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Manutention Une usine à un demi-milliard pour JCB

Alice Bamford et son père, Antony Bamford, le président de JCB, ont donné le 4 juin le premier coup de pelle au chantier de leur nouvelle usine texane.

JCB a décidé de mettre les moyens pour conforter sa présence sur le marché nord-américain.

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Le 4 juin, Alice Bamford, en compagnie de son père, Antony Bamford, le président de JCB, a donné le signal de départ d’un énorme chantier que le constructeur britannique vient de lancer à San Antonio, au Texas. Le projet d’un montant de 500 millions de dollars est le plus important qu’il ait jamais envisagé dans son histoire. Il prévoit la construction d’une gigantesque usine de 67 000 m2 implantée sur un terrain de 162 ha. En 2026, lorsqu’elle sera opérationnelle, elle produira des chargeurs télescopiques ainsi que des nacelles élévatrices à destination du marché nord-américain et pourrait créer 1 500 emplois à l’horizon de cinq ans. Elle deviendra le deuxième plus important site industriel parmi les 22 dont JCB dispose à travers le monde, après son siège de Rocester. La présence du constructeur aux États-Unis est ancienne puisqu’il y avait vendu sa première machine en 1964 et ouvert, en 2001, une usine de chargeurs compacts à Savannah (Georgie) qui emploie, aujourd’hui 1 000 personnes. Les chargeurs télescopiques représentent les machines qu’il vend localement en plus grand nombre. Le pays représente un énorme potentiel pour le constructeur. « Les fabricants d'équipements de construction vendent plus de 300 000 machines chaque année en Amérique du Nord, ce qui en fait le plus grand marché au monde », commente Antony Bamford. La ville de San Antonio et l’État de Texas ont été choisis pour leur place centrale en Amérique du Nord ainsi que pour leurs avantages en matière de chaine d’approvisionnement et de main d’œuvre disponible.

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