Sursemis prairie Redonner vie aux prairies grâce au semoir Vredo Agri-Twin
Regarnir une parcelle dépérie par la sécheresse, c'est possible avec le semoir Vredo...
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L’ETA SARL Jeanningros, située à Avoudrey, dans le Haut-Doubs, propose une prestation de sur-semis afin de regarnir les prairies. Pour y parvenir, elle utilise un semoir spécifique, du constructeur néerlandais Vredo, capable de travailler en direct sur une parcelle déjà enherbée ou sur chaume.
Regarnir une parcelle dépérie par la sécheresse ou augmenter le rendement fourrager d’une prairie en place, telle est la capacité du semoir Vredo Agri Twin. L’entreprise de travaux agricoles SARL Jeanningros, basée à Avoudrey, dans le Doubs, l’utilise depuis trois ans.
« Nous travaillons sur notre département et dans le Jura, une région recouverte de prairies pour l’alimentation des vaches produisant du lait pour les fromages AOP Comté, Morbier ou Mont d’Or. Pour les agriculteurs, le foin représente la ration de base de leurs troupeaux. Ils souhaitent optimiser le rendement de leur prairie, et nous leur apportons la solution du sur-semis », explique Pierre Vieille, salarié de l’ETA.
Le semoir, d’un poids à vide de 4,5 t, est attelé habituellement à un tracteur John Deere doté du guidage par GPS. Le jour de notre visite, un Fendt 716 assurait la prestation. La largeur de travail du Vredo, une fois celui-ci déplié, atteint 5,8 m. Le semoir se compose de 78 doubles disques ouvreurs, d’une quarantaine de centimètres de diamètre, espacés de 7,5 cm. Derrière, un rouleau packer en fonte assure le rappui entre les sillons. Cette technique évite de trop tasser et d’enfoncer profondément la graine, tout en assurant un bon contact de cette dernière avec le sol afin de favoriser la germination.
« Il est important de bien régler la profondeur de semis grâce au troisième point hydraulique. À chaque début de chantier, j’avance de quelques mètres, puis je descends vérifier que la graine ne soit pas semée trop en profondeur », précise le chauffeur.
En effet, cette dernière doit rester non loin de la surface afin de germer rapidement et de se développer convenablement. Des patins, positionnés entre les disques, maintiennent une profondeur de semis constante.
Un semoir simple
Le mélange de graines est stocké dans une trémie de 420 L. La distribution, formée d’un rouleau à cannelures, est entraînée mécaniquement par une roue squelette positionnée derrière le semoir. La soufflerie, alimentée par l’hydraulique du tracteur, assure le transport pneumatique de la semence vers les disques. Des tuyaux l’acheminent via plusieurs têtes de répartition. La graine tombe ensuite par gravité dans le sillon.
« Nous avons ajouté un semoir Delimbe afin d’épandre de l’antilimace. Cela sécurise la culture après germination. » Pour le suivi du relief du sol, les doubles disques sont libres dans l’axe vertical stabilisé par des ressorts. « Nous adaptons la vitesse d’avancement selon l’état de surface de la parcelle. Plus le sol est dur, moins nous roulons vite, autour de 6 km/h. Dans un sol frais, les disques pénètrent plus facilement, et nous pouvons nous déplacer au-delà de 8 km/h. »
Pour un sur-semis d’une prairie, la dose à l’hectare est comprise entre 20 et 25 kg. Elle atteint les 35 kg dans le cas d’une parcelle dégradée.
« Nous écoutons les besoins de nos clients, et nous ajustons les quantités de semis. Chaque année, nous réalisons 300 ha. Cette saison, je pense que nous allons en faire plus, car les sols sont secs dans la région et, en un mois, nous avons déjà réalisé 100 ha de prestation. »
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