Taillé pour la grande culture
Après des mois de teasing, l'Alsacien Kuhn a enfin présenté son prototype de tracteur autonome baptisé « Karl ». Son objectif ? Pallier le manque de main-d’œuvre récurrent dans les exploitations. Pour cela, le véhicule se dote de capteurs LiDAR et d’un GPS, avec une précision RTK, pour évoluer en toute autonomie, et ce, de jour comme de nuit.

Un moteur thermique de 175 ch
Le Karl se chausse de chenilles d’origine Camso animées par des moteurs électriques. Ceux-ci sont alimentés, via une génératrice, par un bloc thermique à quatre cylindres d’une puissance de 175 ch. Celle-ci fournit également l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de l’outil attelé. Le constructeur annonce une autonomie de 8 à 12 heures, selon l’utilisation.

Alimentation électrique des outils
Le Karl est pour l’instant couplé à une herse rotative électrique de 2,5 m, appelée « HR 2520 e ». Le tracteur, équipé de cet outil et d’un rouleau frontal, atteint 8 t sur la balance. Deux prototypes dotés de cette herse tournent déjà dans les parcelles des environs de Saverne, en Alsace. La marque prévoit de déployer d’autres outils, tels que des broyeurs ou des semoirs.

100 % autonome au champ
Une fois la parcelle arpentée, l’opérateur crée une mission de travail, dépose le Karl au champ et règle ses outils. Dès l’instant que l'ordre est lancé, le véhicule effectue sa tâche en sécurité grâce à des automatismes. Un capteur disposé dans le rouleau ainsi que la surveillance de la consommation de la puissance de la herse rotative permettent de prévenir les bourrages. Les réglages de l’outil s’opèrent à l’aide de vérins électrohydrauliques.

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