Exercice 2018-2019  L’arrachage de betteraves pénalise Exel Industries

Cela correspond à une baisse de 7,4% par rapport aux 839,1 M€ de l’exercice précédent. La pulvérisation agricole se tasse de 2,3%, à 356 M€. Dans ses commentaires, le groupe parle « d’une baisse du prix de vente moyen dans un contexte de marché incertain face aux sujets écologiques et environnementaux. » L’activité liée à la récolte des betteraves s’écroule quant à elle de 26,7%, à 113,4 M€, contre 154,6 voilà un an. Sans surprise, Exel Industries attribue cette contreperformance à la crise sucrière : « Suite à la fin des quotas sucriers en Europe et à l’augmentation de la production en Inde, Thaïlande et Chine, le cours du sucre s’est effondré pour atteindre son plus bas niveau depuis dix ans. Plusieurs sucreries ont fermé en Europe et les surfaces cultivées ont été réduites. Nous avons réduit notre effectif de 100 personnes (permanents, temporaires et intérimaires), principalement en Allemagne. Nous nous préparons à faire face à un contexte toujours difficile en 2019/2020, qui pourrait durer deux ans avec de nouvelles fermetures de sucreries. » Au chapitre des perspectives, et pour ce qui concerne la pulvérisation agricole, Exel Industries évoque « des ventes de pulvérisateurs contrastées selon les zones géographiques. Elles sont en baisse en Europe. Pour répondre aux attentes du grand public et des agriculteurs en matière de d’utilisation des produits phytopharmaceutiques, nous agissons sur l’effet conjugué de notre réorganisation et de notre capacité à innover dans les technologies de pointe. »