L'épareuse Magistra se décline actuellement en sept versions, de 5,5 à 8,3 m de portée horizontale, et reçoit trois configurations de bras. Les Magistra présentes sur le marché de l’occasion proviennent essentiellement d’entreprises spécialisées dans ce type de prestation, ainsi que des collectivités. Nous nous sommes rendus chez Maneko, à Toul, société qui effectue le reconditionnement et la remise en état des machines reprises par les commerciaux de Noremat, afin de recueillir les points à vérifier avant un achat en occasion.
Les points clés
Scrutez la machine sous toutes les coutures
L’épareuse Magistra du constructeur Noremat étant conçue pour les usages intensifs, elle peut se trouver sur le marché de l’occasion avec un nombre d’heures au compteur très important. Un premier coup d’œil donne déjà une idée de l’entretien et de l’attention globalement portés à l’outil. Attelez si possible la machine, car cette étape primordiale va permettre de visualiser plus facilement l’ensemble des composants. Lors du dépliage du bras et de ses différents mouvements hydrauliques, assurez-vous de l’absence d'un jeu excessif au niveau des axes et des bagues. Le mieux est d’actionner tous les mouvements les uns après les autres. En présence d’une usure importante, un bruit de succion, produit par la graisse, peut être entendu. D’ailleurs, cette dernière doit être présente aux différents points d’entretien de la machine. La deuxième partie des vérifications concerne le bâti en lui-même. Avec le temps et une conduite énergique, des soudures peuvent présenter des points de fatigue malgré les différents systèmes de protection intégrés à l’épareuse. Suivez du regard les cordons de soudure. L’attelage de la Magistra s’effectue dans tous les cas sur le pont arrière du tracteur par un châssis d'adaptation. Sur les modèles équipés d’un balancier télescopique, assurez-vous de l’état des patins en téflon en déployant l’extension et en surveillant d’éventuels mouvements parasites.


