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Publi-rédactionnel Quand le numérique favorise les bonnes pratiques sur le terrain

L’enjeu ne concerne pas seulement la maîtrise des coûts de production ou l’amélioration des rendements : la révolution digitale à l’œuvre dans le monde agricole apparaît chaque jour un peu plus comme un moyen de relever le défi de la transition agro-écologique. Panel de solutions innovantes au service d’une agriculture décarbonée, représenté par les start-ups et exposants de la prochaine édition SIMA 2022, du 6 au 10 novembre à Paris-Nord Villepinte.

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L’analyse des données produites à chaque instant de chaque chantier sur le terrain favorise la mise en place de pratiques vertueuses, que ce soit pour les agriculteurs, les organismes de conseils ou les groupements coopératifs. L’application Feed’it(1), développée par Antoine Grizou et Guillaume Cecchini, par exemple, facilite le déploiement de la certification environnementale HVE. « S’engager dans la démarche peut décourager, note Antoine Grizou. Avec Feed’it, on peut en quelques clics effectuer un pré-diagnostic d’éligibilité. L’utilisateur peut voir où il se situe, ce qu’il lui reste à mettre en place. » L’application s’utilise aussi pour les éco-régimes de la Pac. « Sur le même principe, j’aurai rapidement connaissance des efforts à fournir pour en bénéficier. Sur le plan environnemental, c’est l’assurance de renforcer les bonnes pratiques. »

Réduire ses émissions de gaz à effet de serre grâce à la data

Interfacé à la plateforme logicielle MyEasyFarm(2), le module MyEasyCarbon(3), traite des données issues de 25 sources différentes mais propres à son exploitation. Objectifs : établir un diagnostic, définir un plan de réduction des émissions de CO2 et calculer automatiquement les crédits carbone. « Cela permet de simuler les réductions d’émissions en fonction des changements de pratiques, indique François Thiérart, son créateur. MyEasyCarbon est le premier outil du genre certifié par Bureau Veritas pour la méthode label bas carbone grandes cultures. Sa mise en application permettrait à un céréalier de réduire ses émissions d’une tonne par an et par hectare. »

L’intelligence embarquée, pour limiter les intrants et apporter la juste dose

Côté machinisme, la norme Isobus permet aux tracteurs de communiquer avec des équipements de plus en plus précis, pour réduire à l’essentiel les doses d’intrants et limiter leur impact sur l’environnement.

Développé par une start-up française, CarbonBee Agtech(4) est une caméra intelligente au service du désherbage de précision. Son capteur, doté d’une intelligence artificielle, reconnaît les adventices et déclenche en quelques millisecondes une pulvérisation localisée. Sur l’itinéraire d’un maïs, la diminution des traitements herbicides est évaluée à – 60 %.

Pour gérer ses épandages à l’échelle intra-parcellaire, « scanner » le sols peut désormais être réalisée en même temps que le passage d’un outil : c’est ce que propose le Cenius-TX Zone Finder(5) d’Amazone, un module de télémétrie qui cartographie les sols en temps réels lors du passage du déchaumeur.

Des robots experts en désherbage, autonomes en énergie...

Quant aux robots, la filière des cultures légumières spécialisées y a de plus en plus recours ; les grandes cultures devraient suivre. Les enjeux sont multiples : moindre recours au désherbage chimique, respect des sols, passage aux énergies décarbonées.

« Les robots peuvent accompagner les changements de pratiques, indique Gwendoline Legrand, co-directrice du Forum International de la Robotique Agricole (FIRA)(6), avec des solutions mécaniques ou de pulvérisation de précision, et maintenant grâce à l’utilisation de lasers ou de lumière condensée pour détruire les adventices de manière ciblée, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle et le machine learning. »

...et dont le poids peu important limite le tassement des sols

Les robots représentent aussi un moyen immédiat de limiter l’émission de gaz à effet de serre. Le Farmdroid FD20(7) est ainsi alimenté par des panneaux solaires capables de produire et stocker de l’électricité dans deux batteries pour lui permettre de fonctionner 24 heures sur 24. « Son autonomie énergétique fait qu’il ne produit aucune émission directe de CO2 quand il travaille », pointe Niek Jansingh, gérant de la société Stecomat qui le distribue.

Son poids de seulement 900 kg limite aussi le tassement. Peut-il être complémentaire de l'agriculture de conservation des sols ? « Le Farmdroid nécessite une préparation fine du sol pour travailler. On peut cependant imaginer détruire les couverts avec une fraise rotative qui les scalpent et les enfouissent afin qu’il n’y ait plus de résidus en surface », suggère Niek Jansingh.

Le numérique et la robotique agricole, thématique phare du SIMA 2022

A travers son nouvel espace SIMA TECH, son village Start-up et son village de la robotique agricole by FIRA, le SIMA vous apporte des solutions concrètes aux problématiques de l’agriculture d’aujourd’hui mais également les technologies et pratiques de demain.

Ne manquez pas la prochaine édition du SIMA renouvelé, du 6 au 10 novembre 2022 et obtenez dès à présent votre badge visiteur.

 

https://stecomat.com/farmdroid/ 

(1) https://www.feed-it.io/

(2) https://www.myeasyfarm.com/

(3) https://www.myeasycarbon.com/

(4) https://carbonbee-agtech.fr/

(5) https://www.amazone.net/fr/service-assistance/espace-medias/communiques-de-presse/archive-presse-2019/cenius-2tx-zonefinder-avec-exatrek-110468

(6) https://www.fira-agtech.com/c/fira

(7) https://stecomat.com/farmdroid/

 

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