuis le terminal du tracteur. (© Pierre Peeters)

 

Afin de démarrer le cycle, l’utilisateur doit sélectionner la culture pressée pour que le système s’adapte aux conditions. Pour un réglage plus avancé du diamètre et de la pression, un mode « Custom » est disponible.

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