Le début d’année s’annonce prometteur pour Exel Industries qui a communiqué fin janvier un chiffre d’affaires de 200,1 millions d’euros (M€) au premier trimestre de l’exercice 2023-24. Celui-ci s’affiche en hausse de +8,1 % par rapport à l’an dernier (185,1 M€ en 2022-23). Elle est principalement portée par la croissance dans l’arrachage de betteraves (+7,6 M€, soit +39%) ainsi que l’industrie (+8,1 M€, soit +12,9%).
Pulvérisation agricole : un maintien de l’activité
L’activité de pulvérisation agricole continue à représenter la majorité des recettes avec 90,9 M€ générés, soit 45 % du C.A. En hausse de 2,1 % par rapport à l’exercice précédent, ce bon résultat s’explique par des hausses de prix passées régulièrement depuis 2022. L’activité pâtist néammoins de nouvelles perturbations logistiques apparues au premier trimestre 2024, alors que le premier trimestre 2023 avait été dopée par un fort rattrapage dans les livraisons.
Arrachage de betteraves
L’activité continue sa progression portée par une demande dynamique sur les machines neuves, d’occasion et les pièces détachées. Les ventes en 2023-24 proviennent principalement d’Europe de l’Ouest : France, Allemagne et Pologne.
Industrie
Dans la pulvérisation industrielle, le groupe réalise un excellent premier trimestre (71 M€). La raison ? Une croissance solide de l’activité sur les marchés asiatiques, faisant suite à la livraison de projets importants dans la haute viscosité et l’électrostatique (automobile). En Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, les ventes ont également été favorables.
Loisirs
L’activité Jardin a vu ses volumes de ventes se rétracter au premier trimestre 2024. La firme explique ce constat par un certain attentisme des distributeurs dans un contexte où le marché a baissé par rapport aux dernières années, avec une météo peu propice aux ventes en 2023 et un pouvoir d’achat sous tension.
Quid de l’année 2024 ?
Malgré une baisse continue des cours des matières premières agricoles, le carnet de commandes se maintient pour la pulvérisation agricole, grâce aux salons en Europe. Aux États-Unis, bien que le revenu soit en baisse, il reste bien supérieur aux années précédentes.
Côté arrachage de betteraves, le cours du sucre à des niveaux très élevés devrait continuer de soutenir le marché des machines neuves.
« La demande soutenue pour nos produits nous permet d’avoir un carnet de commandes toujours bien orienté, quoique moins long que l’an passé. Dans les conditions macroéconomiques actuelles, la situation géopolitique incertaine et face au reflux des prix des matières premières agricoles, le groupe demeure toutefois attentif aux évolutions de ses marchés », conclut Daniel Tragus, directeur général du groupe.
