Polaris Ace : mix réussi du quad et du SSV
À mi-chemin entre le quad et le véhicule léger SSV, le Polaris Ace se révèle aussi ludique qu'utilitaire. Comme le Ranger de la marque américaine, il se pilote avec un volant et des pédales qui rendent sa prise en main instantanée. Cet engin monoplace, doté d'un arceau et une ceinture trois points pour évoluer en toute sécurité, présente le gabarit d'un quad et se faufile partout.
Le nouvel Ace de Polaris, avec son arceau et son volant, est un engin monoplace de conception originale qui séduit rapidement. Nous l'avons constaté en le confiant pour quelques tours de roues à Christophe Coste et Patrick Raynaud, directeur et chef de culture du domaine viticole de Régusse, à Pierrevert, près de Manosque, dans les Alpesde- Haute-Provence.
Ces deux responsables n'avaient jamais conduit de quad et n'ont pourtant éprouvé aucune difficulté à prendre en main cet utilitaire. « L'accès à bord est facile et il est aisé de trouver sa position grâce au siège ajustable en profondeur et au volant réglable en inclinaison, souligne Christophe Coste. Pas de difficulté non plus pour partir avec ! La conduite est comparable à celle d'une voiture à boîte automatique. Et l'arceau renforce le sentiment de sécurité. » L'allure du Polaris se contrôle avec la pédale d'accélérateur. Une seconde pédale, celle de frein, suffit à l'immobiliser.
« Pour les novices, la phase de découverte est beaucoup plus courte qu'avec un quad, remarque Éric Carlini, formateur officiel chez Polaris. Il n'y a en effet pas besoin de s'interroger sur la fonction des deux leviers sur le guidon et de la pédale au pied droit ou encore de comment mettre les gaz ! Avec l'Ace, comme avec notre SSV Ranger, le pilote se contente de tourner le volant, d'engager le rapport de transmission et d'accélérer ou de freiner. Il doit juste auparavant ne pas oublier d'appuyer sur la pédale de frein pour désactiver l'antidémarrage et mettre en route le moteur. »
Le conducteur, maintenu dans le siège par une ceinture trois points, comparable à celle d'une voiture, évolue en toute sécurité. « Les motards installés au guidon d'un quad ont malheureusement tendance à poser le pied à terre pour tenter de stabiliser l'engin dans les situations difficiles. Cette réaction particulièrement dangereuse ne peut, par exemple, pas se produire avec le nouvel utilitaire », note le formateur. En plus d'être harnaché, le pilote est protégé en cas de renversement par l'arceau tubulaire ROPS (homologation contre le retournement). De nombreux utilisateurs apprécieront également que le casque soit conseillé mais pas obligatoire.
« Le conducteur ne peut pas être éjecté ni écrasé par sa machine comme, malheureusement, cela arrive parfois avec un quad », précise Éric Carlini.
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