Pulvérisation  Kuhn veut fermer son usine de Loire-Atlantique

Avant d'être reprise par Kuhn en 2008, l'usine de Chaumes-en-Retz avait bâti sa réputation avec les pulvérisateurs Blanchard et avait participé à la création d'Artec (image d'archive prise en 2006).
Avant d'être reprise par Kuhn en 2008, l'usine de Chaumes-en-Retz avait bâti sa réputation avec les pulvérisateurs Blanchard et avait participé à la création d'Artec (image d'archive prise en 2006). (©B.S.)

Kuhn aimerait déplacer la production de son usine de pulvérisateurs de Chaumes-en-Retz.

Kuhn-Blanchard, la filiale du groupe Kuhn spécialisée en pulvérisation, a commencé à consulter les représentants de la cinquantaine de salariés de son usine de Chaumes-en-Retz (Loire-Atlantique). Elle les a informés de son projet de déplacement de la production vers son site MGM de Monswiller (Bas-Rhin). Ce déménagement que le constructeur présente comme nécessaire pour assurer la pérennité de l’activité dans les conditions actuelles de marché, conduirait à la fermeture de cette usine à l’histoire plus que centenaire. Intégrée en 2008 dans le groupe Kuhn, elle puise ses origines dans un atelier de mécanique agricole fondé en 1893. À partir de 1920, elle a commencé à construire sous la marque Blanchard des pulvérisateurs adaptés aux besoins d’une clientèle locale de maraîchers et de viticulteurs, puis a conquis les exploitations de polyculture-élevage. Au fil des années, la réputation de ses produits en a fait la marque de pulvérisateurs préférée à l’ouest de la France. À partir de 1994, l’arrivée et le succès des modèles traînés Atlantique lui ont permis de s’implanter commercialement sur l’ensemble de notre pays puis, à partir des années 2000, de s’ouvrir vers des horizons européens. En parallèle, le constructeur s’était constitué une gamme particulièrement diversifiée au point de devenir leader en France sur les activités espaces verts, nettoyage de bâtiments et désinfection en industrie. Il avait également mis un pied dans les automoteurs de pulvérisation en entrant, au moment de sa création, à hauteur de 25 % dans le capital du constructeur Artec. Après leur arrivée chez Kuhn, les produits de Chaumes-en-Retz ont bénéficié de la puissance commerciale et industrielle du groupe alsacien. Ils ont alors pris le relais de gammes issues des fabrications Nodet et Audureau. La société Kuhn-Blanchard précise qu’elle veut mettre en place des mesures d’accompagnement des salariés vers un nouveau projet professionnel dans le groupe ou en dehors.

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