Selon Michel Denis, le directeur général de Manitou, l'amélioration des ventes du groupe sur le premier semestre est, en partie, à mettre au crédit de la loi Macron. «
Nous avons réalisé une croissance soutenue dans la construction, avec notamment une activité auprès des loueurs et des concessionnaires dynamisée par les effets de la loi Macron en France. » constate-t-il. En revanche, le constructeur de matériels de manutention d'Ancenis (Loire-Atlantique) a subi les difficultés rencontrées par le monde agricole, notamment en raison du très faible prix du lait. Sur le premier semestre, Manitou a réalisé 689 M€ de chiffre d'affaires en progression de 1 % (3 % à taux de change constant). Sa division manutention et nacelles gagne 13 % avec 475 M€ de ventes. Les matériels compacts, en revanche, souffrent de la faible activité des loueurs nord-américains. Ils perdent 29 % pour 103 M€ de chiffre d'affaires.
« L'Europe du Sud qui inclut la France, constitue le moteur de notre bonne performance alors que l'Amérique du Nord est toujours en fort retrait », regrette Michel Denis. Pour le reste de l'année, un carnet de commandes en progression lui permet d'espérer une amélioration de 2 % du chiffre d'affaires.