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Résultats 2023 Forte croissance pour SDF

Le groupe SDF s’est félicité des performances de sa filiale française Grégoire en 2023.

Le groupe SDF (Same, Deutz-Fahr, Lamborghini…) s’est félicité d’une forte croissance de son chiffre d’affaires en 2023.

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L’internalisation de ses activités et le renouveau de ses gammes ont fait du bien à SDF. Le groupe italien connu pour ses marques Same, Deutz-Fahr, Lamborghini, Grégoire, Hürlimann, a annoncé, pour son exercice 2023, un chiffre d’affaires de 2,03 milliards d’euros (Md€). Ce dernier progresse de 12,6 % par rapport à 2022 et de 60 % par rapport à 2019, avant la crise du Covid. L’Italie et L’Europe pesant respectivement 10 % et 56 % de l’activité du groupe restent ses plus importants marchés. En dépit de la demande en recul sur notre continent, il est parvenu à y stabiliser ses ventes à hauteur de 1,138 Md€. Il a, pour cela, continué à accorder une attention forte au segment des cultures spécialisées dont il a amélioré l’offre de produits pour les vignes, vergers et oliveraies. Le constructeur se félicite d’ailleurs des performances de ses filiales françaises Grégoire en machines à vendanger et Vitibot en robots viticoles autonomes. La Turquie, un pays dans lequel il a énormément investi en moyens de production et de commercialisation est, par ailleurs, en train de connaître une impressionnante croissance. Le chiffre d’affaires y a plus que doublé en un an, passant de 194 millions d’euros (M€) en 2022 à 488 M€ en 2023. La rentabilité du groupe est également en amélioration. Son résultat avant impôts, Ebitda, de 322 M€ a représenté 15,86 % de son chiffre d’affaires en 2023 contre 8,31 % en 2022. Le bénéfice net de 170 M€ progresse, pour sa part, de près de 69,8 M€. Ces bons résultats ont permis au constructeur de se montrer généreux envers ses employés. Chacun d’entre eux touchera, selon lui, une prime de performance de 6 000 €. Ceux travaillant dans l’usine italienne ont conclu un accord de flexibilité du temps de travail en fonction de la charge de production avec, à la clef, un rythme hebdomadaire de 38 heures au lieu de 40 heures sans réduction de salaire. L’accord a été étendu au personnel administratif qui s’est vu accorder une semaine de 39 heures, des horaires flexibles et des vendredis après-midi libres.

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