Jusqu’à présent, le service de géo-positionnement PLM RTK+ proposé par New Holland se basait sur les programmes militaires russes Glonass et américains GPS. En se branchant sur les émissions des satellites Galiléo sous contrôle civil, il espère réduire les risques de défaillance et de dégradation des signaux, mais aussi renforcer ses performances dans des zones difficiles, à proximité de haies, des bâtiments ou des reliefs. Aujourd’hui 22 satellites de 700 kg gravitant sur une orbite moyenne à 23 000 kilomètres de la terre sont déjà opérationnels. A l’horizon de 2030, la constellation devrait compter une trentaine d’engins spatiaux dont six de réserve. Leurs signaux fournissent une précision horizontale de 4 m à l’horizontale et de 8 m à la verticale. Le traitement par les 20 serveurs de calcul de correction et sa diffusion auprès des 172 balises RTK déployés par New Holland en France aboutit à une précision de 1,5 cm en horizontal et 2 cm en vertical suffisante pour guider des machines agricoles ou à l’enregistrer des données parcellaires.