Les exercices 2021-2022 pendant lequel Pöttinger s’était félicité une spectaculaire hausse de son chiffre d’affaires de 25 % pour un montant de 506 millions d’euros (M€) puis, en 2022-2023, où il s’était engagé dans une nouvelle accélération de 27 % (641 M€) sont à classer du côté des bons souvenirs pour lui. Le repli de la demande au niveau mondial a obligé le constructeur autrichien à accepter un repli de 23 % de son chiffre d’affaires et à redescendre au-dessous de la barre des 500 millions d’euros, à 491 M€. Il précise toutefois qu’il est parvenu à maintenir ses parts de marché au niveau mondial ainsi que son remarquable taux d’exportation de 90 %. Son premier marché mondial reste l’Allemagne. Elle représente 18,2 % de son chiffre d’affaires et elle est suivie de la France (17,1 %), puis de l’Autriche (10,4 %). Dans ce contexte de marché difficile, Pöttinger a entrepris d’envisager différentes marges de progression. L’une d’entre elles réside dans les ventes de ses matériels de semis où du travail du sol. Celles-ci pourraient en effet mieux s’équilibrer avec celles de ses autochargeuses et équipements de fenaison pesant pour près des deux tiers de son chiffre d’affaires. Pour cela, il a apporté des améliorations à plusieurs de ses produits et est arrivé sur le segment des semoirs monograines grâce à la reprise de l’italien Matermacc en 2022. Les pièces d’origine représentent une autre activité d’avenir. Avec 118 000 livraisons, elles ont atteint cette année les 65 M€ et ont progressé de 6 %. Enfin, le constructeur s’est attaché à rendre son outil de production plus efficace. Il estime que l’application des principes Kaizen lui a permis d’identifier 7 493 améliorations et d’économiser près de 9 M€. Avec 5 usines dans le monde (deux en Autriche, une en Allemagne, une en Tchéquie et une en Italie), Pöttinger compte un effectif de 2 216 salariés dans le monde.
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