Technologie Du pissenlit dans les pneus BKT

BKT vient de conclure un accord de recherche conjointe avec Kultevat Inc, une entreprise américaine spécialisée en biotechnologie travaillant sur la culture et la transformation du pissenlit TKS pour développer une alternative au caoutchouc naturel. Cette plante, appelée également pissenlit russe ou taraxacum koz-saghizdont (TKS) possède des racines contenant 15 % de caoutchouc. Elle avait déjà été valorisée après la seconde guerre mondiale à une époque où le monde souffrait de pénurie dans les approvisionnements en latex. Mais elle avait été abandonnée face à l'essor des caoutchoucs synthétiques. Elle pourrait bien retrouver de l'importance car la consommation annuelle de caoutchouc naturel estimée à 17 millions de tonnes en 2025 pourrait rapidement conduire à une pénurie de matières premières. Les terrains commencent à manquer dans les régions équatoriales et lorsque ceux-ci sont disponibles les montées en régime des nouvelles plantations sont lentes. Un plant d'hévéa ne produit rien avant 6 à 8 ans. Le pissenlit russe, en revanche, est une plante annuelle capable de pousser dans les régions tempérées. Les chercheurs de Kultevat et ceux de BKT vont mener des essais pour caractériser les qualités de la matière première et ses capacités à s'intégrer dans la composition des pneumatiques non-routiers.
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