Selon des chiffres communiqués par Rosspetsmash, le syndicat local des constructeurs, leur production aurait progressé de 30 % pour atteindre 136,7 milliards de roubles (1,5 Md€) sur les 11 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de 2019. En tout, les usines du pays auraient produit durant ce laps de temps 5 200 moissonneuses-batteuses (+ 24 %), 641 ensileuses (+24 %), 4 130 tracteurs (+ 27%) et 339 faucheuses automotrices (+18 %). Selon des données publiées par le ministère russe de l’industrie et du commerce, la politique locale de subvention aurait un effet bénéfique sur la relocalisation des fabrications de machines agricoles. Leurs parts de marché locales auraient gagné 4,8 points en un an pour avoisiner les 56,4 %. En 2020, près de 14 milliards de roubles (153 M€) ont été budgétés à ce titre par le gouvernement russe. Ce programme pourrait se poursuivre dans les trois années à venir à hauteur de 10 milliards de roubles par an (110 M€). Les volumes exportés restent faibles mais ils augmentent également. Le chiffre d’affaire aurait avoisiné sur les 10 premiers mois de 2020 les 12,4 milliards de roubles (140 M€) et auraient progressé de 6 %. Traditionnellement les constructeurs russes trouvent leurs principaux clients auprès des pays de la CEI (Kazakhstan, Ouzbekistan, Azezbaïdjan…). Mais grâce aux efforts commerciaux d’industriels tels que Rostselmash, ils parviennent à s’ouvrir à de nouveaux marchés. Ce constructeur de Rostov-sur-le Don a expédié en 2020 un lot de moissonneuses batteuses Nova à l’Ethiopie, des modèles Torum en Turquie, une RSM 161 en Allemagne ainsi que quelques becs cueilleurs de tournesols en France.
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