Enquête concessionnaires  Activité soutenue au second semestre

Pour le second semestre 2021, l’augmentation des prises de commandes en valeur est estimée autour de 6% pour les matériels neufs et de 8% pour les matériels d’occasion. Elle est principalement soutenue par les marchés grandes cultures et polyculture-élevage. C’est la grande tendance qui ressort d’une enquête que le Sedima a menée début octobre auprès de ses adhérents. La majorité des distributeurs table en outre sur un chiffre d’affaires en hausse (5 à 6%) pour les pièces et les prestations à l’atelier.
Pour l’ensemble de l’année, les concessionnaires situent entre 3 et 15% la croissance des prises de commandes. Par ailleurs, ils font état d’un moral plutôt bon en grandes cultures et en polyculture-élevage. Les opinions sont en revanche plus partagées pour les équipements d’élevage, l’arboriculture et la vitiviniculture.
Toujours selon le sondage réalisé début octobre, les distributeurs penchent pour une stagnation (+1 à +2%) des prises de commandes au premier semestre 2022. La progression des prises de commandes de matériels d’occasion ainsi que le chiffre d’affaires des pièces magasin et des prestations à l’atelier sont évalués autour de +3 à +5%. Ces prévisions sont principalement conditionnées à l’évolution des délais d’approvisionnement. C’est là le sujet qui inquiète le plus le secteur de la distribution : « En dépit de l’évolution positive de la demande et des prises de commandes en 2021, les distributeurs de matériels agricoles s’inquiètent de l’impact de l’allongement des délais d’approvisionnement sur le chiffre d’affaires qu’ils pourront véritablement facturer. Ils s’inquiètent également de l’impact sur la valorisation des matériels d’occasion qui continuent d’être utilisés en l’absence de matériels neufs. De même, la tension sur les pièces risque d’impacter le chiffre d’affaires de l’atelier et du magasin », mentionne le compte-rendu de l’enquête.
Les concessionnaires se voient également contraints de répercuter les hausses de prix opérées par les constructeurs. Les problèmes d’approvisionnement et l’augmentation des prix d’achat des matériels sont autant de facteurs qui pourraient peser sur les résultats de 2022.