Troisième trimestre Deere & Company tient bon

Deere & Company communique un chiffre d’affaires global de 25,8 milliards de dollars (Md$) sur les neuf premiers mois de son exercice 2019/2020 (de décembre à août). L’an dernier à la même époque, le total des revenus s’élevait à 29,3 Md$. Malgré le contexte, le groupe préserve ses résultats financiers, avec un résultat net de 1,99 Md$, contre 2,53 voilà un an.
Toutes activités confondues, les ventes d’équipements s’élèvent à 22,6 Md$, contre 26,18 l’an dernier.
Le segment « Agriculture & Turf » relève bien la tête après le trou d’air. Ses ventes au premier trimestre s’élevaient à 6,53 Md$ (-4%). Au deuxième trimestre (mars à mai), elles ont chuté de 18%, à 5,96 Md$. Au troisième trimestre, le recul par rapport à l’an dernier n’est plus que de 5%, à 5,67 Md$. Sur les neuf mois, le chiffre d’affaires de « Agriculture & Turf » s’élève à 16,12 Md$, contre 17,9 Md$ un an plus tôt.  Dans ses commentaires, Deere & Co estime que les ventes mondiales de ce segment vont reculer de 10% durant l’exercice qui va se clore fin novembre. Les taux de change défavorables vont contribuer à hauteur de 2% à ce recul. Aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, le marché devrait se réduire entre 5 et 10%. La baisse serait plus marquée (10 à 15%) en Amérique du Sud, tandis que la tendance serait moins prononcée sur les autres marchés.
Le segment « Construction & Forestry » subit davantage la crise. Ses ventes au premier trimestre étaient déjà en baisse (-10%), à 2 Md$. Elles ont plongé de 25%, à 2,25 Md$ entre mars et mai. Elles restent sur une pente descendante (-28%) au troisième trimestre, à 2,18 Md$.
Dans ses commentaires, Deere & Company pense que les ventes mondiales de ce segment vont chuter de 25% durant l’exercice. Les taux de change ne pèseront qu’à hauteur de 1% dans ce repli. La baisse s’explique principalement par le coup de frein (-20%) sur les ventes d’équipements de construction en Amérique du Nord. L’activité en machines forestières n’est pas à la noce non plus. Les ventes devraient décroître de 20 à 25% à cause d’une moindre demande en Amérique du Nord et en Russie.