Le Cursor 9 respire de l’air frais
New Holland loge sous le capot de ses T8 Genesis le bloc à six cylindres FPT Cursor 9, de 8,7 L de cylindrée. Afin de répondre aux exigences de la norme antipollution Stage V, le constructeur l’équipe de sa solution SCR EcoBlue 2.0. Cette dernière associe un catalyseur d’oxydation diesel (DOC) avec un module SCR utilisant de l’AdBlue. Cette conception de dépollution externe au moteur évite les impacts sur le fonctionnement de celui-ci. Le turbocompresseur à géométrie variable absorbe seulement de l’air frais, rendant ainsi le bloc FPT plus nerveux et plus réactif. Les performances de ce dernier sont boostées par le système Engine Power Management (EPM) procurant, lors des fortes sollicitations, 34 ch ECE R120 supplémentaires. Le moteur fournit alors une puissance maximale de 381 ch ECE R120. Cette surpuissance, activée seulement dans les efforts importants, permet, selon le constructeur, de réduire la consommation de carburant. Le Cursor 9 reçoit par ailleurs un dispositif optionnel de ralentissement sur échappement agissant sur la course des soupapes. Son intervalle d'entretien affiche 600 heures.



On a aimé
- L’absence de dépollution interne au moteur limitant l’impact sur ses performances.
- L’optionnel ralentisseur sur échappement facilitant la retenue dans les descentes.
On a moins aimé
- La puissance maximale annoncée tenant compte de l’EPM, activée sous certaines conditions.
- Le dispositif de dépollution, devant le montant de cabine, présentant un gabarit important.
L’accoudoir réunit toutes les commandes

1- L’écran InfoView condense les informations principales, telles que la vitesse, ou encore le régime moteur.
2- Le terminal IntelliView 12 offre une large surface pour le paramétrage du tracteur ou d'un outil compatible Isobus.
3- L’ensemble des commandes, jusqu’alors présentes sur la console latérale, ont migré sur le bord de l’accoudoir SideWinder.
4- Le joystick CommandGrip gère la transmission, les relevages, deux distributeurs ainsi que l’activation du guidage, et comporte des boutons paramétrables.
5- La cabine à quatre montants offre une bonne visibilité générale.
6- Ce rail de fixation permet d’installer facilement des boîtiers additionnels.



Variation continue ou full-powershift
Le New Holland T8.380 Genesis est proposé avec deux transmissions : l’Ultra Command, une full-powershift offrant 19 rapports en marche avant et 4 en arrière, et l’Auto Command, une variation continue dont bénéficie notre modèle essayé. Celle-ci renferme quatre gammes. Une entretoise, placée entre le moteur et la transmission, augmente le régime de rotation en sortie de vilebrequin afin d’exploiter le bloc dans des régimes moins soutenus. À l’arrière, New Holland propose trois types de ponts, dotés d’arbres de roues de diamètres différents. Ainsi, l’acquéreur peut configurer son tracteur en fonction des travaux à réaliser et en prévision du montage d’un jumelage. Cette dernière possibilité a poussé le constructeur à doter l’avant d'un pont rigide, enclin à supporter davantage les contraintes imposées par le jumelage ou des efforts de traction élevés. Cet essieu reçoit une suspension hydraulique couplée à des boules d’azote. La dureté de celle-ci se paramètre depuis le terminal, en cabine. Le T8.380 Genesis reçoit de série une prise de force à 1 000 tr/min à l’arrière, doublée d’un régime à 540 tr/min en option. À l’avant, il propose une unique solution à 1 000 tr/min.



On a aimé
- Le verrouillage possible du rapport de transmission pour accroître l’effet du frein moteur sur route.
- La possibilité de choisir le type de pont arrière en fonction des contraintes qu’il va subir.
On a moins aimé
- L’absence de régime « éco » de prise de force.
- Les flexibles hydrauliques de la suspension de pont avant mal protégés et placés le long de l’arbre de transmission.
3 New Holland T8 Genesis
Du débit à volonté
Les New Holland T8 Genesis reçoivent de série un circuit hydraulique à signal de charge load sensing délivrant 157 L/min. L’optionnelle pompe MegaFlow offre 214 L/min. Pour les utilisations les plus exigeantes, le constructeur propose également le double circuit TwinFlow débitant 271 L/min. Dans cette dernière configuration, il est ainsi plus simple d’animer des outils nécessitant un débit constant, tels qu’une turbine de semoir, tout en disposant de la seconde pompe pour actionner d’autres fonctions hydrauliques. Les tracteurs embarquent au maximum neuf distributeurs, dont six à l’arrière. Les trois autres sont dédiés à l’avant, dont un spécifiquement au relevage. L’affectation des distributeurs sur les différentes commandes de l’accoudoir et du joystick se paramètre depuis le terminal. Les cinq fingertips dissimulent des LED, dont la couleur varie en fonction du distributeur affecté. Le levier en croix peut, à lui seul, piloter jusqu’à six distributeurs. Le levier CommandGrip, notamment utile à la gestion de la transmission, en contrôle deux autres.



On a aimé
- Les différentes options de débit afin de répondre à tous les besoins.
- Les fingertips, dont l’extrémité s’éclaire de la couleur du distributeur affecté.
On a moins aimé
- Le contrôle de position absent sur le relevage avant.
- L’absence de commande extérieure d’un distributeur au niveau du relevage avant.