En plus de sa trémie principale compartimentée avec une répartition 60/40 %, le constructeur propose désormais d’ajouter deux petites cuves supplémentaires. Celles-ci, greffées à l’arrière du semoir, proposent une capacité de 500 litres chacune, avec une distribution électrique et une distribution individuelle. Les points de chutes entre les 4 distributions sont configurables, au niveau de la dent de fissuration, des éléments semeurs et à présent au niveau de la herse de recouvrement, selon les besoins et les stratégies d’implantation décidées par l’agriculteur.
Bon en avant de la technologie
Le pilotage de la machine s’effectuera à présent au travers d’un terminal tactile et de modules 100 % maison. Si ce dernier est encore filaire, le fabricant espère pouvoir assurer une communication Wi-Fi entre le terminal et son outil dans de cours délais afin de se débarrasser des câbles. Le semoir est désormais compatible avec le Load-Sensing pour son hydraulique. L’utilisation d’une pompe à débit variable permet d’utiliser jusqu’à 35 % de puissance en moins annonce le fabricant. Si le tracteur n’est pas équipé, le bloc hydraulique de la machine peut tout de même transformer le circuit en créant lui-même son débit variable.
Côté agriculture de précision, les distributions électriques donnent accès à la modulation de dose intra parcellaire. Celle-ci peut être pilotée via une cartographie afin d’adapter les différentes doses en fonction de la position GPS. En outre, le constructeur propose de régler automatiquement la profondeur de travail. Un capteur positionné au niveau de la dent de fissuration mesure le taux d’humidité et de PH dans le sol afin de modifier en continu le réglage de la profondeur de semis et de travail. Ce réglage peut également être effectué manuellement depuis la cabine grâce à des vérins électriques sur les éléments semeurs. La profondeur de travail peut, elle aussi, être pilotée via une cartographie si l’utilisateur ne souhaite pas utiliser le capteur.
Des options en plus
En option, les agriculteurs peuvent désormais équiper le semoir MZuri d’un module d’incorporation de digestat au niveau de la dent de fissuration. Le semoir est ainsi attelé à l’arrière d’une tonne pour enfouir les effluents et semer en un seul passage.
Pour le semis de précision de cultures en rangs, le constructeur propose désormais de nouveaux éléments semeurs pour remplacer les Xzact. Ces derniers s’inspirent du fonctionnement des semoirs monograines classiques. Ainsi, le Pro-til n’utilise plus une dent mais un disque pour créer le sillon et y déposer la graine. L’élément se compose d’une trémie individuelle, de deux roues crantées dégagent les résidus avant le point de chute et de deux autres roues qui referment le sillon en pinçant la terre.
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