Un moteur, deux cartographies
La nouvelle gamme G de Valtra compte cinq modèles dont les puissances maximales sans boost s’échelonnent, par seuil de 10 ch, entre 105 et 135 ch ECE R120. Ces tracteurs embarquent le quatre-cylindres Agco Power de 4,4 L de cylindrée. Le constructeur propose pour le G125 l’option Eco permettant d’exploiter ce bloc à un plus faible régime. Le conducteur active ce mode à l’aide d’un interrupteur, ce qui modifie la cartographie, c’est-à-dire la stratégie selon laquelle l’électronique gère le moteur. Concernant la dépollution, les G adoptent un dispositif SCR accompagné d’un filtre à particules. Le boost Sigma Power s’active lors de fortes sollicitations en traction, à condition d’avoir engagé au moins le rapport B5, ou pendant l’utilisation de la prise de force. Il fait gagner 5 ch à tous les modèles, à l’exception des G125 Eco et G135 qui grimpent alors de 10 ch pour atteindre respectivement 125 et 145 ch. Toute cette mécanique se dissimule sous le capot plongeant offrant une visibilité appréciable sur l’avant. Deux protections latérales se déposent sans outil pour donner un accès complet au compartiment moteur.
A lire aussi



On a aimé
- La finesse du capot, libérant un maximum d’espace lorsqu’il est ouvert.
- Les filtres à carburant et à air regroupés à gauche, au niveau du passage entre la roue et le réservoir.
On a moins aimé
- Le bloc de refroidissement, dont la fixité des radiateurs complique le nettoyage.
- La jauge à huile moteur placée sur le flanc droit du bloc.
Du plus simple au plus technologique
Active
1- Le joystick gris permet de manipuler le chargeur, ou le relevage avant et ses distributeurs. Le levier orange gère la transmission.
2- Les distributeurs arrière répondent à ces commandes mécaniques.
3- Les réglages du relevage arrière électronique se regroupent sur la console.
4- Le tableau de bord permet d’accéder aux paramètres de la transmission.
5- Le toit vitré offre une visibilité appréciable pour les travaux au chargeur.
Versu
6- La transmission, le relevage et certaines fonctions hydrauliques se regroupent sur ce joystick.
7- Le terminal SmartTouch renferme tous les réglages du tracteur.
8- Les fingertips pilotent les distributeurs arrière.
9- Ce joystick contrôle les équipements hydrauliques à l’avant.
Une 24/24 robotisée totalement automatisée
Pour sa série G, Valtra propose une unique transmission semi-powershift, fabriquée dans l’usine Gima de Beauvais (Oise). Cette boîte compte quatre gammes et six rapports sous charge, portant le nombre de vitesses à 24 dans les deux sens de marche. Elle offre, en plus d’un mode de conduite manuel, deux automatismes de gestion de transmission. En mode « Auto1 », le tracteur détermine lui-même le rapport à engager en fonction de l’effort demandé au moteur. Dans la finition haut de gamme Versu, le joystick autorise la conduite comme si le Valtra disposait d’une transmission à variation continue. Il suffit de pousser pour avancer plus vite. Le mode « Auto2 », pour sa part, délègue au conducteur le réglage des régimes mini et maxi à partir desquels la transmission change de rapport. Dans les finitions HiTech et Active, ces paramètres s’ajustent depuis le tableau de bord, alors que l’écran SmartTouch des finitions Versu facilite ce réglage du bout des doigts. Notons que le conducteur peut passer d’un mode de conduite à l’autre à tout moment, même lorsque le tracteur roule.



On a aimé
- La prise en main rapide et intuitive de la transmission.
- La simplicité de réglage du mode « Auto2 » et des automatismes depuis le SmartTouch.
On a moins aimé
- Le temps de réaction de l’embrayage lors des manœuvres d’approche avec la pédale.
- Le mode « Auto1 » ayant tendance à faire monter le moteur dans les tours, même à vide.
Du débit pour tous les usages
Valtra décline sa nouvelle série G selon trois niveaux de finition. La dotation HiTech propose un circuit hydraulique à centre ouvert débitant 100 L/min. Le tracteur reçoit alors jusqu’à trois distributeurs mécaniques à l’arrière. Deux autres distributeurs, délivrant 10 L/min, peuvent s’ajouter en option. Ils servent à animer un troisième point hydraulique et le crochet ramasseur. À l’avant, le tractoriste propose jusqu’à quatre distributeurs électro-hydrauliques pour l’animation d’un chargeur frontal, du relevage et d'une ou deux lignes pour connecter des outils. La finition Active reprend le même équipement en termes de distributeurs mais reçoit un circuit à centre fermé délivrant 110 L/min. Enfin, le haut de gamme Versu utilise ce même circuit mais troque les distributeurs arrière mécaniques contre un maximum de quatre éléments électro-hydrauliques, en plus des deux distributeurs de 10 L/min. L’affectation des commandes, ainsi que les réglages de débit et de temporisation s’effectuent alors depuis le terminal SmartTouch.



On a aimé
- La possibilité de commander la troisième fonction du chargeur indépendamment de la deuxième, avec un distributeur supplémentaire.
- Le réglage de débit des distributeurs dédiés au chargeur depuis le tableau de bord sur les finitions HiTech et Active.
On a moins aimé
- Le nombre de distributeurs limité à trois à l’arrière dans les finitions HiTech et Active.
- L'attribution à un seul distributeur mécanique à l’arrière d'un limiteur de débit, commandé depuis la cabine.