ETA Le Voguer Crédit-bail : un financement avantageux pour les gros matériels
Donatien Le Voguer a financé sept matériels de son entreprise via un contrat de crédit-bail signé avec Arkéa Crédit Bail, filiale du Crédit Mutuel Arkéa. L'intérêt d'un tel financement réside dans la réduction du coût annuel d’utilisation des matériels ainsi que dans l’impact fiscal la première année si le premier loyer est majoré.
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Donatien Le Voguer a créé son entreprise de travaux agricoles et de terrassement en 2018. Au fil du temps, il a développé de nouvelles activités et financé l’achat de matériels en optant pour le crédit-bail ou le crédit classique. Le choix est déterminé avec l’appui de Marie-Angélique Le Jeune et Jean-François Bodennec, respectivement chargée de clientèle et chargé d’affaires au Crédit Mutuel de Bretagne.
« Préalablement au renouvellement d’un matériel ou à l’achat d’une machine spécifique pour une nouvelle prestation, j’évalue le chiffre d’affaires que cela peut générer. Le Crédit Mutuel de Bretagne me fait ensuite deux propositions de financement via le crédit-bail ou le crédit classique en se basant sur les annuités et sur ce chiffre d’affaires potentiel », souligne l’entrepreneur.
Ce dernier s’est ainsi orienté vers un financement par crédit-bail pour l’achat de sept matériels neufs, soit quatre tracteurs de 200 à 300 ch (John Deere, Claas et New Holland), une presse à balles rondes John Deere, un chargeur télescopique Manitou et une pelleteuse Kobelco. Il a signé un contrat avec Arkéa Crédit Bail, filiale du Crédit Mutuel Arkéa, qui devient dès lors propriétaire de ces machines. L’amortissement s’effectue le plus souvent sur sept ans, mais l’augmentation des tarifs des matériels tend à allonger la durée de remboursement.
« Pour ces matériels, mon choix s’est porté sur un financement en crédit-bail en raison des loyers qui passent en charge et ont ainsi un impact sur le résultat de l’entreprise. De plus, pour un montant d’investissement de 160 000 €, si la valeur résiduelle se situe à 10 %, il est intéressant de racheter le matériel à 16 000 € à la fin du contrat. Même si le coût d'un crédit-bail est le plus souvent plus élevé que celui d'un crédit classique, je prends en compte ces paramètres », explique Donatien Le Voguer.
Les taux, un critère de choix
Le prix des matériels a augmenté de 30 % depuis la crise du Covid-19, et les taux sont en parallèle passés de moins de 1 % en 2021 à plus de 4 % sur sept ans en 2024. Face à l’évolution de ces taux, il convient de solliciter régulièrement les banques afin de connaître leur offre sur les deux formules. Si les taux augmentent, le crédit classique s’avère plus avantageux en termes de coût de crédit ; cependant, l’impact fiscal et social du crédit-bail peut jouer en sa faveur. De même, en cas de taux orientés à la baisse, les barèmes sont parfois plus favorables pour cette solution de financement. Le crédit-bail permet de mettre une valeur résiduelle importante, pouvant atteindre plus de 40 % du prix d’achat. Cette option, non négligeable dans le choix du financement, peut inciter l’entrepreneur à opter pour un crédit classique.
« La demande de financement en crédit-bail se fait plus fréquemment dans le cadre d'un renouvellement de matériel ou d’un achat de gros matériel, comme une ensileuse », constate Jean-François Bodennec. « C’est une solution de financement sur mesure qui permet de verser un premier loyer majoré et de gommer la plus-value s’il y en a une, puis de financer la TVA au fur et à mesure sans impacter la trésorerie », ajoute Marie-Angélique Le Jeune. Alors que les concessionnaires proposent également des solutions de financement en crédit-bail via leurs concédants (captives), Donatien Le Voguer privilégie un partenariat avec sa banque. « Il s’est instauré au fil du temps une relation de confiance, et la proximité est un réel avantage pour être accompagné au mieux », termine-t-il.
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