Une timide embellie de 3,06 % observée au mois de décembre, probablement provoquée par la nécessité d’immatriculer rapidement des engins équipées en simple ligne de freinage hydraulique avant que ne tombe le couperet normatif du 31 décembre, n’a pas été en mesure d’inverser la tendance baissière de l’année. En tout 23 976 modèles standards neufs ont été enregistrés dans le SIV, le système français d’identification des véhicules en 2024. Ce chiffre s’affiche en baisse de 8,35 % par rapport à celui de 2023. Parmi les raisons qui peuvent être invoquées pour expliquer ce repli, les difficultés rencontrés par les agriculteurs confrontés à des mauvaises récoltes, des aléas climatiques, des marchés difficiles ou des pressions réglementaires ainsi que l’inflation des prix des matériels arrivent certainement en tête de liste. Il faut toutefois aussi rappeler que 2024 survient après trois excellentes campagnes réalisées par les constructeurs de machines agricoles, en 2021, 2022 et 2023, dans un contexte post-covid.
Le Pas-de Calais en tête
Comme l’an dernier le Pas-de Calais, représentent les département ayant immatriculé le plus de tracteurs. Il devance la Manche, le Finistère, les Côtes d’Armor et la Seine-Maritime. La diversité des productions agricoles et l’importance de la polyculture-élevage peuvent expliquer les importants besoins de ces zones. Le Vaucluse, le Var, la Meurthe-et-Moselle et les Alpes-Maritimes enregistrent pour leur part les plus importantes progression, tout comme la Seine-Saint Denis qui affiche un impressionnant +1 700 % mais avec un volume peu représentatif de 18 unités.
Les immatriculations de tracteurs standards par département en 2024
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