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Travail du sol, semis, fertilisationBurel prêt pour les nouveaux enjeux

Burel prêt pour les nouveaux enjeux
(©Burel)

Le groupe familial Burel se réorganise autour de ses trois marques Sulky, Sky et Prolog. Parmi ses objectifs, figure une progression de l’activité à l’export.

Depuis quelques semaines, les logos Sulky, Prolog et Sky sont fixés sur les frontaux des trois sites de production de l’entreprise. Les usines de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), Fontenay-sur-Eure (Eure-et-Loir) et Carvin (Pas-de-Calais) ne sont plus rattachées à une marque. Cela découle de la nouvelle organisation du groupe familial Burel, mise en place au 1er janvier. D’un côté, Burel Solutions est l’entité commerciale pour les marques Sulky, Sky et Prolog. De l’autre, Burel Production est l’entité industrielle qui chapeaute les trois usines. Julien Burel préside la holding Fabien Burel, une SA dont le directoire intègre les trois directeurs généraux du groupe : David Guy, Gilbert Jouan et Michel Prud’homme. Le groupe emploie 250 personnes et fabrique 4000 machines par an.
Malgré quatre semaines de fermeture au printemps l’an dernier, l’entreprise a tenu bon : « Nous réalisons 50 millions d’euros (M€) de chiffre d’affaires, dont un tiers à l’export vers 50 pays, détaille Julien Burel. Pour l’exercice 2020/2021, qui va se clôturer fin juillet, nous devrions atteindre les 55 M€, dont 35% à l’export. Nous avons pour objectif de parvenir à 70 M€ à l’horizon 2025, dont 50% à l’export. »
Pour tenir cet objectif, le groupe lance un nouveau programme d’investissements : « En 2010, nous avons consacré 20 M€ à la nouvelle usine, rappelle Julien Burel. Nous lançons un nouveau programme de 5 M€ sur trois ans. L’usine de Fontenay-sur-Eure va recevoir une nouvelle unité de grenaillage et de peinture pour un montant de 1,7 M€. A Châteaubourg, nous allons aussi changer l’unité de grenaillage, acheter un nouveau robot de soudure et agrandir les locaux. Un bâtiment de 1600 m² va être construit. Dans ce « Technical Center », 1200 m² vont être réservés à un centre de pièces détachées. Le reste abritera des espaces pour la formation réseaux et le service aux clients. L’espace libéré au sein de l’usine va nous permettre d’augmenter notre production d’outils de travail du sol. »
Toujours pour tenir leur objectif, Burel Production et Burel Solutions entendent suivre les évolutions technologiques et les attentes sociétales : « Nous consacrons 5% du chiffre d’affaires en recherche & développement. Châteaubourg dispose d’un centre de recherche et chaque usine a un bureau d’études, complète David Guy, directeur général de Burel Solutions depuis le début de l’année. Nous disposons en outre d’une ferme en Loire-Atlantique, où sont dispensées des formations à l’agronomie et à la transition agroécologique. La Commission européenne a fixé des objectifs en termes de réduction des engrais, des produits phytos et d’évolution des surfaces en agriculture biologique. Nous avons tout un panel de solutions qui permettent de s’adapter à ces attentes. De plus, nous élargissons notre offre avec des déchaumeurs à disques et, prochainement, des scalpeurs. »
Le groupe part aussi à la conquête de nouveaux marchés. Ses trois principaux clients à l’export sont actuellement le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Pologne. De nouveaux partenariats ont été conclus en Norvège, Espagne, Finlande, Islande, Autriche, Croatie.
Un logo « Farming together » apparaît aussi aux côtés des trois marques. « Nous n’avons pas pu participer à aucun salon depuis un an. Cette chaîne Youtube est un nouvel outil pour communiquer sur nos produits et sur les agriculteurs qui les utilisent. Nous souhaitons aussi contribuer à limiter l’agri-bashing et communiquer positivement auprès du public. Une équipe est dédiée à cette activité. Elle effectue un reportage par semaine, qui est mis en ligne le samedi matin. Nous avons actuellement 15 000 abonnés à la chaîne. »
Quelques autres annonces ont par ailleurs été faites durant le point presse réalisé en visio-conférence. Sulky abandonne la couleur rouge sur certaines parties de ses machines. Celles-ci sont désormais grises et bleues. Enfin, compte tenu du contexte pandémique, l'entreprise a décidé de ne pas exposer au prochain salon Agritechnica.  
    

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