Blanchard Normandie / Condé-sur-Vire (Manche). Un site investi dans la récolte

Concessionnaire New Holland dans la Manche et le Calvados, Blanchard Normandie vient d'emménager dans un bâtiment flambant neuf. La nouvelle base rassemble les forces humaines de deux sites historiques. Elle est désormais en parfaite adéquation avec la politique de développement des matériels de récolte insufflée depuis 2009 par Marc Simon, le directeur général.
«Une opération quasi blanche. » C'est en ces termes que Marc Simon, le directeur général de Blanchard Normandie, résume la construction du siège social de cette concession New Holland. Le nouveau site manchois de Condésur- Vire, opérationnel depuis fin octobre, compte 5 000 m2 couverts édifiés sur un terrain de 2,6 hectares. Il regroupe 35 personnes auparavant employées sur les bases de Saint- Gilles (Manche) et de Saint-Martindes- Besaces (Calvados) distantes de 32 km. « Nous étions jusqu'alors locataires aux deux endroits. Les bâtiments étaient vétustes et leurs ateliers ne correspondaient plus au gabarit des machines de récolte modernes, reconnaît le directeur. Ne pouvant acquérir ces sites, nous avons décidé de fusionner les équipes et de concentrer l'investissement dans un seul programme neuf. »
Sur le plan géographique, le nouveau siège social se situe à mi-chemin des deux précédentes adresses. Il bénéficie d'une belle exposition car il surplombe la quatre-voies reliant la préfecture de Saint-Lô à l'autoroute A84 (axe Caen-Rennes). Selon Marc Simon, le coût de ce projet est financé en majeure partie par les montants des précédents loyers et par le gain de productivité. « Nous avons économisé un poste de magasinier suite à un départ en retraite non remplacé. De surcroît, l'atelier moderne et bien aménagé permet aux techniciens de gagner en efficacité », confie-t-il. Le dirigeant compte également sur le développement de l'activité récolte pour rentabiliser cet investissement.
Lors de l'élaboration des plans de ce nouveau siège social, le concessionnaire s'est attaché à contrôler la circulation des clients vers l'atelier. « Ils doivent s'adresser directement à l'un des trois chefs d'atelier, note Marc Simon. Cette restriction de l'accès est importante en termes de sécurité. Elle revêt également un caractère économique car les techniciens travaillant sans être interrompus gagnent en efficacité. Les risques d'erreurs s'en trouvent aussi limités. » La décision a donc été prise d'éloigner le bureau des chefs d'atelier et de le placer à proximité du magasin pièces détachées. Par conséquent, les techniciens n'ont pas, comme auparavant, une vue directe sur leur supérieur et ne savent pas s'il est disponible pour l'interroger. Ce souci a été résolu en installant des caméras filmant l'atelier et le bureau des responsables d'atelier. Ainsi, d'un coup d'oeil sur un grand écran, les deux parties vérifient mutuellement leur disponibilité.
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