Un quatre-cylindres Yanmar
Pour motoriser son nouveau MLT 841, Manitou fait désormais appel au motoriste japonais Yanmar, en remplacement de John Deere. Ce quatre-cylindres de 4,6 L développe une puissance maximale de 141 ch. Il satisfait à la norme antipollution Stage V grâce à l’utilisation d’une vanne EGR, d’un filtre à particules (FAP), d’un dispositif de réduction catalytique sélective (SCR) avec injection d’Adblue ainsi qu’un catalyseur d’oxydation diesel (DOC). L’ensemble des éléments de dépollution prennent place sous le capot moteur pour ne pas gêner la visibilité. Le moteur s’alimente en air frais par l’intermédiaire d’un préfiltre autonettoyant dont la position a été reculée par rapport aux générations précédentes pour limiter son encrassement. Il se positionne transversalement et se fixe directement sur le châssis pour favoriser un accès aisé lors de l’entretien. Le bloc de refroidissement prend place vers l’avant du compartiment. Il profite d’une inversion automatique du ventilateur toutes les trois minutes.


Une trappe devant les radiateurs permet d’évacuer facilement les saletés qui seraient venues se coller sur les échangeurs.

Un nouveau poste de conduite simple à utiliser
1 – Le joystick JSM, solidaire de l’accoudoir, regroupe les fonctions du bras, du sens d’avancement et de la transmission.
2 – Cette molette assure la navigation dans l’ordinateur de bord.
3 – Les boutons, repérés par couleur, peuvent être déplacés dans les différents emplacements de la cabine selon les besoins.
4 – L’ordinateur de bord regroupe toutes les informations de fonctionnement. Il affiche la ou les caméras, jusqu’à trois, équipant l’engin.
5 – Le rétroviseur de droite se règle électriquement.
6 – La colonne de direction s’ajuste en profondeur et en inclinaison.
7 – Le siège du modèle d’essai, en finition Elite, profitait d’un amortissement basse fréquence à air.


Un convertisseur de couple avec 5 vitesses
Pour se déplacer, le chariot télescopique Manitou MLT 841 fait appel à une transmission à convertisseur associée au module M-Shift. Il dispose ainsi de cinq vitesses en marche avant et trois en arrière. Sa vitesse de déplacement maximale atteint 40 km/h. Le passage d’un rapport à l’autre s’effectue automatiquement ou par un appui sur les boutons + ou – positionnés sur le joystick multifonction. Une fonction inching est activable permettant de débrayer la transmission lors de l’appui sur la pédale de frein avant l’activation du freinage. Le chariot télescopique s’équipe, selon sa finition, d’un accélérateur à main et d’une butée de vitesse maxi. Il dispose de quatre modes de direction : deux ou quatre roues directrices, marche en crabe avec ou sans direction sur les quatre roues.


Un circuit hydraulique à débit variable
Manitou dote son engin d’un circuit hydraulique avec une pompe load sensing dont le débit atteint 200 L/min. Grâce aux distributeurs flow sharing, plusieurs commandes peuvent être actionnées simultanément. La machine dispose d’un réservoir d’huile de 141 L. Elle reçoit une ligne hydraulique pour la 3e fonction sur le bras associée à un bouton de décompression. Ce dernier prend place sur le support de clignotant. En cabine, le conducteur ajuste le débit hydraulique afin d’adapter la machine aux besoins. A l’arrière, le chariot télescopique reçoit, en option, jusqu’à deux distributeurs à double effet. Selon le niveau de finition, il s’équipe, en option ou de série, de nombreux systèmes d’assistance à conduite. Le Quicklift assure la sortie simultanée du télescope lorsque le conducteur actionne la montée du bras, facilitant ainsi les travaux d’empilement. La fonction Bucketshaker permet de secouer l’outil lors du bennage pour décoller du fumier par exemple. Le Return to Load, pour sa part, mémorise une position de l’accessoire, simplifiant le chargement de vrac au godet.

