. Crée en 1881 dans le creux d’une vallée ariégeoise, les Forges de Niaux ont profité des ressources locales en bois, en minerai de fer et de la force motrice du Vicdessos, le ruisseau local, pour développer leurs activités industrielles. Après la seconde guerre mondiale, elles ont, petit à petit, construit leur réputation autour des disques pour outils de travail du sol. Actuellement avec ses 125 salariés, l’entreprise annonce une fabrication annuelle de 1,6 millions de disques par an et un chiffre d’affaires de 20 M€. 85 % de la production dédiée au machinisme agricole est exportée. 35 % part en Europe, 25 % en Amérique du Nord et 15 % en Asie. La résistance à l’usure de ses disques leur a permis de se faire référencer par les plus importants constructeurs d’outils de travail du sol et de semoirs. Industriehof, pour sa part, est un important fabricant et distributeur allemand de pièces d’usure pour outils de travail du sol. Il a été créé en 1975 par Heinrich Rodenbostel, le père de l’actuel propriétaire. Pour accompagner leur développement, les Forges de Niaux pourraient déménager à l’horizon 2021 sur la zone industrielle de Gabrielat à Pamiers. Elle comptent investir 12 millions d’euros pour édifier une nouvelle usine de 8 000 m2 sur un site de 3,5 ha.
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Pièces d’outils de travail du sol Industriehof aux commandes de Forges de Niaux

Heinrich-Wilhelm Rodenbostel et son épouse Françoise Rodenbostel, les propriétaires d’Industriehof, se sont associés avec Laurent Pineda, le directeur général de Forges de Niaux, pour racheter aux membres de la famille Grenier l’intégralité de leur entreprise.
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