Florent Mainfroy, le président et cofondateur d'Airinov, se montre plutôt satisfait. La bureaucratie d'organisation des vols de drones d'observation des cultures a été simplifiée.
« Auparavant, jusqu'à trois signatures de documents administratifs nous étaient nécessaires pour organiser certains vols. Les délais pouvaient s'étaler d'une semaine à un mois. Désormais une seule suffit », apprécie le responsable. Les missions se déroulant à proximité des aérodromes ont tout particulièrement profité de cet assouplissement. Le rayon pour lequel les autorités exigent un protocole d'accord pour effectuer des vols a été porté de 15 à 10 kilomètres et désormais, il n'est plus nécessaire de demander une autorisation à la préfecture. «
Une notification adressée par Internet suffit », explique Florent Mainfroy. Grâce à son réseau de 50 pilotes, Airinov a survolé 100 000 hectares en 2015 et a démarré une campagne 2016 tout aussi active. Pour l'entreprise, les demandes d'autorisations représentent une lourde charge de travail
. «
Chez nous, une personne travaille à plein temps sur ces aspects. »