Ce chiffre ressort d’une étude récente menée par ADquation, et commanditée par Profield Events, l’organisateur du salon des ETA, et la FNEDT (Fédération nationale des entrepreneurs des territoires). Il progresse de 20 % par rapport 2013, lorsqu’une enquête comparable fût menée. Le poids moyen de cette activité dans le chiffre d’affaires des entreprises augmente lui aussi significativement, passant de 25 à 32 % en six ans. Près de la moitié des entrepreneurs réalisant de la prestation complète pensent qu’elle va se développer d’ici cinq ans et le quart de ceux n’en proposant pas envisagent d’en commercialiser. « Les agriculteurs sont soumis à des obligations de plus en plus fortes, en termes de respect de l’environnement, de santé et sécurité des salariés, de gestion... Ils recherchent la simplicité technique et juridique, tout en minimisant les risques », analyse Gérard Napias, le président de la fédération. La progression des travaux d’application des produits phytosanitaires est d’ailleurs la plus forte. Elle a gagné 10 % entre 2013 et 2019. 42 % des entrepreneurs interviennent aujourd’hui dans le choix des intrants. Le développement de ces prestations complètes n’en demeure pas moins fragile aux yeux des ETA, les problématiques économiques étant citées dans 47 % des cas comme frein principal, loin devant la réglementation (21 %), notamment celle concernant l’usage des produits phytosanitaires. La baisse du revenu des clients, suivi du risque d’impayé et du manque de rentabilité, font partie des trois principaux arguments économiques avancés par les entrepreneurs comme frein à la prestation complète.
Contenu réservé aux abonnés
Entreprises de travaux agricoles Les prestations complètes en plein boom

54 % des ETA réalisent de la prestation complète des travaux, c’est-à-dire du semis à la récolte.
En savoir plus
Réagir à cet article


La newsletter DMR TOP 5
Chaque mois, recevez les articles les plus lus