Robotisation Quand la robotisation subvient au manque de main-d’œuvre
Pour pallier le départ en retraite de deux personnes, les associés du Gaec Beliard, basé à Montflovin dans le Doubs, ont décidé de robotiser plusieurs tâches au sein de leur bâtiment d’élevage. Le paillage et l’alimentation du troupeau laitier et de sa suite, logés sous le même toit, sont automatisés, ainsi que le raclage de l’aire autour de la salle de traite. Ces astreintes en moins apportent du confort tant à eux qu'à leur troupeau.
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Fini l'ouverture des portes du bâtiment ! Exit la distributrice pailleuse dans la stabulation ! Terminé les nuages de poussière ou l'évacuation des bouses à la raclette ! Les associés du Gaec Beliard ont récemment pris un virage en robotisant certaines tâches au sein de leur bâtiment d’élevage.
Installés à Montflovin, dans le Doubs, à 900 m d’altitude, les deux éleveurs produisent 430 000 L de lait à comté l’été et à mont d’or durant la période hivernale. Leur troupeau compte une soixantaine de montbéliardes. L’exploitation totalise 94 ha de surfaces enherbées pour le pâturage des bovins et la récolte du foin et du regain, seule ration acceptée dans le cahier des charges du lait destiné à ces deux fromages.
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La pince collecte le foin et le regain stockés dans la cuisine située à une vingtaine de mètres du bol. Elle est suspendue et guidée par un rail qui la dirige au-dessus du bol pour son chargement. Ce dernier ne quitte jamais le couloir d’alimentation.
24 passages par jour
Une demi-heure est nécessaire pour charger et distribuer les 75 kg de fourrage contenus dans le bol. Le rationnement des bovins totalise environ 1,7 t de foin et regain à distribuer chaque jour. Le robot fractionne la distribution en 24 tournées. À chaque passage, il repousse le fourrage aux cornadis, qu'il complète si besoin grâce à un capteur mesurant la hauteur restante. Quant aux aliments concentrés, les animaux les reçoivent au distributeur automatique (DAC).
Durant la période estivale, d’avril à octobre, les vaches et les génisses pâturent les prairies, diminuant les passages du robot comme le jour de notre venue où les auges étaient vides. Dans le projet global d’investissement, les associés ont également renouvelé la salle de traite et robotisé le paillage.
Pour des raisons d’hygiène, l’aire d’attente autour de la salle de traite dispose d’un robot de raclage qui aspire les bouses sur les caillebotis.
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