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Matériel Agricole Numéro 174
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Matériel Agricole Numéro 174 Février 2012,
Kubota Rachat Rachat de Kverneland Sur le vif 5 ,
Kverneland Rachat Rachat par Kubota Sur le vif 5 ,
Claas Moissonneuse-batteuse Record de battage - Lexion 770 Sur le vif 4 ,
Noremat Broyeur déchiqueteur Valormax T (Tana) Nouveautés 6 ,
Noremat Broyeur déchiqueteur Valormax N40-120 Nouveautés 6 ,
Fortschritt Presse moyenne densité K464 Nouveautés 6 ,
Reck Mixeur à lisier 9 mètres de long Nouveautés 6 ,
Mercedes-Benz Camion Zetros Nouveautés 7 ,
Hamm Rouleau compresseur modèle 3412 pour tas d'ensilage Nouveautés 7 ,
Kuhn Remorque mélangeuse à vis verticale Profile 470 et 670 Nouveautés 8 ,
Kuhn Faucheuse à tambours Frontale PZ321 F Nouveautés 8 ,
Kuhn Faucheuse à tambours Combinaison av/ar - PZ960 Nouveautés 8 ,
Kuhn Désileuse automotrice SPW14 Compact Nouveautés 8 ,
Agram Epandeurs d'engrais Jet Ferti 18, 24, 32 et 32Mega Nouveautés 8 ,
Anderson Presse à balles rondes Modèle spécial Biomasse Nouveautés 8 ,
JF-Stoll Faucheuse Portée GXS 3605 Nouveautés 8 ,
Matrot Arracheuse à betterave Intégrale Kroma Salon 10 ,
Matrot Arracheuse à betterave Automotrice Magister Salon 10 ,
Franquet Arracheuse à betterave Traînée TE6 Salon 12 ,
Kleine Arracheuse à betterave Intégrale SF 10-2 et Beetliner 18,30 et 40 m3 Salon 12 ,
Agrifac Arracheuse à betterave Intégrale Big Six Salon 12 ,
Grimme Arracheuse à betterave Traînée Rootster 604 Salon 13 ,
Grimme Arracheuse à betterave Intégrale Rexor 620 Salon 13 ,
Grimme Arracheuse à betterave Intégrale Maxtron 620 Salon 13 ,
Gilles Arracheuse à betterave Portée AD-49 + débardeuse RB640 Da ou DL Salon 13 ,
Moreau Arracheuse à betterave Intégrale Xerris Salon 14 ,
Moreau Arracheuse à betterave Automotrice Lexxis Salon 14 ,
Holmer Arracheuse à betterave Intégrale Terra Dos T3 Salon 14 ,
Ropa Arracheuse à betterave Intégrale Euro Tiger V8-4 Salon 16 ,
Vervaet Arracheuse à betterave Intégrale Beat Eater 617 Salon 16 ,
Vervaet Arracheuse à betterave Intégrale Beat Eater 625 Salon 16 ,
Mitas Pneumatique Agriterra 03 600/65 R30,5 Nouveautés 18 ,
BKT Pneumatique Test Agrimax Fortis Nouveautés 18 ,
Fliegl Remorque Assistance électrique à la traction Nouveautés 18 ,
Firestone Pneumatique DT23 - IF 850/75 R42 Nouveautés 19 ,
Continental Pneumatique SVT CHO - 800/70 R32 Nouveautés 19 ,
Firestone Pneumatique Application iPhone pour le gonflage Nouveautés 19 ,
Fendt Tracteur 209 Vario Essai 20 ,
Fendt Chargeur frontal 3x65 Essai 29 ,
Agicut Broyeur à axes verticaux Starcut 500 Plate-forme 34 ,
Desvoys Broyeur à axes verticaux Semi-porté BSP 600 Plate-forme 36 ,
Gyrax Broyeur à axes verticaux G5400 Plate-forme 38 ,
Payen Direct Broyeur à axes verticaux PB 6000 Plate-forme 40 ,
Rousseau Broyeur à axes verticaux BGL 620 Plate-forme 42 ,
Schulte Broyeur à axes verticaux FX 520 Plate-forme 44 ,
Suire Broyeur à axes verticaux Turbogyr 6400 TR 5 Pro 8 roues Plate-forme 46 ,
Woods Broyeur à axes verticaux BW 240 HD Plate-forme 48 ,
Fendt Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 52 ,
Massey Ferguson Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 54 ,
Valtra Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 55 ,
Argo France Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 56 ,
Landini Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 56 ,
McCormick Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 56 ,
Claas Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 58 ,
Case IH Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 59 ,
New Holland Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 60 ,
John Deere Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 61 ,
Kubota Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 62 ,
Same Deutz-Fahr Tracteur Immatriculations 2011 Dossier 63 ,
Agco Rachat Achat de Santal Equipamentos Actualités 64 ,
Alliance Pneumatique Résultats 2011 Actualités 65 ,
Claas Entreprise Résultats 2011 Actualités 65 ,
Claas Entreprise Centre essai dans la Sarthe Actualités 65 ,
Claas Entreprise Filiale en Chine Actualités 65 ,
JCB Entreprise Musée de Rocester (Royaume-Uni) Actualités 66 ,
le magazine 100 % machinisme
N° 174 - février 2012
issn 1267-7000 - 5,50 euros
Les immatriculations
de tracteurs en 2011
Dossier exclusif
Salon
Betteravenir
L'intégrale attitude
Fendt
209 Vario
Un petit
nerveux
Plate-forme
Le broyage
grand format
C'est reparti !
Essai
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Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 3
4 Sur le vif
Claas : une Lexion 770 pulvérise le record
de battage
Opération paille : succès de la solidarité
Kubota, CNH, Chery : Kverneland a fait monter les
enchères
6 Nouveautés
Noremat : des broyeurs de gros gabarit
Reck : un mixeur à lisier longue portée
Mercedes-Benz : le Zetros version agricole
Hamm : l'ensilage au rouleau compresseur
Kuhn : des bols de petit gabarit
Anderson : une presse à biomasse
JF-Stoll : une faucheuse bien suspendue
10 Salon Betteravenir
L'intégrale attitude
18 Nouveautés pièces et équipement
BKT : des pneumatiques comparables
Fliegl : une remorque à assistance électrique
Firestone : le plus gros pneu agraire du monde
Continental : la basse pression dans le gabarit
20 Essai
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DRTJM
64 Actualités
Agco : des machines pour la canne à sucre
Marché 2012 : les experts sont optimistes
Claas : records de ventes
Alliance Tire Group : montée en volume
JCB : ne m'appelez pas musée
Retrouvez
l'agenda
en page
64
76 Tracteurpool.fr
Les annonces de matériels agricoles d'occasion
82 Offres d'emploi
Sommaire
72 L'information dans les réseaux et parcours
74 Concession
Groupe Liderfarm (Sud-Ouest) : un libre-service puissant
Plate-forme 31
Les broyeurs à axes verticaux
Dossier exclusif 50
Le classement des marques au
palmarès des immatriculations 2011
Le point technique sur huit broyeurs à axes verticaux
travaillant entre 5 et 6,36 mètres de large.
Comme chaque année, les grands patrons des tractoristes,
interviewés en exclusivité, commentent leurs parts de marché
estimées par Matériel Agricole.
Concentré de la technologie Fendt,
le 209 Vario allie plusieurs atouts pour faire sa
place dans les cours de fermes d'élevage : gabarit
compact, moteur nerveux, bonne visibilité...
Fendt 209 Vario
Un petit nerveux
Sur le vif
4 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
L'estimation des parts de marché des tractoristes constitue,
chaque année, un moment fort pour la rédaction de Matériel
Agricole. Cette information comble l'absence de données
officielles par marque. Elle est le reflet des investissements en
matériels des agriculteurs. La livraison d'un tracteur neuf reste un
événement dans la vie de leurs exploitations agricoles. Son arrivée
traduit leur foi en l'avenir.
Dès le volume total d'immatriculations connu, l'équipe de journalistes
part à la rencontre des grands patrons pour leur demander de
commenter l'année écoulée, d'analyser
leur performance et de dévoiler
quelques lignes de leur stratégie.
Ces échanges nous permettent de
vous proposer un dossier complet
sur les immatriculations que vous
retrouverez en page 50 de cette
édition, une somme d'informations
exclusives, attendues par l'ensemble
des acteurs de la filière. Pour les
évaluations de 2011, les marques
s'accordent à dire que la courbe des
ventes de tracteurs a fait les montagnes
russes tout au long de l'année. Alors qu'il avait bien démarré,
le marché s'est effondré au printemps sous l'effet de la sécheresse
avant de reprendre de belles couleurs en fin d'année en raison des
prix élevés des matières premières agricoles. Au final, les ventes de
tracteurs en 2011 ont retrouvé les bons niveaux des années fastes,
en progression de plus 20 % en comparaison à la « petite » année
2010. Et le sourire affiché par les dirigeants des filiales montre bien
l'optimisme de ces acteurs de la filière. Cette ambiance tranche
étrangement avec la morosité économique actuelle.
L'agriculture n'a pas perdu son triple A.
Aurélien Groult
édito Février 2012
Dans ce numéro : un Encart régionalisé 4 pages SUL KY
Ah ah
agriculture !
Technologies. Agriculture
virtuelle
? Il était possible de prendre, de manière
virtuelle, les commandes de tracteurs
Deutz-Fahr et de machines Krone,
Pöttinger,
Vogel & Noot ou Horsch avec
le jeu Farming Simulator 2011. Il sera
désormais tout aussi aisé de s'imaginer
aux manettes d'engins Challenger, Fendt,
Valtra ou Massey Ferguson avec le jeu
concurrent Agriculture Simulator 2012.
Et, pour les amateurs de vies parallèles
exotiques, d'autres logiciels proposent de prendre les commandes d'une
grue (Crane Simulator), d'un train (Rail Simulator) d'un chariot de manutention
(Forklift Simulator) et même d'une benne à ordures (Garbage
Simulator). Le tout sans odeur, ni rémunération.
Le 1er septembre, dans le Lincolnshire (Royaume-Uni) une moissonneusebatteuse
Claas Lexion 770 équipée d'une coupe de 12 mètres a pulvérisé
le record de battage en récoltant 675,84 tonnes de grain en huit heures.
Claas. Record battu !
Paille. Succès de la solidarité
? Les syndicats agricoles FNSEA et JA ont fait leurs comptes. L'OpérationPaille
de l'été dernier a permis de mobiliser plus d'un million de tonnes
de paille et de fourrage. La gratuité des péages, les dérogations de transport
durant les week-ends et l'organisation de convois ferroviaires ont
participé à la réussite de l'opération. Les andains étaient négociés entre
20 et 25 euros la tonne.
est une revue mensuelle éditée par
CIP
8, rue Jules-César, 75012 Paris
site : www.comcip.com
AGRIICOLE
Principaux associés :
D. Bailly, G. de Lagarde, Y. Mangart, L. Seconda
Commission paritaire : 0911 T 88530
Dépôt légal : 1er trimestre 2012
Directeur de publication : Guy de LAGARDE
Abonnements :
Tél. : 01 40 92 70 56 - Fax : 01 40 92 70 59
Rédac tion :
e-mail sur le principe de : l.seconda@comcip.com
Tél. : 01 53 33 82 33 - Fax : 01 53 33 82 21
Directeur délégué : Luc SECON DA
Rédacteur en chef : David LAISNE Y
Rédacteur en chef adjoint : Aurélien GROULT
Rédacteurs :
Matthieu Schubnel,
Bernard SERP ANTIé
a par ticipé à ce numéro :
Dominique berger
Secrétaire de rédaction :
Jean-Baptiste CAPELLE
Création graphique : Éric TOUTOUS
Publicité :
Tél. : 01 53 33 82 30 - Fax : 01 53 33 82 21
Christophe LEC ACHÉ (c.lecache@comcip.com)
Prisca Boeuf (p.boeuf@comcip.com)
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Valérie Quivogne : 06 70 36 38 97
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Fax : 01 53 33 82 21
Patricia L AVOIE
Impr ession : BLG TOUL
ZI de la Croix-de-Metz, 54200 TOUL
Tél. : 03 83 65 20 50
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 5
L'offre publique d'achat du groupe
Kverneland, annoncée par Kubota
le 16 décembre, n'a pas attendu
longtemps pour se trouver des challengers.
À peine le Japonais avait-il
proposé de racheter l'intégralité des
actions du constructeur norvégien au
prix de 8,50 couronnes norvégiennes
l'unité que, le lundi 19, CNH, puis le
conglomérat chinois Chery Heavy
Industries, enchérissaient d'une couronne.
L'offre globale passait ainsi
d'un montant de 169 M€ à 188 M€.
Mais, le 21 décembre, l'actionnaire
principal de Kverneland, Umoe
AS, tuait le match en acceptant
de vendre à Kubota la totalité de
ses parts, c'est-à-dire 31,8 % du
capital, « de manière irrévocable et
inconditionnelle », à un nouveau prix
unitaire de 10,50 couronnes. Même
si les actionnaires peuvent réfléchir
jusqu'au 20 janvier pour vendre leurs
actions, il semble que constructeur
japonais dispose désormais d'un
sérieux avantage pour emporter
l'affaire. Ni Chery, ni CNH n'ont
surenchéri et les représentants de
Kverneland ont très vite choisi leur
camp. Dans un communiqué, Ingvald
Loyning, le P.-d.g. du groupe, se
réjouit : « Nous sommes heureux
que Kubota ait identifié les grands
atouts de notre entreprise et qu'il
souhaite continuer à les développer
avec nous. » Michel Tramier,
le directeur général de Kverneland
France, ajoute : « Nous tenons à
confirmer que cela constitue une
très bonne nouvelle pour l'ensemble
des équipes de notre groupe. Elles
ont initié ces deux dernières années
un redressement spectaculaire de
sa rentabilité, des investissements,
une prise de position remarquée
sur les marchés nouveaux et une
restructuration exemplaire de ses
usines et filiales de distribution. »
Il se félicite, par ailleurs, pour les
partenaires des réseaux Kverneland
et Vicon de l'arrivée d'un industriel
« sérieux, ambitieux et puissant ».
De son côté, pour rassurer les actionnaires
les plus hésitants, Kubota a
affirmé « ses intentions de laisser
Kverneland poursuivre ses activités
existantes, de ne pas introduire
de changements majeurs dans les
affaires de l'entreprise, ni d'en
déménager le siège, encore moins
d'affecter les activités de chacun des
membres du groupe ou de licencier
un quelconque employé, autrement
que dans le cours ordinaire des
activités ».
Des produits, des usines,
des marques, un réseau
Pour élaborer leur offre, les trois
prétendants auront certainement
évalué avec précision les quatre atouts
du groupe norvégien et la manière
dont ils étaient chacun capables de
les valoriser. Kverneland est, tout
d'abord, riche d'une gamme complète
de matériels agricoles modernes.
Ensuite, son outil industriel implanté
en Europe et en Chine a fait l'objet de
restructurations et d'investissements
récents. Il bénéficie par ailleurs d'un
portefeuille de marques, Kverneland,
Vicon, Rau, Taarup, Accord, respectées
sur les marchés européens. Enfin,
son réseau commercial lui a permis
de réaliser un chiffre d'affaires de
236 M€ sur les neuf premiers mois
de 2011.
Un accélérateur
de croissance
Pour Chery Heavy Industries,
Kverneland pouvait jouer un rôle
d'accélérateur dans la maîtrise de
technologies modernes et dans sa
conquête du marché chinois, puis
international. Il fait partie de ces
industriels chinois actuellement
en forte croissance. Il propose des
équipements maritimes lourds, des
matériels de TP et miniers ainsi que
des machines agricoles, notamment
des tracteurs et des moissonneusesbatteuses.
Pour CNH, l'arrivée des produits
Kverneland lui aurait permis de
franchir une nouvelle étape dans
sa stratégie de full liner. Elle lui est
particulièrement nécessaire pour se
développer sur ses réseaux les plus
concentrés, notamment en Amérique
du Nord. Il y avait déjà conclu avec
Kverneland un accord de fourniture
de matériels de fenaison.
Pour Kubota, l'achat de Kverneland
apparaît plutôt comme l'ébauche
d'une nouvelle stratégie. Son président,
Yasuo Masumoto, avait annoncé
en février 2011 son intention de
doubler ses ventes d'ici cinq ans et
de passer d'un chiffre d'affaires de
930 milliards de yens (8 Md€) à
2 000 milliards de yens (17 Md€).
L'accès à l'agriculture
européenne
Ce groupe japonais déploie une
large palette d'activités en moteurs,
en matériels de construction et d'espaces
verts ou en conduites d'eau.
Le machinisme agricole lui apparaît
essentiel dans son développement car
il le juge nécessaire à la satisfaction
des besoins alimentaires d'une population
mondiale en pleine croissance.
Le Japonais, freiné actuellement dans
son développement par sa gamme
trop orientée vers la culture du riz,
a ainsi annoncé être prêt à mettre
sur la table plusieurs centaines de
milliards de yens pour acquérir
d'autres entreprises, parmi lesquelles
des constructeurs européens de
machines agricoles. B.S.
Kubota, CNH, Chery
Kverneland a fait
monter les enchères
En ce passage à la
nouvelle année, le monde
de la machine agricole
n'a pas connu de trêve
des confiseurs. La prise
de contrôle du groupe
Kverneland a fait, en effet,
l'objet d'une âpre dispute
entre Kubota, CNH et
le Chinois Chery Heavy
Industries.
6 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Nouveautés
Noremat
Des broyeurs de gros gabarit
La société Noremat a récemment enrichi son catalogue de
broyeurs industriels lents avec l'arrivée des Valormax T issus
d'un accord avec la marque Tana. Ces appareils sont adaptés au
broyage de déchets verts, de bois de démolition, de traverses de
chemin de fer, de branches et de souches, ainsi que de papiers, de
plastiques, de pneumatiques, d'ordures ménagères, de câbles... Ils
disposent d'un rotor mesurant 87 ou 92 cm de diamètre et trois
mètres de long. Cet organe, entraîné par un moteur Caterpillar de
540 chevaux, tourne à 30 tr/min. Il est équipé de 22 ou 33 couteaux
et combiné à 23 contre-couteaux. La gamme Valormax T comprend
les modèles T220 et T440 montés soit sur une semi-remorque,
soit sur des chenilles, soit à poste fixe. Ces broyeurs intègrent le
système de gestion électronique TCS protégeant des surcharges,
des surchauffes et d'éventuels dégâts causés par des matériaux
non broyables. Leur maintenance et leur dépannage sont optimisés
grâce à la consultation à distance des données du boîtier de
commande via une connexion Internet sans fil.
Un Valormax pour les déchets verts
Avec le broyeur Valormax N40-120, Noremat s'adresse aux collectivités
locales, aux agriculteurs et aux paysagistes souhaitant
gérer leurs déchets verts. Cet appareil s'attelle sur un tracteur d'au
moins 120 chevaux et absorbe entre 10 et 12 t/h selon la densité
du produit. Il est équipé d'un système d'alimentation composé d'un
tapis métallique et d'un rouleau ameneur denté, animés par le circuit
hydraulique du tracteur. Le broyage est réalisé par un rotor de
73 cm de diamètre pesant 650 kg et tournant à 1 930 tr/min. Cet
organe compte 28 marteaux mobiles et fonctionne de concert avec
un peigne amovible. D.L.
Reck
Un mixeur
longue portée
? Le mixeur Hercule
de Reck, constructeur
allemand de matériels
d'élevage, est conçu
pour homogénéiser
le lisier dans les
grandes fosses. Cet
outil, monté sur une
tourelle hydraulique balayant sur un angle de 170 degrés, possède en effet un
bras d'une longueur de neuf mètres. Au travail, il repose sur des béquilles de
stabilisation à réglage hydraulique et demande une puissance minimale de
100 chevaux, mais accepte jusqu'à 300 chevaux. Ce matériel, comme les racleurs
à lisier et les cylindres répartiteurs d'ensilage de la firme Reck, est distribué en
France par Agriest. L.S.
Fortschritt
La nostalgie de l'Est
? Un constructeur allemand a décidé
de reprendre la fabrication de machines
agricoles sous la marque Fortschritt,
notamment des presses et des outils
de travail du sol. Dans la partie est de
l'Allemagne, les marques de l'ancienne
RDA font l'objet d'une grande nostalgie.
Fortschritt était celle du combinat
spécialisé qui, après la Seconde Guerre
mondiale, avait regroupé toutes les
fabrications de machines agricoles
du secteur est de l'Allemagne, occupé
par l'Union Soviétique. Durant plus
de quarante ans, ses tracteurs, ses
semoirs, ses moissonneuses-batteuses,
ses ensileuses, ses presses et ses outils
de travail du sol allaient faire les beaux
jours des fermes d'État de la RDA. Ils
ont même su se faire apprécier sur des
marchés internationaux, principalement
dans les pays frères de l'Est, mais aussi
à l'Ouest. Ses moissonneuses-batteuses,
ses ensileuses et ses faucheuses automotrices
proposées à des tarifs défiant
toute concurrence étaient bien connues
en France. Après la chute du mur de
Berlin, le combinat a été privatisé et
dispersé, à l'exception de certaines
usines, telles BBG ou Bernburg, qui
ont retrouvé une nouvelle vie grâce à
un repreneur. Les gammes désuètes
et l'obsolescence de l'outil industriel
ont conduit au démantèlement quasi
intégral. Aujourd'hui, même s'ils
n'appréciaient guère la dictature communiste
qui régnait dans leur pays,
les habitants de l'ex-Allemagne de
l'Est partagent la nostalgie de leurs
entreprises. Ils étaient parvenus à
les développer et à en diffuser les
produits en dépit des pénuries, des
conditions de travail difficiles ou de la
décourageante absurdité du dirigisme
économique d'alors. Les nouvelles
presses moyenne densité Fortschritt
K464 sont fabriquées dans l'usine
même de Stolpen, d'où sont sorties
jusque dans les années quatre-vingt, les
modèles K454, un best-seller diffusé à
plus de 100 000 exemplaires. La K464
réalise des petites balles de section
40 x 50 cm et jusqu'à 1,20 mètre de
long. Elle n'est pas importée en France.
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8 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Nouveautés
Agram
Quatre distributeurs
à double disque
? Le spécialiste de la vente de
matériels agricoles en direct, Agram,
dévoile une nouvelle gamme d'épandeurs
d'engrais à double disque composée de quatre modèles. Le Jet Ferti 18 emporte
1 000 litres de fertilisant et travaille sur une largeur allant de 6 à 18 mètres. Le Jet
Ferti 24 reçoit une trémie de 1 500 litres et épand sur 12 à 24 mètres. Les variantes
Jet Ferti 32 et Jet Ferti 32Mega disposent d'une cuve de 2 000 et 3 000 litres. Leur
largeur d'épandage s'étend de 12 à 32 mètres. Ces deux appareils haut de gamme
se déclinent en version DPAE à débit proportionnel à l'avancement. Dans cette
configuration optionnelle, ils reçoivent des trappes de dosage pilotées électriquement
par le boîtier DPA500 en cabine. Ce terminal permet notamment de moduler la
dose d'engrais individuellement, par côté. Agram propose également la version
PC à pesée électronique en continu autorisant l'étalonnage depuis la cabine et le
réglage automatique du débit. Pour les apports en bordure de parcelle, les Jet Ferti
adoptent le déflecteur Limitator. D.L.
Anderson
Une presse à biomasse
? Le constructeur québécois
Anderson a peut-être trouvé une
solution mécanique pour récolter
la biomasse issue de plantations
de taillis à très courte rotation, de
miscanthus ou encore pour entretenir
les passages de lignes électriques.
Il a combiné un broyeur
forestier et une presse à balles
rondes pour créer une machine baptisée Biobaler. Celle-ci, attelée à un tracteur
d'au moins 200 chevaux, réalise en un seul passage la coupe du produit et son
conditionnement en bottes de 1,25 mètre de diamètre et d'un mètre de large. Après
la récolte, certains produits tels que les branchages vont sécher naturellement en
bottes et pourront être brûlés dans des chaudières spécialement conçues sans
broyage supplémentaire. La presse n'est pas encore importée en France. Mais son
constructeur a entrepris de la présenter dans différents pays européens. B.S.
Kuhn
Des bols de petit gabarit
Avec ses dernières remorques mélangeuses à une seule vis verticale,
Kuhn entend bien répondre aux élevages de taille moyenne,
aux producteurs ovins et caprins, ainsi qu'aux agriculteurs disposant
de bâtiments
exigus. Les deux bols
compacts, dénommés
Profile 470 et 670,
voient leur capacité
limitée à 4 et 6 m3. Ils
présentent respectivement
une largeur de
2,21 et 2,24 mètres,
ainsi qu'une hauteur
maximale de 2,09 et
2,34 mètres. L'entraînement
de la vis de
mélange demande un
tracteur de 40 chevaux sur la Profile 470 et 45 chevaux sur
le modèle 670. Ces deux remorques embarquent de série un
système de pesée électronique. Elles distribuent le fourrage à
droite ou à gauche via une trappe déversant sur une goulotte
réglable en hauteur et en profondeur. Un tapis inclinable, disponible
en trois longueurs, est proposé pour remplir les auges.
Ces machines accèdent également en option à la distribution
bilatérale réalisant deux cordons en un seul passage. Sur les
modèles à une seule trappe, il est possible d'intervertir l'essieu
et le timon pour passer d'une configuration vidange à droite à
une solution de déversement à gauche, et inversement. D.L.
JF-Stoll
Une faucheuse bien
suspendue
? L'amortissement hydraulique
de la suspension pendulaire de
la nouvelle faucheuse portée
GXS 3605 de JF-Stoll devrait en
simplifier le réglage. L'utilisateur
peut, en effet, faire varier la
pression au sol depuis la cabine
de son tracteur. L'équipement sert aussi de sécurité contre les pierres. La coupe
s'efface alors automatiquement vers l'arrière dès qu'elle rencontre un obstacle. La
faucheuse GXS 3605 offre une largeur de travail de 3,55 mètres. B.S.
Roulement de tambours
Les faucheuses à tambours
plaisent en général
davantage aux éleveurs
allemands qu'aux
français. Kuhn a donc
logiquement réservé
le lancement de ses
nouveaux modèles
aux visiteurs de l'Agritechnica.
Le modèle
frontal PZ321 F vient
compléter l'offre du
constructeur. Il admet
des régimes de 740 et
1 000 tr/min et intègre
un cadre d'attelage
entièrement redessiné. Le constructeur a également choisi
de présenter un ensemble de fauche à trois éléments composé
d'une unité frontale et de deux machines arrière. L'équipement
PZ 960 autorise ainsi des largeurs de coupe de 8,40, 8,65 ou
8,95 mètres. L'automotrice de désilage Kuhn SPW14 Compact
fera son apparition en France cette année. L.S.
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10 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Salon
L'intégrale attitude
Betteravenir
Dix ans après sa dernière édition française, Betteravenir, le salon professionnel des planteurs
de betteraves, s'est déroulé fin octobre, durant deux jours, à Chery-les-Pouilly, dans l'Aisne.
Cet événement organisé par l'Institut technique de la betterave a connu un véritable succès.
Les visiteurs n'ont pas manqué d'assister aux incontournables démonstrations d'arrachage,
animées pour la majeure partie par les intégrales. Revue détaillée des machines présentées.
Par David Laisney
Matrot
? La firme française Matrot présentait
au travail deux arracheuses : l'automotrice
Magister et l'intégrale Kroma.
La première, animée par un moteur
Mercedes de 11,95 litres développant
350 chevaux, récolte six rangs espacés
de 45 ou 50 cm (réglage de l'écartement
manuel). Elle adopte une effeuilleuse
monorotor complétée d'un éparpilleur
avant ou arrière. Le bâti arracheur est
disponible en deux variantes : Megadisc
à disques de 580 mm de diamètre et
Varisoc à socs. Sur la Magister, le circuit
de nettoyage compte six turbines
mesurant de 1,42 à 1,50 mètre de diamètre.
La seconde machine, la Kroma,
loge un moteur Deutz de 15,8 litres de
490 chevaux. Ce huit cylindres en V
évolue au travail à 1 350 tr/min pour
limiter la consommation de carburant.
L'intégrale Matrot embarque le bâti
arracheur à socs Coulissoc récoltant six
rangs. Le réglage de l'écartement à 45
ou 50 cm et celui de la profondeur de
travail de cet équipement s'effectuent
depuis la cabine. Pour le nettoyage, le
constructeur retient une table composée
de cinq rouleaux et de quatre demirouleaux.
Ces organes sont suivis de
trois turbines mesurant 1600, 1 530 et
1 420 mm de diamètre. La vitesse et le
sens de rotation des éléments du circuit
de nettoyage se contrôlent électriquement
en cabine. Pour stocker les betteraves, la
Kroma dispose d'une trémie de 26 m3
munie d'une vis de répartition à double
sens et d'une chaîne de fond à tension
hydraulique automatique. Le déchargement
est confié à un transbordeur de
1,80 mètre de large déversant jusqu'à
4,10 mètres de haut.
Fiche technique Kroma
Moteur V8 Deutz de 490 ch
Largeur de travail 6 rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur À socs
Capacité de la trémie 26 m3
Pneumatiques avant 800/65 R 32
Pneumatiques arrière 1050/50 R 32
L'intégrale Kroma bénéfice de trois modes
de conduite : marche en crabe, deux et
quatre roues directrices.
L'arracheuse automotrice Magister
évolue au travail avec le moteur tournant
au régime de 1 300 tr/min.
Fiche technique Magister
Moteur Six cylindres Mercedes de 350 ch
Largeur de travail 6 rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur À disques ou à socs
Capacité de la trémie 7 m3
Pneumatiques avant 300/95 R 46 (12.4 R 36 en option)
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Type de récolte : blé
Tonnage récolté/heure : 844 qx/h
Surface moissonnée : 69,66 ha
Consommation carburant : 11,2 l/ha
- 10%
de consommation
+ 22%
de débit
Record établi le 1er septembre 2011 de 9h46 à 17h46.
À Swaby, Alford, Lincolnshire - Royaume-Uni.
Données issues de CLAAS TELEMATICS.
par rapport au précédent record.
12 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 Betteravenir
Salon
Franquet
? Franquet, constructeur installé à Guignicourt dans l'Aisne, propose
un ensemble d'arrachage en six rangs animé par un tracteur
agricole de 150 chevaux. L'équipement, d'une capacité de récolte
annuelle de 150 hectares, se compose d'une effeuilleuse montée sur
le relevage avant et d'une arracheuse traînée. Celle-ci, dénommée
TE6, récolte six rangs et s'ajuste manuellement en écartement de
45 ou 50 cm. Son circuit de nettoyage se compose de quatre turbines
et d'un convoyeur à deux tapis à vitesse asynchrone brossant les
betteraves. Cette arracheuse dispose d'une trémie de 1,5 m3 et d'un
tapis de transbordement déversant jusqu'à quatre mètres de haut.
Kleine
? L'automotrice intégrale SF 10-2 de l'allemand Franz Kleine est
animée par un moteur Volvo Penta développant 374 chevaux et
fonctionnant entre 1 400 et 1 700 tr/min. En option, ce six cylindres
de 12 litres laisse place à une variante de 390 chevaux du même
motoriste. Cette machine adopte une transmission à quatre roues
motrices. Elle dispose d'un bâti arracheur à socs oscillants à
interrangs réglables hydrauliquement depuis la cabine. Sur cette
intégrale, le nettoyage est réalisé par une table à rouleaux suivie
de huit turbines. Sa trémie de 15 m3 est vidangée en une minute,
selon le constructeur, par un tapis transbordeur d'une largeur de
1,40 mètre réglable en hauteur entre 2 et 4,20 mètres. à l'Agritechnica,
Kleine a dévoilé sa dernière génération d'arracheuses
intégrales dénommées Beetliner. Ces machines récoltant six rangs
se déclinent en capacités de trémie de 18, 30 et 40 m3. Elles logent
une motorisation Mercedes à technologie SCR (injection d'AdBlue)
répondant à la norme antipollution stage IIIB et développant 428,
490 ou 500 chevaux selon la capacité. Ces intégrales bénéficient
d'une nouvelle unité de scalpage et d'un bâti arracheur réglable
hydrauliquement en option de 45 à 50 cm d'interrang. Leur circuit
de nettoyage se compose de neuf rouleaux nettoyeurs et de cinq
turbines. La trémie se décharge via un tapis de 1,40 mètre de large
déversant jusqu'à 4,50 mètres de haut.
Agrifac
? Les intégrales Quatro et Big Six de la firme
néerlandaise Agrifac partagent les mêmes dispositifs
d'effeuillage et d'arrachage. La Quatro
repose sur quatre roues motrices et directrices.
Elle loge un six cylindres Deutz de 408 chevaux
et reçoit cinq turbines de nettoyage. La Big Six,
à six roues, équipée d'un moteur Deutz V8
de 600 chevaux, compte six turbines. Sur ces
machines, le constructeur adapte trois variantes
d'effeuilleuse : standard avec éjection latérale,
intégrale avec dépose des verts entre les rangs et Combiplus conciliant les
deux précédentes solutions de traitement des feuilles. Pour l'arrachage,
deux bâtis sont disponibles. Le premier, baptisé ExcenterPlus, utilise
des socs à mouvement excentrique. Le second, dénommé RotoliftPlus,
se compose de roues Oppel. La trémie de 40 m3 de la Big Six, comme
celle de 18 m3 de la Quatro, prend place au centre de l'automotrice. Elles
se vidangent en environ une minute sur les deux machines.
L'arracheuse traînée Franquet dispose
d'un essieu directeur pour corriger
sa trajectoire dans les dévers.
Fiche technique TE6
Largeur de travail 6 rangs
Type de bâti arracheur à socs
Capacité de la trémie 1,5 m3
Fiche technique SF 10-2
Moteur Six cylindres Volvo Penta
de 374 ch (390 ch en option)
Largeur de travail 6 rangs à 45 cm, 50 cm
ou ajustable à 45 et 50 cm
Type de bâti arracheur à socs
Capacité de la trémie 15 m3
Pneumatiques avant 710/70 R38
Pneumatiques arrière 750/45-30,5
L'intégrale Kleine SF 10-2 est équipée d'un
système de guidage automatique agissant
indépendamment sur les essieux avant et arrière.
Sur l'intégrale Big
Six d'Agrifac, comme
sur la Quatro, la
gestion électronique
garantit un régime
constant des
organes d'effeuillage,
d'arrachage,
de nettoyage et
de convoyage,
indépendamment des
variations du régime
du moteur thermique.
Fiche technique Big Six
Moteur V8 Deutz de 600 ch
Largeur de travail Six rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur à soc ou à roues Oppel
Capacité de la trémie 40 m3
Pneumatiques avant 710/75 R34
Pneumatiques arrière 700/50 R26,5
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 13
Grimme
? La société allemande Grimme a mis en avant à
Betteravenir trois matériels de récolte : les intégrales
Rexor 620 et Maxtron 620 ainsi que l'arracheuse
traînée Rootster 604. Ces machines bénéficient
du système d'effeuillage dit Inline, qui dépose
les verts entre les rangs. Elles utilisent le même
principe de bâti arracheur à roues Oppel animées
hydrauliquement. Sur les automotrices, cet équipement
se règle hydrauliquement en écartement de
45 à 50 cm ou de 48 à 50 cm. La Maxtron 620 est
la plus impressionnante des trois engins Grimme
présentés. Cette intégrale, animée par un moteur
Gilles
? Le constructeur Gilles, installé en Belgique, est notamment spécialisé
dans les chantiers décomposés de récolte de betteraves. Il présentait
sur un tracteur un ensemble constitué d'une effeuilleuse montée sur le
relevage avant et d'une arracheuse portée à l'arrière. L'unité d'arrachage,
dénommée AD-49, utilise des disques de 580 mm de diamètre ou des
socs et dispose de trois turbines. Elle confectionne un andain de racines
dont la position s'ajuste hydrauliquement. Pour reprendre les betteraves
au sol, la firme propose la débardeuse automotrice RB 640 déclinée en
deux configurations : DA à déchargement arrière
et DL à vidange latérale jusqu'à 4,20 mètres de
haut. Cet engin, animé par un moteur Mercedes de
455 chevaux, dispose de trois essieux montés sur
un châssis articulé. Il reçoit un système de reprise
et de nettoyage constitué de turbines. Sa trémie de
35 m3 se vidange, selon la firme, en 17 secondes
pour la variante à déchargement arrière et en
40 secondes pour le modèle à déversement latéral.
L'arracheuse portée AD-49
de Gilles est disponible en version
à disques ou à socs oscillants.
La débardeuse Gilles à châssis
articulé pèse à vide 22 tonnes,
et jusqu'à 44 tonnes en charge.
Fiche technique Rootster 604
Largeur de travail 6 rangs de 45 à 50 cm
Type de bâti arracheur à roues Oppel
Capacité de la trémie 6 m3
Pneumatiques 540/65 R30
Mercedes de 490 chevaux, repose en effet sur deux
chenilles à l'avant et sur de grosses roues jumelles
et directrices à l'arrière. Elle se distingue par son
système de nettoyage composé de treize rouleaux à
spires. Cette machine, dotée d'une trémie de 33 m3,
reçoit un tapis de déchargement d'une largeur de
1,80 mètre déversant à 4,30 mètres de haut.
L'autre intégrale Grimme, la Rexor 620, développant
490 chevaux, partage sa motorisation Mercedes à
six cylindres en ligne avec la Maxtron 620. Elle
dispose de quatre roues motrices et directrices
autorisant la marche en crabe. Cette intégrale
intègre un circuit de nettoyage en deux parties. La
première est formée par une table à six rouleaux.
Les betteraves traversant cette unité sont ensuite
acheminées par un convoyeur vers les trois turbines
de la seconde partie du circuit de nettoyage.
En option, Grimme remplace ces soleils par huit
rouleaux à spires. L'intégrale Rexor 620 est aussi
dotée d'une trémie de 33 m3 déchargée par un
tapis d'une largeur de 1,80 mètre déversant à une
hauteur de quatre mètres.
L'arracheuse traînée Rootster 604 s'utilise seule ou
en combinaison avec une effeuilleuse attelée sur le
relevage avant du tracteur. Cette machine munie
d'un timon directionnel se complète en option de
roues directrices et de la correction automatique
du dévers. Elle loge un système de nettoyage composé
de deux unités. La première reçoit une table
à cinq rouleaux suivie d'une chaîne de tamisage.
Les betteraves arrivent ensuite sur la seconde
unité constituée au choix par huit rouleaux ou trois
turbines. Cette récolteuse traînée supporte une
trémie de 6 m3 vidangée par un tapis d'un mètre de
large déversant jusqu'à 3,80 mètres. Elle demande
pour son animation en solo un tracteur d'au moins
150 chevaux avec les roues Oppel animées par le
sol, voire 185 chevaux avec les mêmes organes
d'arrachage entraînées hydrauliquement en option.
Fiche technique Maxtron 620
Moteur 6 cylindres Mercedes de 490 ch
Largeur de travail Six rangs à 45, 48 ou 50 cm
Type de bâti arracheur à roues Oppel
Capacité de la trémie 33 m3
Chenilles avant 890 mm de large et 2 m de long
Pneumatiques arrière 900/60 R32
Fiche technique Rexor 620
Moteur 6 cylindres Mercedes de 490 ch
Largeur de travail Six rangs à 45, 48 ou 50 cm
Type de bâti arracheur à roues Oppel
Capacité de la trémie 33 m3
Pneumatiques avant 800/75 R32
Pneumatiques arrière 1050/50 R32
Avec ses chenilles avant et ses roues arrière
jumelles et pivotantes, la Maxtron 620
se révèle particulièrement maniable.
L'effeuilleuse combinée à l'arracheuse
traînée Rootster 604 intègre en option
le système Root Runner de guidage
automatique du tracteur.
Avec la Rexor 620 comme avec la Maxtron 620, le système
de gestion Automotive permet de travailler au régime moteur
de 1 250 tr/min pour limiter la consommation de carburant.
La Lexxis reçoit
un pont avant
débrayable sur
la route.
14 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 Betteravenir
Salon
Moreau
? Le français Moreau proposait en démonstration
l'intégrale Xerris et l'automotrice Lexxis. La Xerris
se distingue par son châssis Twist à articulation
centrale dans les deux dimensions intégrant une
suspension active. Celle-ci maintient en permanence
une pression égale des quatre roues sur le sol
et sécurise ainsi le comportement de la machine
dans les pentes et les dévers. Cette intégrale est
motorisée par un V8 Mercedes de 570 chevaux
régulé à 1 300 tr/min au travail. Elle bénéficie du
système Cobra escamotant l'effeuilleuse vers le
Holmer
? Firme allemande, Holmer propose l'automotrice
intégrale Terra Dos T3. Cette machine récoltant six
rangs, propulsée par un moteur Man de 480 chevaux,
loge une trémie de 28 m3. Elle repose sur deux ponts
moteurs et directeurs avec blocage du différentiel. Cette
intégrale reçoit trois solutions de bâti arracheur à socs.
Le premier, dénommé KR, travaille au choix avec un
écartement de 45 ou 50 cm. Le second, baptisé VR,
change, selon le constructeur, d'interrang de 45 à 50 cm,
et inversement, en dix secondes. Le troisième, le modèle
HR, se caractérise par le fonctionnement indépendant des
rangs. Ce bâti adopte des éléments d'arrachage montés
sur des parallélogrammes qui suiventindividuellement
les irrégularités du sol. Un vérin affecté à chaque
rang contrôle la profondeur et joue le rôle de sécurité
contre les pierres. Sur l'intégrale Holmer, le circuit de
nettoyage compte dix rouleaux à vis sans fin (six longs
et quatre courts), un tapis nettoyeur et trois turbines.
Pour le transbordement des betteraves, la Terra Dos T3
reçoit un convoyeur de 1,85 mètre de large déversant à
une hauteur maximale de 3,90 mètres. Le constructeur
annonce moins de 40 secondes pour vider la trémie.
haut pour interchanger le bâti arracheur en moins
de quinze minutes. Cette récolteuse embarque
au choix un système d'arrachage à six rangs, à
disques ou à socs. Le premier, dénommé Eurodisc,
reçoit des disques de 580 mm de diamètre et se
règle manuellement à 45 et 50 cm d'interrang.
Le second se compose de socs vibrant au rythme
de 800 coups par minute. L'original montage
d'une septième unité d'arrachage escamotable
à disque facilite les ouvertures de champ en
libérant une voie plus large. La Xerris est dotée
d'un circuit de nettoyage comptant sept turbines.
Sur la Terra Dos T3, la hauteur
des scalpeurs s'ajuste hydrauliquement
depuis la cabine.
Elle dispose d'une trémie de 35 m3 vidangée en
40 secondes par un convoyeur de 1,70 mètre de
large et déversant à une hauteur allant de 2,40 à
4,20 mètres. L'automotrice Lexxis, animée par
un moteur Volvo Penta de 348 chevaux, accède
aux bâtis arracheurs à disques et à socs vibrants
(450 coups par minute). Elle est munie de six
turbines de nettoyage et d'une trémie d'attente
de 7 m3. Le transbordement des betteraves est
assuré par un tapis d'un mètre de large vidant
à une hauteur comprise entre 3 et 4,20 mètres.
Fiche technique Lexxis
Moteur 6 cylindres Volvo Penta de 348 ch
Largeur de travail Six rangs à 45 ou 50 cm d'écartement
Type de bâti arracheur à socs ou à disques
Capacité de la trémie 7 m3
Pneumatiques avant 290/90 R38
Pneumatiques arrière 710/75 R34 (320/85 R38 en option)
L'intégrale Xerris reçoit un kit
d'assistance hydraulique sur le pont
arrière conçu pour récolter dans les
pentes allant jusqu'à 30 %.
Fiche technique Xerris
Moteur V8 Mercedes de 570 ch
Largeur de travail Six rangs à 45 ou 50 cm d'écartement
Type de bâti arracheur à socs ou à disques
Capacité de la trémie 32 m3
Pneumatiques avant 800/70 R38
Pneumatiques arrière 1050/50 R32
Fiche technique Terra Dos T3
Moteur Man de 480 ch
Largeur de travail 6 rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur à socs
Capacité de la trémie 28 m3
Pneumatiques avant 800/65 R32 ou 900/55 R32
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Fiche technique Beat Eater 625
Moteur 6 cylindres Daf de 510 ch
Largeur de travail Six rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur à socs
Capacité de la trémie 40 m3
Pneumatiques avant 800/70 R38
Pneumatiques arrière 800/65 R32
16 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 Betteravenir
Salon
Vervaet
? Le fabricant néerlandais Vervaet propose les
arracheuses automotrices intégrales Beet Eater
617 et 625. La première machine repose sur quatre
roues motrices et directrices. Elle est motorisée
par un six cylindres Daf de 12,9 litres délivrant
465 chevaux et évoluant au travail entre 1 200
et 1 400 tr/min. Cette machine supporte un bâti
arracheur à socs et à largeur réglable hydrau-
Ropa
? L'arracheuse automotrice intégrale Euro Tiger
V8-4 de la marque allemande Ropa adopte, par
rapport au modèle V8-3, un moteur Mercedes de
598 chevaux conforme à la norme antipollution
Stage IIIB. Ce V8 intègre pour cela la technologie
SCR de retraitement des gaz d'échappement par
adjonction d'AdBlue dans un catalyseur. Il fonctionne
à l'arrachage au régime de 1 250 tr/min
pour limiter la consommation de carburant.
Cette machine de dernière génération bénéficie
de nombreuses autres évolutions : renforcement
des composants de la transmission hydrostatique,
dispositif de gestion de la profondeur d'arrachage
par troisième point avec capteur de position,
allongement du tapis de vidange, cabine à la
suspension et à l'isolation retravaillées, nouveau
terminal de commande et calculateur électronique
2,8 fois plus rapide. L'intégrale Ropa reposant sur
trois ponts moteurs chausse désormais à l'avant
des pneumatiques Michelin 800/70 R32 à technologie
Ultraflex gonflés à 1,4 bar contre deux
bars auparavant. Elle emporte soit un module
d'effeuillage à éjection latérale, soit la variante
mixte Allround déposant les verts entre les rangs
Fiche technique Beat Eater 617
Moteur 6 cylindres Daf de 465 ch
Largeur de travail Six rangs à 45 ou 50 cm
Type de bâti arracheur À socs
Capacité de la trémie 25 m3
Pneumatiques avant 800/70 R38
Pneumatiques arrière 800/65 R32
ou les projetant sur le côté. L'Euro-Tiger V8-4
conserve le scalpeur Micro-Topper détectant
individuellement la hauteur des betteraves pour un
scalpage uniforme. Pour l'arrachage, Ropa monte
un bâti à socs oscillants disponible en version à
écartement fixe en six, huit et neuf rangs. Il propose
également un modèle six rangs à interrang
variable de 45 et 50 cm. Le circuit de nettoyage
utilise six rouleaux, situés en prolongement du
bâti arracheur, suivis d'un tapis transportant
les racines vers trois turbines. Les betteraves
sont ensuite transférées dans la trémie de 40 m3
vidangée par un convoyeur de 2,10 mètres de
large déversant jusqu'à quatre mètres de haut.
Fiche technique Euro Tiger V8-4
Moteur V8 Mercedes de 598 ch
Largeur de travail 6, 8 et 9 rangs
Type de bâti arracheur à socs
Capacité de la trémie 40 m3
Pneumatiques avant 800/70 R32
Pneumatiques arrière (essieu 1) 1050/50 R32
Pneumatiques arrière (essieu 2) 1000/50 R25
Dévoilée officiellement à l'Agritechnica, l'EuroTiger V8-4
bénéficie d'une transmission hydrostatique renforcée et
d'une motorisation conforme à la norme antipollution
Stage IIIB (solution SCR avec adjonction d'AdBlue).
Commune avec la
Beat Eater 625,
l'effeuilleuse Combi 2
de l'intégrale
Beat Eater 617
dépose les verts
latéralement ou les
écrase avant de les
déposer entre les
rangs.
L'intégrale Beet Eater 625 bénéficie
d'un système de nivellement hydraulique
du châssis pour évoluer dans les dévers.
liquement en option à 45 et 50 cm. Son circuit
de nettoyage se compose de huit turbines. En
option et pour travailler en terres très argileuses,
le constructeur remplace la huitième turbine par
une table à rouleaux. Cette intégrale accueille
une trémie de 25 m3 vidangée en 35 secondes
par un tapis déchargeant à une hauteur allant de
2,50 à 4 mètres.
La seconde machine, la Beet Eater 625, s'identifie
par l'utilisation de deux ponts avant moteurs et
directeurs ainsi que par son essieu arrière pivotant
composé de roues jumelles. Elle loge un moteur
Daf délivrant 510 chevaux et fonctionnant à la
récolte entre 1 200 et 1 400 tr/min. Cette automotrice
partage ses systèmes d'arrachage et de
nettoyage avec la Beet Eater 617. Elle possède
une trémie de 40 m3 vidée en 50 secondes par
le tapis déversant entre 2,50 et 4 mètres de haut.
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o 2 suspensions de cabine disponibles
o 9 coloris au choix
o Pont avant à suspension pneumatique
Avec la nouvelle génération de Série T,
j'ai le choix, je décide.
Valtra est une marque déposée d'AGCO Corp. www.valtra.fr
Crédits photos :Getty Images.
Pièces et équipement
Nouveautés
Mitas
Des pneus pour les tonnes
à lisier lourdes
Mitas a étendu sa gamme de pneumatiques radiaux pour
remorques avec un modèle spécialement dédié à des
matériels lourds tels que les tonnes à lisier. Son Agriterra 03
est disponible en 600/65 R30.5. Il présente un diamètre de
1,60 mètre et un indice de vitesse D, c'est-à-dire de 65 km/h.
À cette vitesse interdite en France, il autorise le soutien d'une
charge maximale de 7 100 kg avec 4 bars de pression. B.S.
Fliegl
Une remorque à assistance électrique
Le système d'assistance électrique pour remorques présenté par
Fliegl à l'Agritechnica préfigure des solutions techniques à venir si
les générateurs électriques se généralisent à bord des tracteurs. Le
constructeur bavarois propose en effet de substituer les systèmes
d'assistance à la motricité fonctionnant sur prise de force ou sur
l'hydraulique du tracteur par un moteur électrique. Selon Fliegl, ce
système présenterait une efficacité supérieure. Pour l'instant, le
système n'est compatible qu'avec les tracteurs John Deere pourvus
de générateurs électriques. B.S.
BKT
Des pneumatiques comparables
BKT a demandé à un laboratoire privé de Treviglio (Italie) de comparer son pneumatique
Agrimax Fortis pour tracteurs de forte puissance avec deux de ses concurrents, l'un
est présenté comme un leader technologique. Bonne nouvelle, selon les résultats
communiqués par le manufacturier indien, les deux dimensions testées, des 800/70 R38
et 650/85 R38, soutiennent bien la comparaison. En manoeuvrabilité, les résultats
sont très proches. En traction, le BKT prend un léger avantage. En flottation, c'està-
dire en taille d'empreinte au sol, il se situe entre ses deux concurrents. Enfin, en
résistance au roulement, le BKT serait crédité de coefficients légèrement inférieurs
et donc allégerait la consommation en carburant. B.S.
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Continental
La basse pression dans le gabarit
À son tour, la marque Continental a développé une technologie
de pneumatiques de gabarit raisonnable pouvant être gonflés
à pression modérée. Le modèle SVT CHO à destination des
automoteurs de récolte est disponible en format 800/70 R32.
Il peut supporter, avec une pression de gonflage de 1,6 bar, un
poids de 10 710 kg là où le modèle conventionnel équivalent
réclamerait 2,3 bars. Les risques de compaction en conditions humides
sont réduits d'autant et, en raison de
sa largeur raisonnable, l'automoteur le
plus lourd peut rester dans un gabarit
de moins de 3,50 mètres, conforme
aux réglementations routières. Ces
pneumatiques répondent aux normes
CHO (Cyclic Harvest Operations ou
opérations de récolte cycliques) que
l'ETRTO, l'organisation européenne de
standardisation des pneumatiques et des
jantes, a défini pour reconnaître ces nouvelles générations de pneumatiques
agraires capables d'accepter une pression identique lorsqu'ils sont soumis à
une alternance de fortes ou de faibles charges. Claas a d'ores et déjà indiqué
qu'il allait référencer le SVT CHO pour ses automoteurs de récolte. B.S.
La pression sans fil
Ceci est une révolution ! Firestone a développé
une application pour téléphone portable iPhone
permettant aux agriculteurs de calculer la pression
de gonflage de leurs engins en fonction de la charge,
de la vitesse, de la dimension ou du modèle de
pneumatique. B.S.
Firestone
Le plus gros
pneumatique
agraire
du monde
Avec son nouveau
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peut se targuer de
fabriquer le plus gros
pneumatique agraire
du monde. Il présente
un diamè t r e de
2,32 mètres et pèse 510 kg. Il est prévu pour équiper les tracteurs de
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Ses flancs flexibles conformes au standard IF (flexion améliorée) lui offrent
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sous une pression de gonflage de 1,6 bar. B.S.
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20 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Essai
«Un tracteur compact ! » Tels
sont les premiers mots
d'AntoineBrissart,
le responsable
produit tracteur de Fendt,
pour caractériser le 209 Vario mis à
l'essai. Et ce qualificatif caractérise
bien, de prime abord, le plus petit
tracteur de la gamme du constructeur
bavarois. Les deux agriculteurs
invités à l'essayer, Denis Landrieau
et Fabrice Dufournaud, le constatent
également. L'engin est court, ramassé
et assez bas. Il a malgré tout un
look plutôt agréable avec sa cabine
largement vitrée aux phares ronds.
Ce mercredi 9 novembre après-midi,
à la Cuma du Val-de-Vienne, située
à Chirac (Charente), où se déroulent
les essais, les deux agriculteurs
suivent la présentation technique
par le constructeur. Ils notent par
exemple la présence d'un moteur
à trois cylindres signé Agco Sisu
Power, d'une transmission à variation
continue Vario et d'une cabine
à plancher plat. Ils sont assez surpris
de retrouver cette technologie à bord
d'un tracteur aussi compact. Après
cette entrée en matière déjà riche en
découvertes pour les agriculteurs, le
209 Vario passe au banc moteur. Il
délivre une puissance maximale de
83,9 chevaux, une valeur conforme
à celle annoncée par le constructeur
(90 chevaux ECE R24) en tenant
compte de la puissance absorbée
notamment par la transmission.
Moteur et transmission chauds, le
tracteur est prêt alors pour le test
sur la route. Denis Landrieau est
le premier à s'installer à bord du
209 Vario. Pour réaliser l'essai, il lui
attelle une remorque Deguillaume
à simple essieu chargée de terre,
d'un poids total de 14,8 tonnes.
Afin de mesurer la consommation
de carburant, Didier Langlois, le
technicien du banc moteur de la
Chambre d'agriculture de Poitou-
Charentes, installe sur le tracteur
un bidon dans lequel il dévie son
alimentation en carburant. Puis
le premier essayeur s'élance sur
le parcours de 12,9 km qui réalise
une boucle autour de la Cuma du
Val-de-Vienne. Denis Landrieau
utilise déjà sur son exploitation un
tracteur à transmission à variation
continue d'une autre marque. Il
choisit de gérer l'allure du Fendt via
la pédale d'avancement, comme il
en a l'habitude sur son tracteur. Il
décide d'activer la fonction TMS,
régulant automatiquement le régime
moteur, via un bouton situé sur la
console latérale.
Le Fendt 209 Vario ici essayé se caractérise par son
gabarit compact qui l'avantage dans la cour de ferme.
Son empattement court se révèle moins favorable
sur la route malgré un moteur à trois cylindres et
une transmission efficaces qui ont séduit les deux
essayeurs : Denis Landrieau et Fabrice Dufournaud.
Texte et photos : Aurélien Groult
Fendt 209 Vario
Un petit nerveux
Le parcours de l'essai
Début
montée
(200 m)
Tisseuil
(262 m)
Début montée
La Grelière (240 m)
Le Maramet
(201 m)
Le Maramet
(201 m)
0,6 km
2,1 km
0,3 km
0,8 km
2,1 km 2,9 km 2 km 2,1 km
Distance parcourue : 12,9 km
Fin montée (260 m)
L'Aumônerie (231 m)
Foulounoux
(184 m)
École de
Chabanais
(155 m)
Au chargeur comme
sur la route, la
commande précise
via la pédale et la
souplesse de la
transmission ont
séduit les essayeurs.
Fiche technique
Moteur Agco Sisu Power, trois cylindres, 3,3 litres
Puissance
- maximale annoncée (ECE R24) 90 ch
- maximale mesurée à la prise de force (OCDE) 83,9 ch
Transmission à variation continue Vario
Hydraulique à détection de charge, deux pompes à
engrenage, débit annoncé de 41 et 35 l/min
Dès la sortie de la Cuma, le convoi
marque un arrêt avant de gravir
une première côte de 500 mètres
dont la pente avoisine 5 %. Pied
au plancher, l'agriculteur la franchit
en deux minutes et quatre
secondes sans descendre sous la
barre des 12 km/h. Le moteur, tout
au long de cette difficulté, stabilise
son régime aux alentours de
1 700 tr/min. Cette valeur correspond
exactement au point de la
courbe délivrée par le banc où le
moteur affiche, au même régime, son
couple et sa puissance maximum.
À ce niveau, le tracteur est donc
à son optimum. Dès les premiers
tours de roue, l'essayeur confirme
l'étonnante santé du moteur : « Ce
trois cylindres paraît aussi nerveux
qu'un quatre. » En fonction des
difficultés de la route, donc de la
charge demandée, son régime oscille
toujours entre 1 600 et 1 800 tr/min.
Le TMS fait bien son travail
« Le système TMS, gérant automatiquement
le régime moteur, fait
bien son travail. Tout en facilitant
la conduite, il se montre efficace
pour adapter le régime à l'effort et
au meilleur du fonctionnement du
bloc », apprécie l'agriculteur. Au
sujet de la transmission, il juge la
conduite en mode pédale précise.
Il est moins séduit par la prise en
main des automatismes de boîte, à
l'instar du régulateur de vitesse qui
nécessite deux manoeuvres pour
être activé, ou du changement des
modes de conduite (avancement
via la pédale ou le levier). « Certes
le fonctionnement de la transmission
est assez simple. Mais on s'y
perd un peu entre les boutons de la
console latérale et les fonctions du
tableau de bord. Bien maîtriser la
boîte demande un certain temps de
prise en main. » Avant de franchir
la deuxième difficulté, affichant la
pente la plus importante du parcours
(7 %), le tracteur marque un nouvel
arrêt. Arrivé en haut en une minute
et quinze secondes, il ne ralentit pas
en dessous de 10,5 km/h. Il a surtout
conservé, comme lors de la première
côte, un régime toujours supérieur
à 1 700 tr/min. Le convoi s'élance
ensuite dans une longue descente
passant par le lieu-dit l'Aumônerie.
Attelé à la remorque Deguillaume d'un poids total de 14,8 tonnes,
le trois cylindres du 209 Vario s'est montré nerveux.
Les essayeurs
Denis Landrieau et Fabrice Dufournaud ont été séduits
par le Fendt, plus à l'aise dans la cour de ferme avec le chargeur
frontal que sur la route avec la remorque Deguillaume.
22 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Essai
Certes le tracteur manque de freinmoteur
dans cette portion. « Mais,
le freinage, qui enclenche le pont
avant, s'avère efficace tout en étant
souple. Malgré le gabarit compact
du tracteur, et la benne chargée, le
Fendt se montre stable et tient bien
la route même dans les virages »,
apprécie Denis Landrieau. Après un
passage dans la ville de Chabanais,
le convoi rejoint la Cuma qu'il a
quittée 42 minutes et 50 secondes
auparavant. La pesée du bidon révèle
une consommation totale de 7 litres,
soit une moyenne horaire de 9,8 litres.
Une boîte simple
de prime abord
Fabrice Dufournaud réalise à son
tour le trajet. Il choisit lui aussi de
piloter le Fendt via la pédale d'avancement
et de laisser active la fonction
TMS. Dès la sortie de la cour de la
Cuma, le convoi gravit la première
montée de 500 mètres, dans le même
temps que son prédécesseur. Au
plus bas, la vitesse atteint 11,5 km/h
et le régime moteur 1 650 tr/min.
Dans les côtes, l'essayeur préfère
reprendre la main en actionnant le
levier d'avancement et en gérant
manuellement le régime moteur
via la pédale. D'emblée, il juge cette
pédale d'accélérateur, située sous celle
des freins, mal placée. En revanche,
le levier d'avancement, positionné
sur la console latérale, s'avère pour
sa part facilement accessible. « La
boîte se prend assez rapidement
en main. Au premier abord, elle se
révèle simple d'utilisation », estime
l'essayeur. Après un peu plus de treize
minutes de trajet, le convoi entame,
à proximité du lieu-dit La Grelière,
la deuxième difficulté, plus abrupte
que la première. Fabrice Dufournaud
repasse la transmission en mode
manuel et gère l'avancement via le
levier. Il arrive en haut de la côte
en une seconde de moins que son
prédécesseur, à un régime moteur
toujours supérieur à 1 900 tr/min.
L'agriculteur a un peu moins l'habitude
de ce type de transmission que
son collègue. « Dans la descente,
le tracteur ne retient pas bien la
charge. Le moteur s'emballe et donne
presque l'impression d'être au point
mort », signale-t-il. Après quelques
kilomètres au volant du Fendt et à
la sortie d'une portion de route au
revêtement dégradé, l'essayeur juge
le confort assez médiocre à bord du
tracteur. L'absence de pont avant
suspendu (proposé en option) sur le
modèle de notre essai et de suspen-
La fonction Stop & Go facilite les manoeuvres d'approche de la remorque. Elle
impose néanmoins de laisser son doigt sur l'inverseur, dépourvu de point neutre.
Le 209 Vario fait preuve d'un comportement sain sur la route malgré
son revêtement parfois dégradé.
Les essayeurs ont apprécié la visibilité offerte par le toit ouvrant vitré.
Le Fendt, pourvu d'une masse de 850 kg à l'arrière,
s'est révélé stable au chargeur.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 23
sion de chargeur ne plaide pas en sa
faveur. La présence d'un seul essieu
sur la remorque ne favorise pas non
plus le confort à bord. Malgré un
léger bruit de transmission, surtout
en dessous de 12 km/h, l'agriculteur
trouve la cabine silencieuse lors de cet
essai routier. En termes de visibilité,
Fabrice Dufournaud apprécie la vue
bien dégagée vers l'avant comme
celle dans les rétroviseurs, suffisamment
larges et bien placés. Après
36 minutes et 20 secondes, il rejoint la
cours de la Cuma du Val-de-Vienne.
La pesée du bidon de carburant révèle
une consommation de 7 litres, dans
la moyenne des tracteurs de même
catégorie, soit 11,5 l/h. Le troisième
parcours, réalisé en 34 minutes et
30 secondes, affiche une consommation
légèrement supérieure aux
deux premiers essais : 12,8 l/h.
À l'aise dans la cour
de ferme
Le lendemain matin, le 209 Vario
est préparé pour l'essai au chargeur.
Pour cela, Fabrice Dufournaud attelle
d'abord la masse de 850 kg sur le
relevage arrière. Puis il s'approche
pour accrocher le godet multifonction.
« La visibilité pour mettre en place
l'outil n'est pas satisfaisante. De
plus, les coupleurs hydrauliques de
la troisième fonction, installés sur la
poutre transversale, se trouvent trop
loin du godet », regrette l'agriculteur.
Godet et masse arrière en place, les
agriculteurs quittent la Cuma pour
rejoindre l'exploitation de Damien
Guitton, située à trois kilomètres, sur
la commune de Tisseuil. Là-bas, une
fumière ouverte attend d'être curée.
Fabrice Dufournaud reste aux commandes
du tracteur. Avant l'essai, il
active le pont avant et le couplage des
pompes hydrauliques pour bénéficier
du débit maximal disponible (76 l/min
annoncé par Fendt). Il remplit ensuite
une remorque d'environ 12 tonnes de
charge utile. Parmi les points forts du
209 Vario au chargeur, l'exploitant
apprécie la visibilité : « La grande
surface vitrée et la présence d'un
toit ouvrant transparent s'avèrent
bénéfiques. La vue sur l'outil, au sol
ou en hauteur, est satisfaisante. » Le
tracteur dispose de la fonction Stop
& Go qui l'arrête quand le conducteur
laisse son doigt sur l'inverseur.
Selon l'agriculteur, cette fonction
facilite la conduite, notamment à
l'approche de la remorque. « Mais
comme l'inverseur est dépourvu
de neutre, le conducteur doit laisser
son doigt sur la gâchette pour
débrayer la transmission et arrêter
le tracteur. Cette manoeuvre se révèle
un peu fastidieuse à la longue. »
Benne chargée de fumier, Damien
Guitton, qui accueille notre essai,
part la vider dans une parcelle. À
son retour, Denis Landrieau teste
le 209 Vario au chargeur. Lui aussi
apprécie la visibilité offerte par la
grande surface vitrée du tracteur. Il
fait surtout remarquer la maniabilité.
« Le 209 tourne court et bénéficie
d'une direction souple, même godet
chargé », signale l'essayeur. Malgré
son empattement court, le Fendt se
montre stable avec sa masse de 850 kg
sur le relevage arrière. Parmi les
points faibles, l'agriculteur, comme
son homologue essayeur, regrette
la position du levier commandant
le chargeur. « Le levier en croix,
situé bas, butte contre le siège lors
du cavage ! » Au bilan de ses deux
demi-journées d'essais, le 209 Vario
semble dans son élément dans la cour
de ferme, grâce à sa maniabilité et
à sa généreuse surface vitrée. Sur
la route, son moteur nerveux et sa
transmission efficace font oublier
un La maniabilité figure parmi manque de confort.
les principaux atouts du 209 Vario.
24 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Essai
Les mesures effectuées
SA PUISSANCE, SON COUPLE, SA CONSOMMATION
Son débit hydraulique
Mesuré à l'arrière à partir d'un distributeur auxiliaire, le débit hydraulique maximal du Fendt
209 Vario essayé atteint 40 l.min-1. Cette donnée se révèle conforme à la valeur annoncée
par le constructeur (41 l.min-1). Un interrupteur en cabine active le couplage d'une seconde
pompe optionnelle. La mesure du débit à la sortie d'un distributeur arrière atteint alors
69 l.min-1 (76 l.min-1 annoncé par Fendt). La pression maximale mesurée dans le circuit
s'établit à 208 bars.
Son encombrement
Tracteur au gabarit compact,
le Fendt 209 Vario est court,
étroit et bas. Ses dimensions
devraient l'avantager pour
entrer dans les bâtiments
exigus. Malgré sa petite taille,
sa cabine s'avère spacieuse.
Elle est l'une des plus larges et
des plus hautes (à l'intérieur)
de sa catégorie. Elle se révèle
également accessible du fait
d'un plancher particulièrement
proche du sol. L'empattement
du 209 Vario (2,29 mètres)
reste néanmoins élevé.
Pendant le passage au banc de puissance,
le niveau de bruit a été mesuré dans la
cabine du Fendt 209 Vario, toutes portes et
fenêtres fermées, climatisation et ventilation
éteintes. Les valeurs indiquées à différents
régimes du tracteur en charge intègrent le
bruit extérieur du banc d'essais d'environ
100 dB(A).
Commentai res
Le niveau de bruit mesuré révèle une assez
bonne qualité d'insonorisation de l'habitacle
du Fendt 209 Vario. Certes, la donnée
maximale enregistrée atteint 76,2 dB(A)
à 2 100 tr.min-1. Toutefois, dans la plage
d'utilisation préconisée du tracteur, le niveau
sonore moyen, de 73,9 dB(A), s'avère
relativement bas. Il s'établit à 75,3 dB(A) au
régime de couple et de puissance maximum.
son niveau sonore
Le tracteur Fendt 209 Vario est testé au banc de la Chambre d'agriculture de Poitou-
Charentes qui mesure les moteurs à la prise de puissance selon le protocole d'évaluation
OCDE. Son trois cylindres, signé Agco Sisu Power, développe 83,9 chevaux (61,7 kW) de
puissance maximale au régime de 1 711 tr.min-1, équivalent à 901 tr.min-1 à la prise de
puissance. Particularité, ce moteur délivre, à ce même régime, son couple maximal de
34,7 daN.m. Il affiche à ce niveau une consommation spécifique de 249 g.kW-1.h-1.
Commentai res
La puissance maximale annoncée du
209 Vario s'établit à 90 chevaux ECE R24.
Cette norme, différente de celle imposée
par le test, ne tient compte ni du rendement
de la transmission, ni de la puissance
consommée par les pompes hydrauliques.
Cette différence d'évaluation explique l'écart
entre la donnée mesurée au banc moteur
et celle annoncée par le constructeur.
Dans ses essais, Matériel Agricole estime à
5 % de la valeur maximale le seuil en deçà
duquel la puissance ou le couple peuvent
être considérés comme constants.
La plage de puissance constante du Fendt,
très courte, s'étend entre les régimes de
1 700 et 1 900 tr.min-1 environ. Pour sa
part, l'intervalle de couple constant débute
aux alentours de 1 400 tr.min-1 et se
termine à 1 700 tr.min-1, soit une plage
d'utilisation de 300 tr.min-1 dans laquelle
le rendement du moteur est optimal. Le
moteur du 209 Vario s'avère original. Il
délivre en effet sa puissance et son couple
maximaux au même régime : 1 700 tr.min-1.
Même si sa plage d'utilisation, relativement
courte, s'étale de 1 400 à 1 900 tr.min-1,
ce trois cylindres est conçu pour travailler
autour de ce régime. Cette originalité ne
représente pas une contrainte sur ce
tracteur puisque la transmission à variation
continue que ce moteur anime se charge
d'adapter avec précision la puissance
installée au couple résistant, en ajustant
la vitesse d'avancement. Ce trois cylindres
affiche par ailleurs une faible consommation
spécifique, de moins de 260 g.kW-1.h-1
dans le segment d'utilisation. Au-dessus
de 1 900 tr.min-1 et jusqu'au régime de
coupure du régulateur (2 200 tr.min-1), la
consommation s'envole. Cette plage de
régime est donc déconseillée.
Rayon de giration extérieur 4,32 m
Longueur hors tout (relevage arrière horizontal
/ support de masse avant) 3,93 m
Largeur hors tout 2,14 m
Hauteur hors tout 2,50 m
Empattement 2,29 m
Monte de pneumatiques avant 440/65 R24
Monte de pneumatiques arrière 480/70 R34
Distance horizontale pneu ar. / rotule ar. 25 cm
Garde au sol au crochet d'attelage 39 cm
Garde au sol sous le pont avant 43 cm
Masse totale avec chargeur frontal sans outil * 5 240 kg
% sur l'avant 65 %
% sur l'arrière 35 %
Hauteur du marchepied 52 cm
Hauteur du plancher de cabine 94 cm
Largeur intérieure de cabine (au centre) 152 cm
Profondeur intérieure de cabine (au centre) 137 cm
Hauteur intérieure de cabine (au centre) 152 cm
* sans masse arrière
70
Régime moteur (en tr.min-1)
1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300
80
75
85
90
Plage d'utilisation préconisée
par Matériel Agricole
Intensité sonore en cabine dB(A)
Régime moteur (en tr.min-1)
0
20
40
60
80 puissance kW
Plage de puissance
constante
(5 % d'écart)
1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300
0
Régime moteur (en tr.min-1)
10
20
30
40
Plage de couple
constant
(5 % d'écart)
couple daN.m
1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300
Plage d'utilisation préconisée
par Matériel Agricole
1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 2100 2200 2300
200
Régime moteur (en tr.min-1)
240
220
260
280
300
consommation spécifique g.kW-1.h-1
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 25
o Les deux radiateurs
positionnés
longitudinalement
semblent faciles à
nettoyer.
o La préfiltration
cyclonique
de l'air d'admission.
o L'huile moteur devrait
se vidanger aisément.
On a bien aimé
o Le réservoir à
carburant, situé au
niveau de la calandre,
n'est pas des plus
facile à ravitailler et
se trouve exposé à
d'éventuels chocs.
o Le bâti du chargeur ne
facilite pas l'accès aux
filtres à air et à huile
moteur.
o L'accès et l'ergonomie
des accélérateurs à
main et au pied.
On a moins aimé
La série 200 Va rio
Modèle 207 208 209 210 211
Cylindrée / Nombre de cylindres 3,3 litres / 3
Puissance maximale (ch ECE R24) 70 80 90 100 110
Couple maximal (daN.m)
à 1 600 tr/min 29,5 33,7 37,3 40,8 45,8
Transmission Variation continue
Poids à vide annoncé 3 750 kg 3 790 kg 3 870 kg 3 870 kg 3 930 kg
1- Un capot et deux panneaux latéraux pivotants libèrent l'accès aux
composants du moteur. 2- Au niveau de la calandre, l'opérateur remplit
le réservoir à carburant, de 76 litres, communiquant avec celui de
50 litres situé sous le marchepied droit. 3- Le pack de refroidissement
comprend l'intercooler et le radiateur pour l'huile de transmission, placés
longitudinalement de chaque côté du moteur. 4- La dépose du filtre à air,
caché derrière le bâti du chargeur, ne se révèle pas facile.
Voici deux ans, Fendt réalisait une petite
prouesse technique en casant sa transmission
Vario dans des tracteurs aussi compacts
que ceux de la série 200. Il signait alors la
présence exclusive de cette boîte au coeur
de toute sa gamme de tracteurs. Le plus
petit des Fendt se caractérise par son trois
cylindres signé Agco Sisu Power, sa cabine
spacieuse au plancher plat et son équipement
relativement complet entretenant l'image haut
de gamme de la marque bavaroise.
Dans la gamme Fendt, seuls les
tracteurs de la série 200 Vario
adoptent les blocs du motoriste Agco
Sisu Power, appartenant au groupe
Agco, comme le tractoriste allemand.
Ils reçoivent le trois cylindres turbo
de 3,3 litres développant 90 chevaux
ECE R24 de puissance maximale sur
le 209. Pour respecter la norme
antipollution de niveau IIIA, Fendt mise
sur la recirculation externe, via une
vanne EGR, et le refroidissement
des gaz d'échappement. L'injection
haute pression par rampe commune
s'approvisionne dans deux réservoirs :
l'un, de 76 litres, situé au niveau de la
calandre et l'autre, placé sous le marchepied
gauche, contenant 50 litres.
La présence du réservoir monopolisant
la calandre, l'aspiration de l'air s'opère
par le dessus et les côtés du capot.
L'opérateur soulève ce dernier et pivote
deux panneaux latéraux pour accéder
aux éléments du moteur. Sur le flanc
gauche, il accède au préfiltre cyclonique
puis au filtre à air. Le système de refroidissement,
situé derrière le réservoir,
comprend l'intercooler et le radiateur
de la transmission, positionnés longitudinalement
de chaque côté. Puis
l'opérateur trouve le radiateur moteur.
Le condenseur de climatisation se situe,
pour sa part, sous le toit de cabine, à
l'arrière. Pour le refroidissement de
l'huile hydraulique, séparée de celle
Le trois cylindres 3,3 litres d'Agco Sisu Power
Fendt 209 Vario
Compact
et complet
de transmission, Fendt a positionné
un original système échangeur sur le
flanc droit du moteur.
2
4
1
3
26 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Essai
Le pont avant intègre en option
une suspension avec correction
d'assiette disposant d'un
débattement de 80 mm.
La cabine à six montants du Fendt
209 Vario s'avère large et haute. Elle
accueille donc assez confortablement
deux personnes malgré sa faible
profondeur. Le conducteur s'assoit
sur un siège à suspension mécanique
(pneumatique en option). Le passager
dispose lui aussi d'un siège, proposé
de série. La cabine se caractérise
par son plancher proche du sol et
désormais plat, malgré la récente
intégration de la transmission Vario.
Pour faciliter davantage l'installation à
bord, le volant se règle en hauteur et
en inclinaison. Le conducteur trouve
toutes les commandes facilement
accessibles sur la console latérale
et le montant droits de la cabine.
Depuis le tableau de bord, il actionne
les phares. Il peut basculer les feux de
croisement de la calandre, cachés par
exemple par l'outil frontal, avec ceux
du toit. Au total, le tracteur compte dix
phares, feux de croisement compris.
Le tableau de bord à affichage digital
indique en permanence les régimes
(moteur et prise de force), les allures
instantanée et programmée. C'est
depuis l'afficheur multifonction du
tableau de bord, qu'il commande
à partir de la console latérale, que
le chauffeur mémorise un régime
moteur ou une allure constante (en
plus des boutons sur la console),
Les tracteurs de la série 200
intègrent exclusivement une transmission
à variation continue Vario,
le modèle ML 75. Celle-ci emmène
le Fendt, sans palier, de 20 mètres
par heure à 40 km/h (25 km/h
en marche arrière) quel que soit
le régime moteur. Le constructeur
bavarois monte en option le dispositif
électronique TMS régulant automatiquement
le régime moteur en
fonction de la charge demandée. Le
conducteur pilote cette transmission
Vario et Stop & Go font la paire
La cabine riche en équipements
1
1- La cabine, facile d'accès en raison de son plancher plat et bas, s'avère assez
spacieuse. 2- Toutes les commandes principales, y compris celles du tableau de
bord, sont regroupées sur la console latérale droite. 3- Le tableau de bord, bien
visible, adopte un affichage digital et un ordinateur (écran central). 4- La visibilité
sur l'avant du tracteur est bien dégagée, notamment grâce au toit ouvrant vitré.
5- Le filtre à air de cabine est intégré sous le toit côté droit.
soit via la pédale d'avancement, soit
via un levier baptisé Variostick et
positionné sur la console latérale.
1- Sous le levier d'avancement Variostick, un bouton (lettre C) rappelle
l'une des deux vitesses constantes mémorisées, l'autre sélectionne la plage
d'utilisation de la transmission. 2- Depuis la console latérale, le conducteur
active certaines fonctions de la transmission (boutons orange) et gère
l'utilisation des prises de force (molette et boutons jaunes). 3- Depuis
l'aile arrière, l'opérateur embraye la prise de force (appui long) portant
automatiquement le moteur à un régime préprogrammé. 4- Grâce à la
fonction Stop & Go, le conducteur arrête le tracteur lorsqu'il maintient
enfoncé la palette de l'inverseur, situé sous le volant à gauche.
3
5
2
4
1 2
3 4
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 27
o Les possibilités
offertes par la
transmission Vario
(fonction TMS,
conduite à la pédale/
au levier...).
On a bien aimé
o Devoir appuyer sur
deux boutons pour
mettre en marche le
régulateur de vitesse
Tempomat.
On a moins aimé
o L'inverseur doté de la fonction
Stop & Go facilite les manoeuvres
d'approche.
o Les automatismes de prise de force
associés au régime moteur et à la
hauteur du relevage arrière.
o Le bouton activant le TMS modifie
également le mode de conduite, à la
pédale ou via le levier.
o Certaines fonctions de la transmission
ne sont pas des plus intuitives.
o L'équipement complet
en éclairage et le
basculement possible
des feux de croisement
de la calandre au toit
de cabine.
On a bien aimé
Il a le choix entre deux plages d'utilisation,
l'une pour la route, l'autre
pour les champs, par exemple. Il
peut également mémoriser deux
allures constantes, grâce au dispositif
Tempomat. Depuis le tableau de
bord, le chauffeur règle notamment
la progressivité de la transmission
(sur l'une des plages d'utilisation).
Pour inverser le sens de marche, il
actionne une palette positionnée sur
un levier à gauche sous le volant. En
maintenant cette palette enfoncée,
il débraye la transmission, grâce à
la fonction optionnelle Stop & Go
associée au TMS. L'inverseur est
dépourvu de point neutre. La prise
de force du Fendt compte, de série,
trois régimes de rotation (540,
540 Eco et 1 000 tr/min) et devient
proportionnelle à l'avancement en
option. Elle s'active ou se coupe
automatiquement en fonction de la
hauteur du relevage arrière à paramétrer
dans le tableau de bord. Le
200 Vario reçoit, sur demande, une
prise de puissance avant tournant
à 540 ou 1 000 tr/min.
visualise les consommations instantanées
ou moyennes, modifie la
progressivité de la transmission ou
active les automatismes de la prise
de force. La climatisation manuelle
(automatique en option), le toit ouvrant
vitré, l'autoradio, les essuie et laveglaces,
les rétroviseurs larges et
télescopiques font partie des équipements
de série. Pour davantage de
confort, Fendt propose une cabine
à suspension mécanique optionnelle
n'augmentant pas la hauteur hors
tout du tracteur.
o L'ergonomie des commandes,
toutes bien regroupées sur la
console latérale et le montant
droits.
o Les nombreux équipements de
confort, montés de série.
o L'ordinateur, intégré au tableau de
bord, ne se montre pas facile à
prendre en main.
o La difficile mise en place et la
faible taille du siège passager,
divisé en trois parties.
On a moins aimé
o Le levier de
commande des
clignotants, des feux
de croisement et
du klaxon s'avère
éloigné.
o L'huile du circuit
hydraulique séparée de
celle de transmission.
o La richesse des
équipements proposés
de série sur le relevage
arrière.
o Le rangement, à
l'arrière, pour les
rotules.
On a bien aimé
o Les leviers de
commande des
distributeurs
hydrauliques peu
accessibles situés au
plancher à droite du
siège conducteur.
o Une partie des
réglages du relevage
arrière placés sur le
montant droit de la
cabine.
o L'absence de
récupérateur d'huile
au niveau des
distributeurs arrière.
On a moins aimé
28 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Essai
Le Fendt 209 Vario de notre essai
dispose de deux pompes à engrenage
(option) pour alimenter son
circuit hydraulique. L'une, destinée à
la direction, débite 35 l/min. L'autre,
de 41 l/min, fournit l'asservissement,
les distributeurs auxiliaires et le(s)
relevage(s). Depuis la console latérale,
un bouton actionne le couplage de
ces deux pompes, afin de cumuler
leur débit et de bénéficier d'une
meilleure réactivité au chargeur par
exemple. Dans ce cas, l'alimentation
de la direction et du freinage reste
Bien pourvu en hydraulique et relevage
2
4 5
1
3
1- Le circuit hydraulique
compte jusqu'à quatre
distributeurs auxiliaires zéro
fuite. Ils s'accompagnent
d'une prise pour le retour
d'huile directement au
réservoir. 2- Depuis la console
latérale, le conducteur
actionne le relevage arrière
électronique, règle son
contrôle d'effort et active le
terrage rapide ou forcé.
3- Le relevage arrière
électronique, bien équipé,
intègre des stabilisateurs
automatiques ainsi qu'un
compensateur d'oscillations.
4- Le montant droit de la
cabine adopte des molettes
de réglage du contrôle d'effort
du relevage arrière, de sa
vitesse d'évolution et de sa
butée haute. 5- En cabine,
le chauffeur règle le débit de
chaque distributeur auxiliaire.
prioritaire. En standard, Fendt monte
une seule pompe à engrenage débitant
48 l/min. Le circuit hydraulique
s'alimente dans un réservoir séparé
de la transmission, évitant ainsi la
pollution des deux huiles. Il fournit
le relevage arrière électronique, de
4,2 tonnes de capacité, intégrant
des stabilisateurs automatiques
signés Fendt. Ceux-ci adoptent un
ressort maintenant leur position
centrale par rapport au tracteur.
Ils se verrouillent manuellement via
un levier ou automatiquement à la
montée du relevage. Celui-ci reçoit
également, de série, un compensateur
d'oscillations, comme le relevage
avant, de 2,5 tonnes de capacité,
monté en option. Fendt livre deux
distributeurs auxiliaires à commande
mécanique, de série, et jusqu'à quatre
en option. Ceux-ci sont de type load
sensing à centre fermé et zéro fuite.
S'ils ne sont pas sollicités, l'huile ne
passe pas à travers, ce qui limite le
laminage. Et ils intègrent un clapet
prévenant les chutes de pression.
Pour un équipement frontal, à l'instar
d'un relevage avant ou d'un chargeur,
l'un d'eux alimente des distributeurs
placés à droite sous la cabine. D'usine,
le constructeur donne la priorité à
un distributeur. Tous intègrent un
réglage du débit, un double effet et
une position flottante.
Le chargeur Cargo se
caractérise par sa cinématique
en Z utilisant des bielles de
parallélogramme situées sous
les bras.
o La cinématique en
Z avec les bielles
du parallélogramme
positionnées sous
les bras dégage la
visibilité.
o Les graisseurs bien
intégrés au bâti.
On a bien aimé
o L'absence de
suspension de chargeur.
o L'absence de
verrouillage hydraulique
de l'outil.
On a moins aimé
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Matériel Agricole
Le Cargo 3X65, intégré d'usine, est
le plus petit chargeur de la gamme
Fendt, comptant sept modèles allant
de 3,75 à 4,50 mètres de hauteur de
levage. Sa largeur entre potences, de
1,04 mètre, lui permet de s'adapter
à tous les tracteurs de la gamme
Fendt. Ce chargeur adopte un parallélogramme
mécanique avec une cinématique
en Z. Les flexibles hydrauliques
intègrent les brancards. Ils alimentent
notamment les électrovannes des
troisième ou quatrième fonctions,
intégrées, de série, dans la poutre
transversale. Ici, les raccords hydrauliques,
de type push-pull, accèdent en
option à un multicoupleur pour faciliter
l'attelage de l'outil. Pour accrocher
ou dételer le chargeur, le système
Cargo Lock, composé d'un levier placé
de chaque côté des brancards, le
verrouillemanuellement
aux potences.
Des béquilles, intégrées sous les bras
et réglables en hauteur sans outil,
facilitent l'opération. Le Cargo 3X65
Le plus petit des chargeurs Fendt
1 2
Les mesures du chargeur 3X65*
Distance entre l'axe de l'essieu avant
et l'axe du godet 1,73 m
Distance entre l'axe du bâti et l'axe du godet 2,55 m
Hauteur de levage à l'axe du godet 3,50 m
Hauteur de levage godet benné 2,80 m
Temps de montée
À 1 500 tr/min 4,6 s
À 2 000 tr/min 4,8 s
Au régime maximal 4,7 s
Force d'arrachement
Au ralenti 1 950 kg
Au régime maximal 2 110 kg
* valeurs mesurées avec le Fendt 209 Vario (débit hydraulique de 41 l/min et pression
maximale de 200 bars)
reçoit de base un multicoupleur pour
connecter les lignes hydrauliques et
électriques. À proximité, un levier
verrouille la position flottante du distributeur
dédié au cavage, celle-ci restant
active pour la montée/descente du
chargeur.
1- De série, un multicoupleur connecte simultanément les lignes hydrauliques
et électriques. 2- Fendt propose exclusivement un verrouillage manuel de l'outil.
PUBLI-REPORTAGE
Pressage-enrubannage : un développement
accompagné par la technologie KRONE
En plein coeur d'une région de polyculture, Antoine De Quick, alors jeune entrepreneur de travaux agricoles,
décide de se lancer en 2004 dans des prestations d'enrubannage. L'activité grandissante a fait évoluer son parc
de machines et l'a incité à investir dans des presses-enrubanneuses performantes.
ETA DE Quick (AisnE)
Entrepreneur dans l'Aisne, Antoine
de Quick gère une entreprise de
travaux agricoles (ETA) dans la
région naturelle de la Thiérache.
Implanté en zone d'élevage, il intervient
sur toutes surfaces de parcelles (de 50 ares
à 40 hectares), bien souvent en pentes. Les
nombreux petits chantiers entraînent beaucoup
de déplacements et nécessitent une
machine maniable et compacte.
CONFIANCE AUX PRODUITS KRONE
Le cahier des charges pour l'achat d'une
machine était sa polyvalence : elle devait
pouvoir presser autant dans le sec que dans
l'humide. En 2004 puis 2005, Antoine
investit successivement dans deux Combi-
Pack pour atteindre les 12 000 balles
par an. « Les machines sont rapidement
mises à l'épreuve », commente Antoine
de Quick. La qualité du travail fournie par
l'entreprise et ses presses enrubanneuses
Combi-Pack est reconnue.
LE TEMPS DU CHANGEMENT
Fin 2010, Antoine renouvelle une machine
par la nouvelle presse-enrubanneuse
KRONE CombiComprima CV 150 XC.
Ses qualités sont immédiatement appréciées
: le silence de fonctionnement du
pick-up sans cames et du fond de pressage
NovoGrip, le très bon suivi de terrain du
pick-up pendulaire, le boîtier de commande
ergonomique, le liage filet. « La fiabilité du
liage est quelque chose que j'apprécie. Si
l'on fait attention, à la fin du rouleau, plus
besoin de repasser le filet dans la machine,
un simple noeud entre les deux rouleaux et
c'est reparti ». Outre ces qualités, la densité
de serrage est vite appréciée.
« Au travail avec le CV 150 XC KRONE,
on atteint une densité de balles d'enrubannage
impressionnante même à 50 bars
de pression. Dans de la paille, les balles
d'1m45 pèsent 300 kg. On n'en espérait
pas tant ! ».
Au travail, dans des conditions vallonnées, Antoine De Quick devant sa CombiComprima CV 150 X-Cut
grâce aux pneumatiques 500/55-20, la
machine reste stable. « Les balles sont très
régulières et non éjectées de la machine.
En pente, la balle reste sur place ! » insiste
l'entrepreneur.
Antoine de Quick estime que le débit a été
multiplié par deux avec sa nouvelle presseenrubanneuse.
Elle totalise ainsi 8 000
balles après une saison. 30 à 40 balles sont
réalisées par heure et le temps de transfert
court entre la chambre de pressage et la
table d'enrubannage est fortement apprécié.
« Cela n'a plus rien à voir avec nos
anciens Combi-Pack », commente-t-il. Le
cycle de pressage-enrubannage complet est
d'une minute dix en diamètre de 1,40 m.
En mode pressage, le mode «regroupeur»
permet de rassembler deux balles.
À L'AISE DANS TOUTES
LES CONDITIONS
« La KRONE peut presser vert et la CombiComprima
est un véritable matériel
d'entreprise » Tout type de matière peut
être pressé à tout moment.
L'apport nutritif de l'enrubannage est très
élevé. Il faut donc respecter la matière et la
conserver de façon optimale. La chambre
de pressage permet de réaliser des couches
fines de fourrage, le coeur de la balle est lui
aussi bien serré. Le liage filet rapide assure
une bonne couverture et peu de pertes.
Du fait de la pression importante dans la
chambre, l'ETA De Quick lie avec deux
tours de filet en enrubannage. Six couches
de film sont ensuite apposées sur la balle.
« En cas de déchirure de film, l'erreur est
détectée en cabine, mais la balle est tout
de même enrubannée correctement car le
système compense. Il y a juste à descendre
pour remettre le film dans le pince-film »,
précise Antoine de Quick. Ce système surveille
en permanence la déchirure du film
et compense dans le cas d'une coupure.
Entre les différents conducteurs, la prise en
main du boîtier s'est avérée facile. « Bien
que ce soit une machine complexe, presser
et enrubanner s'avèrent être faciles. Il faut
toutefois garder un oeil sur l'écran de la
caméra ». ?
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 31
Plate-forme
Une plate-forme suivie par Matthieu Schubnel et Aurélien Groult,
avec la participation de Nassim Hamiti, ingénieur agroéquipement BCMA-Trame.
Les broyeurs
à axes verticaux
Le marché français des broyeurs à axes
verticaux compte une dizaine d'acteurs.
Selon nos estimations, ces constructeurs
commercialisent environ 300 appareils
chaque année dans l'Hexagone. Les ventes
des modèles traînés de moins de cinq
mètres s'essoufflent, au profit des variantes
plus larges. La clientèle se compose
essentiellement d'agriculteurs utilisant
leur matériel en Cuma ou individuellement.
Dans une moindre mesure, le marché des
broyeurs concerne les entrepreneurs de
travaux agricoles et certaines niches, telles
que les sociétés aéroportuaires ou de
courses de chevaux. Dans cette plate-forme,
Matériel Agricole décortique huit broyeurs
traînés à axes verticaux d'une largeur de 5 à
6,36 mètres.
Agicut Desvoys Gyrax Payen Direct Rousseau Schulte Suire Woods
Les huit broyeurs
à la loupe
Starcut
500
Broyeur
semi-porté
600
G 5400
Multirotor
traîné
PB 6000 BGL 620 FX 520
Turbogyr
6400 TR 5
Pro 8 roues
BW 240 HD
Largeur de travail (m) 5,00 6,00 5,40 6,00 6,20 6,10 6,36 6,10
Longueur hors tout
mesurée (m) 5,71 4,50 6,10 5,57 4,70 6,68 5,66 5,39
Masse mesurée (kg) 2 780 4 010 3 910 3 490 2 850 3 720 3 430 3 140
Agicut
Starcut 500
P. 34
Rousseau
BGL 620
P. 42
Gyrax
G 5400 Multirotor traîné
P. 38
Suire Turbogyr 6400 TR
5 Pro 8 roues
P. 46
Desvoys
Broyeur semi-porté 600
P. 36
Schulte
FX 520
P. 44
Payen Direct
PB 6000
P. 40
Woods
BW 240 HD
P. 48
Sommaire
Repères
Plate-forme
32 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
La réglementation appliquée
aux broyeurs semi-portés
Par Nassim Hamiti, ingénieur agroéquipement BCMA-Trame
Les constructeurs doivent assurer la sécurité des utilisateurs
de machines. La directive européenne 2006/42/CE ou « directive
machines » les contraint à respecter cet engagement en
s'appuyant notamment sur des normes spécifiques aux grandes
faucheuses. Sur ces matériels, dont le diamètre de coupe par
élément est supérieur à un mètre, les fabricants apposent
la plaque CE suivant le principe d'autocertification. Ils doivent
également fournir à l'acheteur un certificat de conformité. Ce
document officiel se différencie de l'attestation de réception
fournie par la Dreal (Direction régionale de l'environnement,
de l'aménagement et du logement).
Adapter le niveau
d'équipement au gabarit
Les broyeurs à axe verticaux de
grande largeur ont tous un poids à
vide de plus de 1,5 tonne. Pour être
autorisés à circuler sur la voie publique,
ils doivent donc être réceptionnés par
une Dreal (ex-Drire). Ces organismes
déterminent la vitesse maximale
autorisée sur la route en fonction de la
charge admise par essieu. La plupart
des constructeurs ont désormais
recours aux essieux homologués à
25 km/h. Cette vitesse, que le chauffeur
du tracteur est tenu de respecter, doit être indiquée sur
un disque blanc à l'arrière de la machine. Pour rester dans
le gabarit routier, les constructeurs ont conçu la plupart
de ces machines avec une largeur au transport inférieure
à 2,55 mètres. L'opérateur doit néanmoins s'assurer de
l'absence de dépassement des parties repliables. À défaut,
le convoi est soumis à la signalisation complémentaire des
engins agricoles du groupe A, dont la largeur est comprise
entre 2,55 et 3,50 mètres. Il doit alors présenter un gyrophare
supplémentaire, des feux de croisement allumés de jour
comme de nuit et quatre feux d'encombrement ou panneaux
rétro-réfléchissants aux extrémités. D'autre part, les Miar
(Machines et instruments agricoles remorqués) dépassant
un poids à vide de 3,5 tonnes intègrent obligatoirement des
freins d'urgence. La Dreal sollicitée appose une plaque sur la
machine mentionnant son nom et la date de réception. Lors
de l'achat, l'acquéreur doit toutefois demander l'attestation de
réception au vendeur. Avant de signer, il requiert également
l'inscription sur le bon de commande du modèle et du type
de machine, du poids à vide accessoires compris et du type
de freinage, si le broyeur en est équipé.
Le neuf immatriculé dès 2013
À partir du 1er janvier 2013, l'attestation de réception délivrée
par la Dreal sera obligatoire pour toutes les machines agricoles
neuves tractées dont le poids total en charge dépasse
1,5 tonne. Son obtention conditionnera la délivrance d'un
certificat d'immatriculation. Cette obligation ne sera pas
rétroactive sur les véhicules d'occasion. Le Bureau de coordination
du machinisme agricole (BCMA) recommande toutefois
d'acheter dès aujourd'hui un matériel traîné réceptionné pour
circuler sur la route.
Les broyeurs à axes verticaux de grande largeur se
caractérisent par leur débit de chantier élevé. Ces
matériels, dont la qualité de broyage et de répartition
s'est améliorée ces dernières années, requièrent une
puissance d'entraînement moindre que leurs cousins
à axe horizontal, à largeur de travail comparable. Avec
leur configuration traînée ou semi-portée, ils ne nécessitent qu'une faible puissance de
relevage. Ces appareils se composent d'un élément central et de deux parties latérales,
dont le débattement vertical positif et négatif assure un meilleur suivi du terrain que leurs
homologues à axe horizontal. Le repliage hydraulique de leur châssis de grande largeur
facilite également leur mise en position transport et leur déplacement sur la route.
pères Repères Repères Repères Repères Repères
Le broyage
grand format
Si la plupart des broyeurs traînés
s'accrochent à la barre oscillante,
certains d'entre eux sont supportés par
les bras inférieurs du relevage.
Les patins latéraux limitent l'entrée
des lames de rotors dans le sol en cas
d'irrégularités de terrain.
Les roues avant, améliorant le suivi
du terrain, ne sont proposées
que par certains constructeurs.
Le montage sur balancier des roues
arrière favorise la stabilité du broyeur,
donc sa régularité de hauteur de coupe.
Sur de nombreux appareils, l'opérateur
règle la hauteur de coupe en limitant la
descente de l'outil vers le sol au moyen
de cales sur les vérins de levage.
Tous les broyeurs bénéficient de limiteurs
de couple à friction protégeant chaque
boîtier d'une surcharge.
L'inclinaison longitudinale
se règle à l'aide d'un
parallélogramme sur
la majorité des broyeurs
à axes verticaux.
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lire attentivement l'étiquette avant toute utilisation. Janvier 2012. Crédits photo : Studio Alban Perret, Getty Images.
Plate-forme
Gamme
Agicut, jeune société créée par
Quivogne en 2009, distribue l'intégralité
de la gamme de produits de
l'anglais Spearhead, firme du groupe
Alamo. L'offre compte deux séries
de broyeurs à axes verticaux, tous
fabriqués à Evesham (Royaume-Uni).
Les Multicut, en entrée de gamme,
travaillent de 1,60 à 8,20 mètres de
largeur. Les Starcut, présentés ici,
sont des évolutions des Multicut. Le
Starcut 300, broyant sur trois mètres,
reçoit un châssis porté fixe. Les cinq
suivants sont traînés et repliables. Ils
affichent une envergure de 5, 6,10,
7,30, 9,10 et 12,10 mètres.
Attelage
Le Starcut s'attelle au tracteur, soit
sur la barre oscillante, soit sur la
chape. Il reçoit en effet un timon
pivotant en position haute ou basse
en quinze minutes, selon le constructeur.
Agicut déconseille néanmoins
34 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Caractéristiques du Starcut 500
Largeur de travail mesurée 5,06 mètres
Largeur au transport mesurée 2,75 mètres
Réglage de la hauteur de coupe De 0 à 380 mm
Nombre de rotors 3
Nombre de lames par rotor 6
Puissance minimale conseillée 130 ch
Puissance maximale admise 275 ch
Poids mesuré 2 780 kg
Prix du modèle présenté* 29180 € HT
* avec option kit 6 lames MP6 Agicut Starcut 500
5 mètres - Garantie 1 an
1- Agicut propose l'attelage bas sur la barre oscillante ou haut sur la chape,
en pivotant le timon, une opération nécessitant 15 minutes selon le constructeur.
2- Le plancher plat du Starcut 500 facilite son nettoyage et prévient les départs
de feu en évitant l'accumulation de matière. 3- À l'avant, l'angle formé par la caisse
facilite l'engouffrement de la matière. 4- Des cales pivotantes, bridées sur chaque
vérin de levage, servent au réglage de la hauteur de coupe, de 0 à 380 mm.
5- Le réglage centralisé du parallélisme du broyeur s'opère en modifiant la longueur
du troisième point, l'appareil devant reposer sur ses deux béquilles lors de cette
opération. 6- Chaque paire de pneus est montée sur un balancier pour favoriser le
suivi du terrain. 7- En sortie du boîtier diviseur, les trois sécurités à friction protègent
les organes de coupe. 8- De conception, le Starcut adopte de petites lames, ce sont
des pièces d'usure censées être peu coûteuses.
1 4
7
2
5 8
3
6
o La caisse à double paroi
pourvue d'un plancher plat
et intégrant les câbles
et flexibles.
o La présence de six lames
par rotor (option).
o Le faible nombre
de graisseurs (28).
On a bien aimé
o L'absence de choix de monte
de pneumatiques.
o L'absence de suspension
de châssis.
o Le long temps de dépliage
dû au limiteur de débit
(85 secondes).
On a moins aimé
l'attelage haut, qui diminue le rayon
de braquage et expose le cardan aux
chocs. Pour le remisage, le broyeur
adopte deux béquilles coulissantes.
Il nécessite un distributeur à simple
effet alimentant le dépliage et le
repliage ainsi qu'un double effet
animant les vérins de levage.
Châssis
Le châssis à double paroi du Starcut
bénéficie d'une conception
cloisonnée rigidifiant la structure.
Cette solution facilite le passage,
donc la protection, des flexibles
hydrauliques et des câbles électriques
à l'intérieur du châssis.
Pour intervenir sur ces pièces, le
constructeur a installé plusieurs
trappes de visite au niveau de la
paroi supérieure. Celle-ci s'avère
lisse, ce qui facilite son nettoyage
et prévient les départs de feu en
évitant l'accumulation des résidus.
À l'avant, l'angle formé par
la caisse favorise l'absorption de la
récolte. Pour limiter les projections,
le Starcut intègre des chaînes à
l'avant comme à l'arrière, voire des
bavettes en caoutchouc optionnelles.
Il compte huit roues, de 80/10.0-12,
toutes montées par paires sur un
balancier pour favoriser le suivi
du terrain et le confort de conduite.
Dix cales pivotantes bridées sur
chaque vérin de balancier servent
au réglage de la hauteur de coupe.
Une tige filetée placée au pied des
vérins autorise un réglage plus fin
de la hauteur de fauche, notamment
pour ajuster indépendamment celle
des ailes. Par l'intermédiaire de
deux tirants et d'un troisième point,
l'opérateur règle l'horizontalité
du broyeur. Cette opération exige
de poser l'appareil sur ses deux
béquilles. Les éléments latéraux
flottants s'inclinentde
- 7,5 degrés
à + 25 degrés. Ils intègrent, à leurs
extrémités, des patins interchangeables.
L'éclairage et la signalisation,
montés en standard, sont
homologués. À l'arrière des Starcut
500 et 700, un attelage en chape
optionnel autorise l'accrochage d'un
déchaumeur, par exemple, pour
combiner deux opérations en un
seul passage.
Transmission
Le Starcut, entraîné à un régime
de 1 000 tr/min, reçoit un cardan
principal muni d'une roue libre.
Celui-ci alimente un boîtier diviseur
de 275 chevaux. En sortie, chaque
arbre intègre une sécurité à friction
à quatre disques. Trois cardans
animent ensuite chaque boîtier
de rotor acceptant une puissance
maximale de 116 chevaux. Les
boîtiers, comme les cardans, sont
fournis par l'équipementier allemand
Walterscheid.
Rotors et lames
Le Starcut 500 compte trois rotors.
Chaque organe, de 1,74 mètre de
diamètre, reçoit trois lames (six
en option) de 28 cm de long. En
choisissant de monter des petits
couteaux, Agicut indique limiter
le prix de cette pièce d'usure. La
variante à six lames, ici présentée,
travaille sur deux plans de coupe :
l'un pour l'aspiration, l'autre pour
l'affinage. Les lames d'affinage plates
interchangeables ne se superposent
pas à celles aspirantes munies d'ailettes.
Les couteaux, libres en rotation
sur 360 degrés, s'effacent facilement
en cas d'obstacle en raison de leurs
supports légèrement biaisés. Le
porte-lames est protégé des chocs par
un disque. Les couteaux sont fixés
au support par des boulons, dont les
têtes encastrées sont préservées d'un
arrondissement. Selon Agicut, le fond
de rotor lisse limite les phénomènes
d'andainage. Son décrochement sert
de contre-couteaux.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 35
36 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Gamme
Le constructeur Desvoys, installé à
Landivy (Mayenne), dispose d'une
gamme étoffée de broyeurs à axes
horizontaux. Avant de commercialiser
de tels modèles, il a d'abord
fabriqué des gyrobroyeurs, jusqu'à
1,80 mètre de large. La famille
des axes verticaux semi-portés
repliables, dévoilée voici environ
six ans, se contente de deux modèles
- 480 et 600 - de 4,80 et 6 mètres
de largeur de travail.
Attelage
Le broyeur à axes verticaux Desvoys
se caractérise par son cadre d'attelage
monté sur un pivot entouré de
deux plaques de téflon. Il s'attelle
ainsi sur les bras inférieurs de
relevage. Au point de rotation du
châssis, l'angle de braquage est
limité à 45 degrés via deux butées
mécaniques. Le broyeur nécessite
un distributeur auxiliaire à double
effet pour le dépliage et le repliage
des ailes ainsi qu'un simple effet
Desvoys Broyeur semi-porté 600
6 mètres - Garantie 1 an
Plate-forme
1
5
4
8
2
6
3
7
1- L'attelage sur les bras inférieurs de relevage facilite l'accrochage de l'outil.
2- Les quatre bielles animant le pendule sont montées sur des rotules pour amortir
les mouvements de l'unité de coupe, selon Desvoys. 3- Au centre du châssis, un
vérin à simple effet assure la levée et l'abaissement du groupe de broyage. 4- Depuis
l'arrière du châssis, l'opérateur règle la hauteur de fauche en modifiant la position
de la butée mécanique du vérin de levage. 5- Les roues de jauge des éléments
latéraux pivotent sur 360 degrés, coulissent latéralement et sont bridées sur quatre
silentblocs. 6- Le boîtier principal diviseur, à trois sorties, accepte une puissance de
240 chevaux. 7- En plus de la lame d'aspiration montée en standard (à droite sur le
cliché), Desvoys superpose, en option, un couteau plat d'affinage non interchangeable.
8- Le dessous de la caisse intègre des contre-couteaux soudés, des déflecteurs
facilitant la répartition des résidus et des parois cloisonnant les rotors.
Caractéristiques du semi-porté 600
Largeur de travail 6 mètres
Largeur au transport mesurée 2,55 mètres
Réglage de la hauteur de coupe De 20 à 400 mm
Nombre de rotors 5
Nombre de lames par rotor 4
Puissance minimale conseillée 110 ch
Puissance maximale admise 180 ch
Poids mesuré 4 010 kg
Prix du modèle présenté* 27 700 € HT
* avec option quatre lames et éclairage
dédié au réglage de la hauteur de
travail. Deux béquilles servent à
son remisage.
Châssis
Le châssis porteur original du
Desvoys supporte l'unité de coupe
grâce à un système pendulaire.
Un vérin à simple effet anime ce
pendule via des bielles pour faire
varier la hauteur de coupe ou escamoter
le broyeur en mode transport.
L'opérateur ajuste l'inclinaison de
l'appareil en modifiant la hauteur
des bras de relevage. Le châssis est
boulonné à l'arrière sur l'essieu et
muni de deux roues de 400/60-15,5.
Le changement de la hauteur de
coupe de l'élément central s'opère
via une butée mécanique à douze
points de réglage. Un silentbloc,
positionné entre le vérin et cette
butée, amortit l'unité de fauche.
Au travail, les ailes évoluent en
position flottante. Chacune dispose
d'un réglage indépendant
de la hauteur de coupe, de 20 à
400 mm, par l'intermédiaire d'une
roue, de 26x12-12. Suspendue par
quatre silentblocs, celle-ci pivote
sur 360 degrés. L'inclinaison des
éléments latéraux varie de - 10 à
+ 20 degrés. Quatre autres silentblocs
amortissent la liaison entre
les ailes et l'élément central. Un
boulon permet de brider les ailes
à l'horizontale par exemple. Les
éléments latéraux, une fois repliés, se
verrouillent pour le transport grâce
à deux axes et un robinet. L'espace
entre ceux-ci et la partie centrale
favorise l'évacuation des résidus.
En option, le constructeur monte
un compteur de surface dans l'une
des roues latérales, ou horaire sur
l'arbre d'entrée du boîtier principal.
Transmission
Le cardan principal, homocinétique,
tourne précisément sous le point de
pivot du cadre d'attelage. Il anime,
au régime de 1 000 tr/min, un boîtier
diviseur supportant 240 chevaux et
muni d'une roue libre. Celui-ci fait
tourner cinq boîtiers - un central et
quatre latéraux - de 90 chevaux de
o La conception simple
du châssis porteur et
du système pendulaire de
l'unité de broyage.
o L'espace entre l'élément
central et les ailes
(en position repliée) facilite
le nettoyage du caisson.
o La faible longueur hors tout
favorisant la maniabilité.
On a bien aimé
o Le réglage par des boulons
de la hauteur de coupe
des éléments latéraux
nécessitant une clé.
o Son poids, parmi les plus
élevés (4 010 kg).
o Le long temps de repliage
(30 secondes).
On a moins aimé
puissance admissible. Au total, le
broyeur compte six cardans fournis
par Walterscheid. Il dispose de cinq
sécurités à friction : trois en sortie
de boîtier diviseur et deux à l'entrée
des boîtiers extérieurs.
Rotors et lames
L'unité de coupe du broyeur Desvoys
compte cinq rotors identiques, de
1,24 mètre de diamètre, tournant
au régime de 1 421 tr/min. Ceux-ci
reçoivent, de série, deux lames de
40 cm de long, contre-coudées,
vrillées et munies d'un aileron. En
option, le constructeur superpose
deux autres lames d'affinage contrecoudées
et droites, comme sur le
modèle présenté. Il les conseille
pour le broyage plus fin d'une
jachère, par exemple. Chaque paire
de couteau est fixée au porte-lames
par un boulon muni d'une rondelle
moulée évitant l'usure de sa tête.
Lors de sa rotation, elle croise
deux contre-couteaux soudés à
la caisse. Pour favoriser la bonne
répartition des résidus au sol, Desvoys
monte systématiquement des
déflecteurs également soudés au
caisson. Chaque rotor est cloisonné.
Aux extrémités, les patins d'usure
métalliques sont boulonnés à la
caisse. À l'avant, un rideau de chaîne
limite les projections de matière
vers le tracteur. À l'arrière, chaque
élément adopte un volet réglable en
hauteur ou libre.
Plate-forme
Gyrax G 5400 Multirotor traîné
5,40 mètres - Garantie 1 an
1- L'attelage boule éprouvé convient bien à tous les types de terrain et
facilite les manoeuvres. 2- L'attelage flèche, variante proposée depuis
peu par Gyrax, comble les adeptes du piton et de la barre oscillante
3- Chacun des trois rotors loge six lames. 4- Les trois lames inférieures
coupent les végétaux et se changent deux fois plus fréquemment que les
couteaux supérieurs. 5- À l'arrière, chaque support de roues intègre une
suspension à ressort et un vérin de levage. 6- Deux roues folles avant
équipent sur demande le broyeur G 5400 traîné. 7- La largeur de l'outil
au transport atteint 2,86 mètres. 8- Un moniteur fournit au chauffeur les
informations nécessaires pour préserver la longévité du broyeur.
Gamme
Gyrax, constructeur français installé
dans la Vienne, propose une offre
fournie en matériels de broyage et
d'élevage. L'industriel, qui commercialise
des broyeurs semi-portés à
axes verticaux depuis une vingtaine
d'années, affiche trois modèles à son
catalogue. Les G 4500, G5400 et
G7000 traînés, fabriqués dans l'usine
de Champigny-le-Sec, disposent de
largeurs de travail de 4,36, 5,26 et
6,90 mètres. La machine G 5400
présentée dans cette plate-forme
est la plus vendue par le fabricant.
Tous les matériels de la gamme
sont réceptionnés par une Dreal et
bénéficient de l'homologation routière,
obligatoire à compter de 2013.
Attelage
Deux types d'attelage sont proposés
par Gyrax : boule ou flèche.
Le premier, de loin le plus vendu,
est formé d'un cadre trois points
accueillant une rotule de liaison de
1 4
7
2
5 8
3
6
38 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Caractéristiques du G 5400
Largeur de travail mesurée 5,26 mètres
Largeur au transport mesurée 2,86 mètres
Réglage de la hauteur de coupe De 40 à 180 mm
Nombre de rotors 3
Nombre de lames par rotor 6
Puissance minimale conseillée 120 ch
Puissance maximale admise 250 ch
Poids mesuré 3 910 kg
Prix du modèle présenté* 26 047 € HT
o Le moniteur en cabine
contrôlant notamment le
régime des rotors.
o Le choix parmi les attelages
disponibles (boule ou flèche).
o Les temps rapides de
dépliage (17 secondes) et de
repliage (10 secondes).
On a bien aimé
o Le poids élevé de l'outil animé
(3 910 kg) compte tenu de sa
largeur de travail.
o Les réglages peu pratiques
de l'horizontalité et de la
hauteur de travail.
o Le nombre de graisseurs
(64).
dix centimètres de diamètre dans sa On a moins aimé
partie supérieure. Le broyeur s'avère
ainsi maniable et évolue aisément
sur des terrains accidentés, selon
Gyrax. Grâce à ses quatre positions
d'attelage, il s'adapte à tous les bras de
relevage. En 2010, le fabricant a lancé
un second dispositif à flèche pour
répondre à la demande de certains
clients. Le broyeur s'attelle dans ce
cas au piton ou à la barre oscillante.
L'opérateur règle hydrauliquement
la hauteur du timon grâce à deux
vérins à double effet. Le dételage
ne nécessite de béquille dans aucune
des deux configurations.
Châssis
La caisse du broyeur G 5400 est
dessinée pour faciliter l'entrée
des végétaux. Quatre roues arrière
supportent le châssis. L'acquéreur
dispose d'un large choix de
montes en pneumatiques à profil
agricole, routier ou basse pression.
Sur demande, Gyrax propose un
montage des roues par paires sur
des balanciers. Il fournit également
deux roues folles optionnelles à
l'avant, d'un diamètre de 460 ou
600 mm. Les ailes suivent le terrain
et s'inclinent entre - 5 et + 35 degrés.
Sur les broyeurs dotés d'un attelage
flèche, un seul distributeur à
double effet alimente les vérins de
repliage et ceux dédiés au réglage
de celle-là. L'opérateur commande
manuellement la vanne hydraulique
six voies fixée à la base du timon
pour sélectionner la fonction voulue.
Quel que soit l'attelage choisi,
il règle la hauteur de coupe entre
40 et 180 mm, grâce à deux autres
vérins à simple effet installés sur la
flèche. Le même circuit hydraulique
modifie l'inclinaison des quatre
supports de roues arrière. Leurs
butées présentent huit réglages
possibles. Sur demande, chaque
support intègre une suspension
mécanique à lames de ressort en
acier Hardox d'une amplitude de
2 cm. Pour le transport, l'outil
doit se replier en position basse. Il
affiche alors une largeur hors tout
de 2,86 mètres.
Transmission
Le G 5400 pourvu de l'attelage flèche
intègre un arbre primaire de transmission
à grand angle de type T9 signé
Bondioli, conçu pour transmettre
200 chevaux. Son homologue doté
d'un attelage boule ne nécessite pas
de cardan homocinétique, le point
de pivot de la rotule et le milieu du
cardan se situant sur un même axe
vertical. Quel que soit l'attelage, le
boîtier diviseur supporte 250 chevaux.
Les trois autres cadrans, délivrés par
le même fournisseur, transmettent
le mouvement aux boîtiers renvoi
d'angle. Chacun est couplé à un
limiteur de couple à friction taré pour
passer 110 chevaux. Gyrax propose
de série un boîtier électronique original
surveillant le fonctionnement
de ses broyeurs. À partir de capteurs
installés sur l'appareil, le moniteur
fourni par Agrotronix affiche en
permanence le régime de rotation
de chaque rotor, l'angle de braquage,
les temps ou les surfaces partielles
ou totales travaillées.
Rotors et lames
Les trois rotors du G 5400 affichent
chacun un diamètre de coupe de
1,80 mètre. Tous tournent au régime
de 1 000 tr/min et comportent six
lames boulonnées sur des bielles
intermédiaires. Les trois couteaux
inférieurs, réversibles, adoptent une
forme vrillée pour diriger l'herbe dans
le caisson. Les autres lames, placées
en quinconce et moins sollicitées,
disposent d'une ailette favorisant
l'aspiration et le broyage. Depuis deux
ans, Gyrax propose de série un kit de
broyage fin boulonné, ainsi que des
contre-couteaux crantés optionnels
pour les parcelles de maïs.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 39
* version attelage flèche avec options
suspension mécanique, deux roues avant
réglables 200/60x14.5 et quatre roues
routières arrière 235/75x17.5
40 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Gamme
Payen Direct, filiale du groupe Payen,
distribue en direct des broyeurs
à axes verticaux sous sa propre
marque. Créée en 2002, cette jeune
société fait fabriquer ses appareils
par un constructeur hongrois, basé à
Debrecen. Elle propose deux modèles
dans sa gamme de broyeurs, le 4600
et le 6000, mesurant respectivement
4,60 et 6 mètres d'envergure. Ces
broyeurs, lancés en 2008, reposent sur
la technologie des anciens modèles
de l'Américain Schulte dont les
brevets sont entrés cette année-là
dans le domaine public.
Attelage
Le PB 6000 s'attelle sur la barre
oscillante du tracteur. Il nécessite,
pour son animation hydraulique,
deux distributeurs à double effet :
l'un pour la hauteur de coupe, l'autre
pour le dépliage/repliage des ailes.
Il adopte une béquille escamotable
et dotée d'un support réglable en
inclinaison.
Payen Direct PB 6000
6 mètres - Garantie 3 ans ou 750 heures
Plate-forme
1
5
4
8
2
6
3
7
1- La tringle (pièce en V) animant le parallélogramme du timon limite le dégagement
et peut se révéler gênante en présence de gros volumes de débris végétaux.
2- Le châssis à simple paroi du PB 6000 adopte des chevrons assurant la rigidité
de l'ensemble. 3- Les roues de jauge et de transport sont toutes montées sur un
balancier et amorties par des silentblocs. 4- Le vérin de l'élément central adopte
une butée mécanique réglant de manière centralisée, grâce à un double filetage,
la hauteur de coupe. 5- Un compteur horaire monté en sortie du boîtier principal
facilite le suivi de l'entretien et de l'utilisation en commun du broyeur. 6- À l'entrée
des boîtiers secondaires, une sécurité à friction protège les transmissions. 7- Chaque
rotor utilise quatre lames montées sur deux plans de coupe, l'un pour l'aspiration,
l'autre pour l'affinage. 8- Pour une meilleure qualité de broyage, les quatre lames de
chaque rotor croisent deux contre-couteaux munis d'un boulon de sécurité.
Caractéristiques du PB 6000
Largeur de travail 6 mètres
Largeur au transport mesurée 2,72 mètres
Réglage de la hauteur de coupe De 10 à 120 mm
Nombre de rotors 3
Nombre de lames par rotor 4
Puissance minimale conseillée 140 ch
Puissance maximale admise 230 ch
Poids mesuré 3 490 kg
Prix du modèle présenté 19 900 € HT
Châssis
Le broyeur Payen Direct bénéficie de
la conception par parallélogramme
initiée par Schulte. Des longerons
assurent la rigidité de l'ensemble.
La caisse adopte une simple paroi.
Deux longs tirants réglables, reliant
le timon aux roues arrière, assurent le
réglage de l'horizontalité du broyeur.
Trois vérins animent le levage et
la descente de l'unité de coupe. Ils
sont montés en série sur le principe
maître-esclave permettant, selon le
constructeur, un bon alignement
des roues au sol quelle que soit la
course des vérins. Depuis l'arrière
du broyeur, l'opérateur règle alors
de manière centralisée la hauteur de
coupe en ajustant la butée mécanique
du vérin de l'élément central grâce
à un filetage double télescopique.
Sous la tête de vérin, trois silentblocs
assurentla
suspension de l'ensemble
au travail comme au transport.
L'élément central compte quatre
roues basse pression de 10.0/75-15.3.
Chaque aile en reçoit deux autres,
de mêmes caractéristiques. Ces huit
roues sont montées par paires sur un
balancier, pour favoriser le confort
et la stabilité du broyeur. Celles des
ailes sont amorties par un silentbloc,
situé entre le support de balancier et
le vérin de levage. Pour suivre les
dénivellations du sol, les éléments
latéraux s'inclinent de - 25 degrés à
+ 40 degrés. Ils adoptent à leurs extrémités
un patin réglable en hauteur.
Toutes les articulations du broyeur
sont montées en chape. Elles reçoivent
des axes graissés, bagués et bloqués
en rotation. L'éclairage routier fait
partie des équipements de série.
Transmission
Le cardan principal, de type homocinétique
et pourvu d'une roue
libre, entraîne le boîtier principal
au régime de 1 000 tr/min. Celui-ci
autorise 230 chevaux de puissance
maximale. Il anime trois cardans
connectés à trois boîtiers secondaires,
de 150 chevaux de puissance
admissible. Trois sécurités
à friction, positionnées à l'entrée
des boîtiers de rotors, protègent
o Le système hydraulique de
levage de l'unité de coupe par
des vérins maître-esclave.
o Les huit roues basse
pression montées sur
balancier et suspendues par
des silentblocs.
o La garantie standard de trois
ans ou 750 heures.
On a bien aimé
o Le système parallélogramme
impose une tringlerie placée
sous le timon qui limite le
dégagement.
o Le manque de finition pour
les passages des flexibles
hydrauliques et des câbles
électriques.
o La faible voie des roues
porteuses extérieures limite
la stabilité (1,65 mètre).
On a moins aimé
les transmissions. Les quatre cardans
sont fournis par Walterscheid
alors que les boîtiers sont signés
Bondioli. Pour une utilisation en
Cuma par exemple ou pour faciliter
le suivi de l'entretien, le broyeur
Payen Direct reçoit, de série, un
compteur horaire monté en sortie
du boîtier principal.
Rotors et lames
Le broyeur PB 6000 compte trois
rotors. Sur ce modèle, l'élément central
fauche sur 1,83 mètre alors que les
deux latéraux affichent 2,23 mètres
de diamètre. Chaque rotor compte
quatre lames mesurant toujours
65 cm de long, montées par paires
et superposées sur deux plans de
coupe : l'un pour l'aspiration, l'autre
pour l'affinage. Seules les lames
d'affinage, dépourvues d'aileron,
sont réversibles et réaffûtables. Les
couteaux, comme les porte-lames,
disposent d'un montage conique et
sont retenus par une clavette et une
goupille. Animés à 920 tr/min, ils
croisent deux contre-couteaux fixes
(par rotor). Ces pièces, montées sur
un boulon de sécurité, accroissent la
qualité de broyage. Pour garantir une
bonne répartition des résidus, le profil
du fond de rotor est lisse, les éléments
de coupe sont cloisonnés et la tôle de
sortie reçoit des déflecteurs réglables.
Pour limiter les projections vers
l'avant, des chaînes et des bavettes
caoutchouc sont montées de série.
42 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Plate-forme
Rousseau BGL 620
6,20 mètres - Garantie 2 ans
1- Le cardan primaire du BGL 620, fourni par
Bondioli, est de type homocinétique. 2- Le boîtier
diviseur de tous les modèles de la gamme est conçu
pour transmettre une puissance de 250 chevaux.
Les éléments secondaires supportent, eux,
111 chevaux. 3- Le broyeur BGL 620 fait
partie des modèles les plus courts du marché
(4,70 mètres mesurés). 4- Les lames des broyeurs
BGL sont toutes pourvues d'ailettes d'aspiration.
5- Pour régler l'horizontalité du broyeur, l'opérateur
ajuste le parallélogramme grâce à deux tirants.
6- La hauteur de coupe se règle à l'arrière du
broyeur en modifiant la butée basse du vérin de
levage. 7- Les roues arrière de l'élément central
sont montées sur un balancier. 8- Avec une voie
de 2,05 mètres au niveau des roues de transport
extérieures, le broyeur BGL 620 apparaît comme
l'un des plus stables de sa catégorie.
Gamme
La société rhodanienne Rousseau,
filiale du groupe texan Alamo depuis
2005, propose exclusivement des épareuses,
des faucheuses d'accotement
et des broyeurs portés ou traînés.
Les modèles de grande largeur à
axes verticaux 460, 620 et 820 de
la gamme BGL reprennent, dans
leur dénomination, les initiales de
la catégorie de produit ainsi que la
largeur de coupe en centimètres. Ils
sont fabriqués dans l'usine Spearhead
d'Evesham (Royaume-Uni). La
gamme, lancée en 2005, a bénéficié
d'une refonte complète en 2008.
Le plus petit modèle travaillant sur
4,20 mètres n'est plus commercialisé
depuis 2009.
Attelage
Le BGL 620 s'attelle sur la barre
oscillante. Peu exigeant sur le plan
de l'hydraulique, il requiert deux distributeurs
à simple effet, l'un destiné
1 4
7
2
5 8
3
6
Caractéristiques du Rousseau BGL 620
Largeur de travail 6,20 mètres
Largeur au transport mesurée 3,10 mètres
Réglage de la hauteur de coupe De 26 à 400 mm
Nombre de rotors 5
Nombre de lames par rotor 3
Puissance minimale conseillée 120 ch
Puissance maximale admise 250 ch
Poids mesuré 2 850 kg
Prix du modèle présenté 25 000 € HT
o Le poids limité pour
un appareil à cinq rotors
(2 850 kg selon notre
mesure).
o La simplicité de conception.
o La garantie de deux ans
délivrée en standard.
On a bien aimé
o La structure du châssis,
les flexibles et les câbles
apparents, rendant le
nettoyage fastidieux.
o Le petit diamètre et le profil
industriel de l'unique monte
de pneumatique disponible
(600x9-10 PR).
o La largeur au transport de
3,08 mètres.
On a moins aimé
au réglage de la hauteur de coupe de
l'outil, l'autre à son repliage. Cette
conception contraint l'utilisateur à
choisir un emplacement plat pour
assurer le démarrage du dépliage des
ailes. À l'aide de deux axes, l'opérateur
fixe la béquille amovible sur
le timon, ou la range sur le broyeur
une fois la machine attelée.
Châssis
Des longerons apparents composent
le châssis, simple de conception.
Grâce au parallélogramme intégré,
le chauffeur règle l'inclinaison de
l'appareil à l'aide de deux tirants. Il
ajuste la hauteur de coupe au niveau
du vérin de levage à simple effet situé
à l'arrière du broyeur, en s'aidant si
nécessaire de la jauge graduée. En
sélectionnant un réglage de butée
basse parmi quatorze possibles,
l'outil travaille entre 26 et 400 mm.
Rousseau ne propose pas de roue de
jauge à l'avant. Mais depuis 2008, il
monte de série huit roues de dimensions
600x9-10 PR supportant le
châssis au travail. Deux paires de
demi-essieux soutiennent la partie
centrale. Leur montage sur des balanciers
leur permet de mieux suivre les
dénivellations du terrain. Les deux
ailes reçoivent chacune deux roues
montées sur un silentbloc. L'accumulateur
oléopneumatique relié au vérin
central complète l'amortissement.
Rousseau préconise de travailler en
posant légèrement les deux patins
latéraux au sol. Ces pièces d'usure,
désormais démontables plus facilement,
sont commercialisées à
150 euros environ le jeu. Les deux
ailes du broyeur suivent les irrégularités
du terrain en évoluant
sur une course angulaire de - 25 à
+ 25 degrés. Pour un déplacement
en toute sécurité, elles se verrouillent
en position transport à l'aide de deux
axes. Dans cette configuration, la
largeur hors tout atteint 3,10 mètres
d'après notre mesure, réalisée lors
de la plate-forme.
Transmission
Les broyeurs de la gamme semiportée
BGL reçoivent tous un boîtier
principal supportant 250 chevaux. Si
le plus petit modèle (BGL 460) adopte
au choix un entraînement à 540 ou
1 000 tr/min, les deux autres n'acceptent
que le régime le plus rapide.
Le cardan primaire homocinétique,
signé Bondioli, anime le double
joint de cardan central et les quatre
autres arbres de marque Walterscheidtransmettant
le mouvement de la
prise de force vers les rotors. Les
boîtiers secondaires sont conçus
pour accepter une puissance de
111 chevaux. Un limiteur de couple
à friction, placé à l'entrée de chacun
d'entre eux, protège la transmission
d'une éventuelle surcharge.
Rotors et lames
Le diamètre d'action des trois rotors
centraux atteint 160 cm tandis que
les deux périphériques travaillent sur
93 cm. Chacun d'entre eux comprend
trois lames en acier forgé pourvues
chacune d'une ailette d'aspiration.
Vendues 45 euros l'unité, elles sont
fixées par un boulon sur chaque
porte-lames. Pour limiter les projections,
les broyeurs semi-portés BGL
adoptent en standard un rideau de
chaînes à l'avant comme à l'arrière.
S'il le souhaite, l'acquéreur remplace
ou combine ce dispositif avec une
bavette caoutchouc. Deux cerclages
soudés en périphérie de chaque rotor
assurent la bonne répartition des
résidus végétaux. Une coupelle sous
chaque unité de coupe protège le
broyeur de l'usure. Le coût unitaire de
son remplacement atteint 100 euros.
44 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Gamme
Le fabricant canadien Schulte, (prononcer
[cheulti]), filiale du groupe
texan Alamo, est bien implanté
notamment sur les marchés nordaméricain
et français des broyeurs
à axes verticaux. Il propose une
gamme de quatre modèles, produits
dans l'usine de Saskatoon (province
du Saskatchewan) et importés par la
société Payen dans l'Hexagone. Les
appareils FX 315, FX 520, 5026 et
FX 742 travaillent sur des largeurs de
4,57 à 12,80 mètres. La dénomination
choisie par le constructeur renseigne
d'une part sur le nombre de rotors,
d'autre part sur la largeur de travail
en pieds. Le modèle FX 520 présenté
ici dispose donc de cinq rotors et
travaille sur 6,10 mètres. Il remplace
depuis 2006 le modèle 3020, proposé
aujourd'hui sous la marque Payen
Direct et l'appellation PB 6000 (voir
la fiche correspondante en page 40).
L'importateur annonce avoir anticipé
les normes d'homologation
applicables en 2013 et fournit dès
Schulte FX 520
6,10 mètres - Garantie 3 ans
Plate-forme
1
5
4
8
2
6
3
7
1- Le broyeur FX 520 se caractérise par son attelage haut plébiscité par
la clientèle. 2- Sous les capots de protection, le boîtier diviseur transmet
le mouvement vers les cinq rotors. 3- Deux paires de lames, réversibles et
distantes de 14 cm, équipent chaque rotor. 4- L'écart entre les lames et
les contre-lames avoisine les 6 cm 5- Un décrochement au milieu de la tôle
inférieure du broyeur renforce l'aspiration des végétaux, selon le constructeur.
6- La butée basse du vérin de levage principal détermine la hauteur de travail et
se règle grâce à un double filetage télescopique. 7- Avant chaque déplacement,
l'opérateur verrouille les mouvements du broyeur à l'aide de pièces mécaniques
repérables facilement. 8- Schulte fournit de série un kit nécessaire à la future
homologation de 2013, se composant de panneaux, de feux complémentaires
et d'une bâche de protection recouvrant les lames lors des déplacements.
Caractéristiques du SCHULTE FX 520
Largeur de travail mesurée 6,10 mètres
Largeur au transport mesurée 2,86 mètres
Réglage de hauteur de coupe De 51 à 445 mm
Nombre de rotors 5
Nombre de lames par rotor 4
Puissance minimale conseillée 160 ch
Puissance maximale admise 260 ch
Poids mesuré 3 720 kg
Prix du modèle présenté NC
aujourd'hui, sur demande, l'attestation
de réception Dreal.
Attelage
Le broyeur FX 520 s'attelle sur
la chape du tracteur grâce à un
timon réglable à anneau tournant. La
configuration pour barre oscillante
est également disponible mais peu
demandée. Sur le plan des connexions
hydrauliques, ce matériel requiert un
distributeur à double effet destiné au
réglage de la hauteur de travail, ainsi
qu'un simple effet pour le repliage.
La béquille amovible se fixe sur
l'aile gauche du broyeur.
Châssis
Le châssis porteur, composé de
plusieurs longerons, est assemblé
par des soudures continues limitant
l'infiltration d'eau. Sur ce broyeur de
type FX, le bâti adopte une double
paroi. La tôle supérieure de 6 mm
améliore l'esthétique de la machine
et facilite son nettoyage. Deux paires
de roues de dimensions 205/90D15
montées sur des demi-essieux supportent
l'appareil. En complément,
une roue arrière bridée (deux en
option) soutient chaque aile au travail
qui suit le terrain en s'inclinant de
- 20 à + 40 degrés. L'opérateur lève
le broyeur grâce à trois vérins à
double effet répartis à l'arrière. La
hauteur de coupe se règle de 51 à
445 mm en modifiant la butée basse
du vérin central, grâce à un double
filetage télescopique. À l'avant, des
patins d'usure amovibles fixent si
nécessaire la hauteur minimale de
coupe à 15 cm. Schulte conseille de
travailler en inclinant la machine légèrement
vers l'arrière. Un silentbloc en
caoutchouc par essieu assure l'amortissement.
Deux ressorts réglables
montés à l'arrière du parallélogramme
complètent l'atténuation des mouvements
au champ.
Transmission
Pour animer la transmission homocinétique
du FX 520, le constructeur
préconise une puissance minimale
de 160 chevaux au régime de
1 000 tr/min. Le boîtier diviseur, fixé
o La garantie de trois ans.
o L'attestation de réception
Dréal exigible en 2013
fournie de série.
o Le surdimensionnement
des boîtiers secondaires
(210 chevaux).
On a bien aimé
o La longueur hors tout élevée
(6,68 mètres).
o L'absence de bavette
caoutchouc à l'arrière.
o Le prix, non communiqué
mais a priori bien supérieur
à ceux de la concurrence.
On a moins aimé
sur une platine, répartit la puissance
vers les rotors grâce à des cardans
fournis par l'américain Westler.
Le constructeur garantit son usage
jusqu'à 260 chevaux. Les boîtiers
secondaires à renvoi d'angle acceptent
une puissance de 210 chevaux. Tous
sont d'origine Bondioli. Le fonctionnement
du broyeur est sécurisé par
un boulon de cisaillement au niveau
du cardan primaire et sur les contrecouteaux.
Cinq limiteurs de couple
à friction assurent une protection
complémentaire.
Rotors et lames
Les cinq rotors du FX 520 se
composent chacun de quatre lames
contre-coudées et réversibles,
ainsi que d'un porte-lame rectangulaire
de 60 kg, améliorant
leur effacement en cas d'obstacle.
Les deux couteaux inférieurs
assurent la coupe des végétaux.
Les deux supérieurs favorisent
l'aspiration et l'affinage. Ils sont
fixés par paires au porte-lame
grâce à un boulon, à un écrou et à
une goupille fendue. Des contrelames
périphériques, distantes de
5 cm des deux lames, réduisent
la taille du broyat.
Un rideau de chaînes équipe la
machine à l'avant comme à l'arrière.
Ce dispositif antiprojection
est complété par une bavette caoutchouc
frontale et des cerclages
boulonnés sous le châssis, améliorant
par ailleurs la répartition. Si
nécessaire, l'opérateur augmente
le volume de matière échangée
entre le rotor principal et les autres
en retirant une pièce amovible.
Plate-forme
Suire Turbogyr 6400 TR 5 Pro 8 roues
6,40 mètres - Garantie 1 an
1- L'opérateur règle la hauteur du timon et l'horizontalité du broyeur
hydrauliquement à l'aide d'une pompe manuelle embarquée. 2- À proximité
de chaque boîtier secondaire, un limiteur de couple à friction protège
la transmission des surcharges. 3- Chacun des cinq rotors du broyeur
Turbogyr 6400 TR 5 Pro possède trois lames. 4- Un anneau de 20 mm
de hauteur protège la tôle supérieure en cas de déviation des lames par
un obstacle. 5- Chaque lame, fixée au rotor par une vis protégée et un
écrou bloqué, se change à l'aide d'une seule clé. 6- Les roues de jauge sont
désormais montées de série à l'avant de tous les broyeurs Turbogyr 6400.
7- Les deux ailes se replient à 105 degrés pour augmenter la stabilité du
broyeur. 8- À l'extrémité de chaque vérin de levage, un trou oblong en L
verrouille mécaniquement et automatiquement les ailes au transport.
Gamme
Suire, filiale du groupe Eurotechnics
Agri, propose une gamme de
quatre broyeurs semi-portés à axes
verticaux dénommée Turbogyr Pro.
L'offre se compose des modèles
4800, 5400 et 6400 travaillant
respectivement sur 4,76, 5,36 et
6,36 mètres de large. Ces matériels
à trois lames par rotor, dont les
premiers furent lancés en 2008,
remplacent les modèles Alphagyr
à deux lames. Ils sont construits
dans l'usine de Saint-Aubin-du-
Plain (Deux-Sèvres). La variante
Standard, dépouillée, disparaît
cette année du tarif. La finition Pro
se caractérise par ses équipements
haut de gamme montés d'origine
tels que les roues avant réglables,
les amortisseurs d'essieux et le
dispositif de réglage hydraulique
de l'horizontalité Paralift. Courant
2012, le fabricant devrait mettre sur
le marché son modèle de huit mètres,
1 4
7
2
5 8
3
6
46 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Caractéristiques du Turbogyr 6400 TR 5
Largeur de travail mesurée 6,36 mètres
Largeur au transport mesurée 2,36 mètres
Réglage de hauteur de coupe De 50 à 150 mm
Nombre de rotors 5
Nombre de lames par rotor 3
Puissance minimale conseillée 150 ch
Puissance maximale admise 260 ch
Poids mesuré 3 430 kg
Prix du modèle présenté* 27 037 € HT
* avec option combinaison bavette et rideau
de chaînes.
o Le dispositif breveté Paralift
de réglage de l'horizontalité
du broyeur et de la hauteur
du timon.
o Le verrouillage automatique
des ailes au repliage.
o La largeur hors tout, limitée
au transport (2,36 mètres).
On a bien aimé
o La faible garde au sol
du timon.
o Le nombre de graisseurs
(66).
o Les jeux de cales multiples
nécessaires au réglage de
la hauteur de coupe.
On a moins aimé
présenté lors du dernier Sima. Il
prévoit également de décliner les
Turbogyr en versions portées.
Attelage
Les broyeurs Turbogyr Pro s'attellent
à la barre oscillante. Moins de 10 %
de la clientèle Suire choisit l'option
d'accouplement sur chape. Le dispositif
breveté Paralift, facilitant
l'attelage, se compose d'une pompe
hydraulique manuelle alimentant un
vérin situé à l'arrière du broyeur qui
agit sur la hauteur du timon lors de
l'accrochage. L'outil ne nécessite
donc pas de béquille. Il requiert en
revanche un distributeur à simple
effet pour le réglage de la hauteur
de travail, et une fonction à double
effet pour le dépliage/repliage.
Châssis
Les trois éléments du châssis, formés
de longerons de 100 mm de côté,
sont recouverts d'un capot de finition.
Pour s'adapter aux dénivelés
du terrain, les deux ailes flottantes
s'inclinentde
- 14 à + 15 degrés par
rapport à l'horizontale. Chacune est
munie d'une roue de jauge folle de
470 mm de diamètre, montées à
l'avant. Le ressort amortisseur du
support maintient en pression la roue
au sol et facilite le réglage par l'opérateur.
À l'arrière, quatre roues principales
et deux ou quatre périphériques,
de dimensions 10.0/75-15,3
supportent le broyeur. L'acquéreur
accède, en option, aux pneumatiques
routiers (215/75R17,5) ou renforcés.
La configuration balancier devrait
apparaître au catalogue en 2012.
L'outil bénéficie d'une suspension
composée d'un silentbloc sur chaque
essieu et d'un accumulateur oléopneumatique
intégré au circuit de
levage. Le dispositif breveté Paralift,
en plus de faciliter l'attelage, aide au
réglage de l'inclinaison du broyeur.
L'utilisateur anime une longue
tringle par l'intermédiaire d'un
vérin et d'une pompe hydraulique
manuelle utilisée pour le réglage de
la hauteur du timon. La hauteur de
coupe, entre 50 et 150 mm, s'ajuste
en modifiant la butée mécanique
du parallélogramme. L'opérateur
se sert à cette fin d'un jeu de cales
basculantes de 20 mm d'épaisseur,
placé sur chacun des trois vérins
de levage.
Transmission
Le broyeur 6400 TR 5 intègre six
boîtiers Bondioli (garantis deux ans)
et cinq cardans Walterscheid. L'arbre
primaire relie le tracteur au boîtier
diviseur acceptant 260 chevaux. De
type grand angle, il est doté d'un joint
double homocinétique et d'une roue
libre. Les boîtiers du rotor central et
des périphériques sont conçus pour
transmettre, respectivement, 190
et 120 chevaux maximum. Tous
les cardans adoptent une sécurité
à friction protégée par un bol à
démontage rapide.
Rotors et lames
Suire soude un disque de cover-crop
à l'horizontale sous chacun de ses
rotors pour limiter leur usure. Chaque
ensemble en rotation dispose de trois
lames, dont l'extrémité forme un
aileron prononcé favorisant l'aspiration.
L'élément central du broyeur
6400 TR 5 tourne au régime de
1 000 tr/min. Avec ses lames de 67 cm
de long, il fauche sur un diamètre
de 1,90 mètre. Les quatre rotors
périphériques travaillent chacun sur
1,20 mètre de large au régime de
1 430 tr/min. Ils adoptent des couteaux
plus petits (49 cm). Toutes les lames,
solidaires du rotor, s'escamotent en
cas d'obstacle. À l'avant, Suire monte
une bavette caoutchouc, un rideau de
chaînes (option) ou une combinaison
des deux dispositifs. À l'arrière, le
broyeur ne présente pas de dispositif
antiprojection. Le constructeur justifie
ce choix en évoquant la forme
descendante du caisson, qui freine
la course des particules. Il propose
par ailleurs des contre-couteaux via
un kit maïs (190 €HT) ou colza et
tournesol (440 € HT) pour affiner
le broyage des résidus culturaux.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 47
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48 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Gamme
La société américaine Woods, créée il
y a 150 ans, figure parmi les précurseurs
dans la fabrication de broyeurs
à axes verticaux. D'abord importés
en France par la Société Picarde de
Mécanique, à partir de 1995, ces
appareils sont désormais distribués
par ACM, situé à Bienvillers-au-bois
(Pas-de-Calais). Woods fabrique
aujourd'hui 2 000 à 2 500 machines
par an. Sa gamme compte quatre
modèles semi-portés repliables se
différenciant par leur châssis, leur
puissance de boîtier et leur largeur
de travail. Les modèles 1800 et 180
mesurent 4,80 mètres de large alors
que les variantes 2400 X et 240 HD,
lancées il y a six mois, affichent
6,10 mètres d'envergure.
Attelage
Le broyeur BW 240 HD dispose d'un
anneau tournant ou d'une chape et
s'attelle sur la barre oscillante. Son
animation hydraulique demande deux
distributeurs auxiliaires à simple
Woods BW 240 HD
6,10 mètres - Garantie 1 an (3 ans pour les boîtiers)
Plate-forme
1
5
4
8
2
6
3
7
1- Le broyeur BW 240 HD s'accroche au tracteur sur la barre oscillante par
l'intermédiaire d'un attelage chape dans chape, typique d'un équipement américain.
2- Deux longs tirants, accessibles facilement depuis l'arrière de l'appareil, servent au
réglage de l'horizontalité de l'unité de coupe. 3- La caisse monocoque lisse et légèrement
inclinée facilite le nettoyage et prévient d'éventuels départs de feu. 4- L'opérateur règle
de manière centralisée la hauteur de coupe en positionnant des bagues amovibles de
différentes épaisseurs au niveau de la tige de l'unique vérin de levage. 5- Les roues de
jauge, montées par paires, reçoivent un ressort amortissant les mouvements du châssis.
6- Woods fabrique ses propres boîtiers, à l'instar du démultiplicateur qui accepte jusqu'à
235 chevaux. 7- Le couteau est retenu au porte-lame par un axe bridé et une plaque,
elle-même maintenue par un boulon (brevet Woods). 8- Simple de conception, l'unité de
fauche du broyeur Woods adopte deux lames par rotor (quatre en option).
Caractéristiques du BW 240 HD
Largeur de travail mesurée 6,12 mètres
Largeur au transport mesurée 3,08 mètres
Réglage de hauteur de coupe De 51 à 381 mm
Nombre de rotors 3
Nombre de lames par rotor 2
Puissance minimale conseillée 130 ch
Puissance maximale admise 235 ch
Poids mesuré 3 140 kg
Prix du modèle présenté* 33 122 € HT
* en version 8 roues
effet, l'un pour son repliage ou son
dépliage, l'autre pour le relevage de
l'unité de coupe. Le broyeur Woods
intègre une béquille amovible pour
le remisage. La rampe d'éclairage et
quatre panneaux de gabarit routier
sont montés de série.
Châssis
Le BW 240 HD adopte un châssis
monocoque lisse et incliné. Cette
conception facilite le nettoyage et
prévient ainsi les départs de feu
en n'accumulant pas la matière.
Il bénéficie d'une conception par
parallélogramme. Deux longs tirants
réglables, reliant l'attelage à l'essieu
arrière, assurent l'horizontalité de
l'unité de fauche. L'élément central
reçoit quatre roues montées par
paires sur un pivot muni d'un ressort
de suspension. Les ailes adoptent
chacune une, voire deux roues (sur
les versions à huit roues). Les pneumatiques
d'avion rechapés affichent
des dimensions H29x9.0-15. L'opérateur
règle la hauteur de coupe de
manière centralisée en positionnant
des bagues de différentes tailles
(jusqu'à cinq) sur l'unique vérin de
levage situé sur l'élément central.
Des tirants réglables transmettent
aux ailes le mouvement d'inclinaison
des supports d'essieux, assurant le
contrôle de la hauteur de coupe des
rotors latéraux. Ceux-ci s'inclinent
de - 22 degrés à + 45 degrés pour
suivre les dénivellations du sol. Des
patins interchangeables à l'avant de
l'élément central et aux extrémités
des ailes protègent le châssis en cas
d'obstacle. L'opérateur verrouille
les parties latérales du broyeur en
position transport avec deux axes.
Transmission
L'Américain Woods fabrique ses
boîtiers et les garantit trois ans. Il
s'approvisionne chez Walterscheid
pour les cardans. L'arbre primaire,
de type grand angle, est entraîné en
1 000 tr/min (voire 540 tr/min). Le
boîtier principal admet une puissance
maximale de 235 chevaux. Il
alimente trois boîtiers secondaires,
de 190 chevaux. À leur entrée, des
o Le profil lisse et incliné de
la caisse facilite le nettoyage.
o Le système breveté de
fixation des couteaux sur le
porte-lame.
o La simplicité de conception.
On a bien aimé
o L'unique monte de
pneumatiques d'avion
rechapés.
o La largeur au transport,
avoisinant 3,10 mètres.
o L'accès peu pratique aux
boîtiers et aux sécurités,
dû aux carters de protection
boulonnés.
On a moins aimé
sécurités à friction - munies de quatre
disques, d'une rondelle Belleville et
de quatre boulons de tarage - protègent
les transmissions d'éventuelles
contraintes.
Rotors et lames
Le broyeur BW 240 HD compte trois
rotors de 2,14 mètres de diamètre.
Chaque unité de coupe intègre deux
couteaux de 70 cm de long. La lame
aspirante contre-coudée adopte une
ailette et n'est pas interchangeable
avec un autre couteau. Libre en
rotation sur 360 degrés, elle dispose
d'un système breveté de fixation sur le
porte-lame facilitant son démontage.
Elle est en effet maintenue par un
axe de 4 cm de diamètre, retenu par
une plaque de fixation boulonnée
au porte-lame et bloquée au travail
par la force centrifuge. En option,
l'acquéreur peut demander le montage
de deux lames supplémentaires sur
le rotor, moyennant 293 € HT. Les
quatre couteaux ainsi montés, de
mêmes caractéristiques, évoluent sur
le même plan de coupe. Le portelame,
pour sa part, est soudé et
protégé par un disque. Les unités
de coupe se recouvrent de 15 cm.
Ce large chevauchement, associé à
une vitesse périphérique des lames
élevée, permet, selon le constructeur,
de se passer de l'utilisation d'un
contre-couteau. Des cloisons entre
les éléments de fauche limitent le
phénomène d'andainage. À l'avant
comme à l'arrière, Woods monte,
de série, des chaînes limitant les
projections.
Immatriculations de tracteurs en 2011
C'est reparti !
50 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Dossier exclusif
2011* 2010 2011-2010
Part de marché 2011
sur un volume de
tracteurs comparables (1)
de 29 980 unités
Part de marché 2010
sur un volume de
tracteurs comparables
de 23 862 unités
Nombre de tracteurs
comparables
immatriculés en 2010
sur un volume
de 23 862 unités
Évolution
de la part de marché
de 2011
par rapport à 2010
John Deere 20,2 % 20,8 % 4 963 - 0,6
New Holland 16,9 % 16,9 % 4 033 =
Claas 13,6 % 11,7 % 2 792 + 1,9
Massey Ferguson 10,3 % 9,2 % 2 195 + 1,1
Case IH 9,1 % 9,6 % 2 291 - 0,5
Fendt 8,6 % 8,1 % 1 933 + 0,5
Deutz-Fahr 5,7 % 6,5 % 1 551 - 0,8
Valtra 5,5 % 5,7 % 1 360 - 0,2
Kubota 3,4 % 3,3 % 787 + 0,1
Same 2 % 2,4 % 572 - 0,4
McCormick 1,8 % 1,9 % 453 - 0,1
Landini 1,5 % 1,3 % 310 + 0,2
Autres 1,4 % 2,6 % 622
* Estimations Matériel Agricole
(1) Le volume des tracteurs
comparables additionne les
variantes standard 2 et 4 RM
ainsi que les spécialisés (vignes et
vergers) 2 et 4 RM.
Source Axema
2011 marque la reprise des immatriculations de tracteurs agricoles. Avec 38 133 unités, le volume total
retrouve le niveau de 2007, 2005 et 2003. L'addition des modèles comparables, c'est-à-dire les tracteurs
standard et spécialisés (29 980 tracteurs), connaît une croissance de 25,6 % et se compose en général
de produits plus puissants et plus sophistiqués. Hormis les zones de production de viande, touchées par la
sécheresse, les autres régions affichent toutes des progressions sensibles. Par l'ensemble de la rédaction
Les parts
de marché
Immatriculations 2011 Volume total : + 21,8 % Volume comparable : + 25,6 %
Évolution des immatriculations totales de tracteurs agricoles neufs dont tracteurs comparables (standard + spécialisés)
33 643
29 996
27 388
29 092
33 981
30 650
38 133
29 980
1987 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 2011
39 679
42 492
39 707
37 232
23 620 23 064
29 455 27 634
32 235
37 571
36 610
38 037
41 349
37 965
35 641
38 192
38 245
40 279
37 505
35 080
37 610
43 661
39 757
31 312
23 862
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 51
Les dix premiers
départements regroupant
22 % des immatriculations
2010 nationales
2011
Une grande partie des régions de France a enregistré des volumes
d'immatriculations en hausse. Les régions de production de viande,
très touchées par la sécheresse printanière, n'ont malheureusement
pas connu la même progression. Dans les secteurs viticoles,
les ventes de tracteurs se sont bien portées avec des produits
plus puissants et mieux équipés.
Catégorie Volume 2011
(unités)
Variation
2011-2010
Standard 2 RM 444 + 53,6 %
Standard 4 RM 27 307 + 25,0 %
Vignes et vergers 2 RM 102 - 17,7 %
Vignes et vergers 4 RM 2 027 + 26,1 %
Enjambeurs vignerons 444 + 15,3 %
Télescopiques 2 724 + 24,3 %
Espaces verts 4 370 + 2,4 %
Articulés 57 - 25 %
Autres 658 + 24,2 %
> + 30 %
de + 20 à + 30 %
< 0 %
de +10 à + 20 %
de 0 à +10 %
Immatriculations 2011 par rapport à 2010
Immatriculations selon les puissances et catégories
Toutes les catégories de tracteurs sont en hausse, sauf les modèles
articulés et les spécialisés à deux roues motrices. De plus en plus puissants,
ces engins pour vignes et vergers se vendent davantage en quatre roues
motrices. Toutes les catégories de puissance progressent, surtout
au-dessus de 100 chevaux. Les modèles standard de 150 à 179 chevaux
enregistrent une hausse des immatriculations de 56,2 %, tout comme les
tracteurs de 220 chevaux et plus (+ 55 %). En dessous de 100 chevaux, ce
sont surtout les tracteurs de 60 à 79 chevaux qui ont connu une demande
soutenue (+ 15 %). Les immatriculations de chariots élévateurs à bras
télescopiques (+ 24 %) profitent également de la reprise du marché.
38 133 unités
Évolution des immatriculations par rapport à 2010
Puissance
en chevaux Din
Volume 2011
(unités)
Répartition
(%)
Variation
2011-2010
Moins de 60 5 729 15 + 7,2 %
De 60 à 79 2 540 6,7 + 15 %
De 80 à 99 5 978 15,7 + 6,3 %
De 100 à 119 6 930 18,2 + 21,5 %
De 120 à 149 7 061 18,5 + 29 %
De 150 à 179 5 708 15 + 56,2 %
De 180 à 219 2 636 6,9 + 14,6 %
220 et plus 1 551 4,1 + 55,1 %
Immatriculations selon les puissances
Immatriculations selon les catégories
> + 30 %
de + 20 à + 30 %
< 0 %
de +10 à + 20 %
de 0 à +10 %
2010
2011
Les 10 premiers
départements regroupant
22 % des immatriculations
nationales
857676
569 528
879
653
687
694
617
474
753
640
793
686
892
643
503
337
575 383
549
403
505
364
467
358 458
336
438
325
383
256
463
337
561
380
290
227
377
343
487
339
378
320
780
585
452
346
143
160
102
136
9 71
591
480
973
684
878
636
586
445
358
260
757
555
446
336
481
346
321
248
324
249
464
391
452
394
316
305
472
396
31
43
305
216
440
343
470
422
268
217
424
331 335
300
290
241
473
438
434
406
154
215
418
324
342
286
361
339
309
321
47
64
27
31
279
310
457
473
328
295
537
513
263
220
292
220
254
229
116
89
115
113
420
285
399
366
495
339
628
580
183
147
678
565
420
329
518
456
325
268
451
423
120
374 115
380
227
225
30
35
139
284 134
236
188
202
283
239
279
249
330
246
152
133
272
311
349
293
881
697
41 32
24
20
22
9
26
30
301
327
2010
2011
Les 10 premiers
départements regroupant
22 % des immatriculations
nationales
254
229
116
89
115
113
420
285
339
183
147
678
565
188
202
239
246
41 32
24
20
22
9
26
30
La technologie de leur transmission Vario a permis
aux tracteurs Fendt de s'installer en bonne place sur le marché
de la forte puissance. Mais le constructeur sait aussi apprécier le succès
de ses engins plus modestes.
o Le tracteur Fendt le plus vendu en
2011 : Fendt 820 Vario
163 chevaux de puissance moyenne
Fabien Pottier, le directeur commercial
de Fendt, se prépare à présenter l'ensileuse
Katana à partir de l'automne 2012.
Fendt
Fabien Pottier, le directeur commercial de Fendt,
est plutôt satisfait de sa campagne 2011. Si, au
début de l'année, les exploitations de grandes
cultures, traditionnellement bonnes clientes des
tracteurs de la marque, mais découragées par la
sécheresse printanière, avaient montré un certain
attentisme dans leurs prises de commandes, elles
sont vite revenues lorsque la météorologie s'est
montrée plus clémente. Le constructeur bavarois
est ainsi parvenu à accompagner un marché
globalement soutenu. Selon nos estimations, il
a réussi à faire progresser sa pénétration d'un
demi-point, à 8,6 %. Côté nouveautés, l'année
2011 a été marquée par l'arrivée des nouveaux six
cylindres 720, 722 et 724, de 200 à 240 chevaux
ainsi que des séries 900 équipées de motorisations
Stage IIIB. Comme beaucoup de ses concurrents,
Fendt a dû jongler, cette campagne, avec l'effet
des changements de normes antiémission. Mais
la commercialisation simultanée de deux générations
de tracteurs, l'une équipée de motorisations
répondant au Stage IIIA et la nouvelle, équipée
de systèmes SCR compatibles avec Stage IIIB,
lui a été bénéfique. « Des clients voulant limiter
leurs investissements ou qui s'inquiétaient des
nouveaux moteurs avec additifs AdBlue pouvaient
opter pour la première solution. D'autres ont
préféré d'emblée bénéficier de ces technologies.
Ils pouvaient aussi, grâce aux évolutions des
gammes, profiter d'une cabine plus moderne et
d'un nouveau terminal de commande Vario »,
explique Fabien Pottier. Près de 15 % des tracteurs
livrés cette campagne intégraient ces nouveautés.
Mais si cette année, la présence d'une forme
d'entrée de gamme a pu s'avérer profitable au
constructeur bavarois, celui-ci n'entend pas, pour
autant, déroger à son principe de se placer sur une
proposition haut de gamme et de ne commercialiser
que des tracteurs équipés de transmissions
Vario. Ce serait pour lui comme tuer la poule aux
oeufs d'or. La marque a, en effet, fêté récemment
le 20 000e tracteur livré en France pourvu d'une
telle boîte.
Vario, sinon rien
Ce choix technique lui permet de réaliser de très
bonnes performances sur le marché des fortes
puissances et de s'être forgé une bonne clientèle
chez les entrepreneurs de travaux agricoles. Le
modèle le plus vendu est le 820, un tracteur de
200 chevaux et la puissance moyenne de ses
tracteurs livrés en France, 163 chevaux, est très
nettement au-dessus du marché. Le constructeur
estime que sa part de marché sur les plus de
200 chevaux dépasse les 23 %. Des engins tels que
le Fendt 939 flirtant avec les 400 chevaux devraient
permettre à la marque de proposer des engins
encore plus puissants satisfaisant une clientèle
d'entreprises ou de grandes exploitations. Pour
autant, le constructeur veille à ne pas s'enfermer
dans ces catégories exclusives. Il a en effet besoin
d'engins plus modestes, à l'instar des tracteurs
quatre cylindres 300, de 95 à 125 chevaux, ou
de ses trois cylindres 200, de 70 à 110 chevaux,
pour satisfaire et entretenir son fond traditionnel
de clientèle des régions de polyculture-élevage
et viticoles.
La variation continue en vignes
Les modèles étroits de la série 200 ont d'ailleurs
permis à la marque de réaliser une performance
tout à fait honorable cette année. Sa part de marché
dans la catégorie des tracteurs pour vignes et vergers
pourrait en effet avoisiner les 21 %. « Par rapport
à la concurrence, nous bénéficions du caractère
unique de ce tracteur spécialisé. Dans sa catégorie,
il est le seul doté d'une transmission à variation
continue, d'un plancher plat, d'une suspension
de pont avant et d'une ergonomie de commandes
aussi avancée », se réjouit Fabien Pottier. Mais,
si en grandes cultures ou en polyculture-élevage
les tracteurs Vario sont désormais bien connus,
le monde viticole doit encore les découvrir.
Alors, les services commerciaux de Fendt et les
concessionnaires multiplient les démonstrations
et les invitations à les prendre en main.
La marque aborde la campagne 2012 avec optimiste.
L'usine bavaroise de Marktoberdorf,
actuellement en plein travaux, devrait offrir un
potentiel de production, de 20 000 tracteurs par
an après septembre. Cette année, elle a battu son
record de production, à 15 400 unités. L'ensileuse
Katana, de son côté, va réaliser ses premières
démonstrations et participer à ses premiers salons
en France à l'automne, pour la campagne de maïs.
Une vingtaine de machines seront cette année en
évaluation et mise au point en Allemagne. B.S.
Répartition des ventes de tracteurs en 2011
Série 200
spécialisés 14 %
4 %
12 %
16 %
24 %
23 %
7 %
Série 200
standard
Série 300
Série 400
Série 700
Série 800
Série 900
Répartition des ventes
de moissonneuses-batteuses en 2011
5 secoueurs
6 secoueurs
8 secoueurs
et hybride
25 %
55 %
20 %
52 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Immatriculations
Jean-Michel Jonette, le directeur commercial
de Massey Ferguson, est plutôt satisfait de
sa campagne 2011. Elle lui a permis de grappiller plus d'un point de part
de marché des immatriculations et de passer de 9,2 % à 10,3 %.
o Tracteurs les plus vendus en 2011 :
MF 5435 (18 %), MF 6480 (13 %),
MF 6465 (9 %)
54 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Immatriculations
Le retour
De gauche à droite
Guillaume Dill, responsable produit tracteur
élevage et chariot télescopique, Jean-Michel
Jonette, directeur commercial, Mathieu Verbecke,
responsable produit tracteurs grande puissance
de Massey Ferguson, mettent de grands espoirs
commerciaux dans la nouvelle gamme de tracteurs
légers et spécialisés MF 3600.
Massey Ferguson
«Dans un marché extrêmement fort, nous avons
continué sur la lancée de 2010, puis progressé
régulièrement toute l'année », témoigne
Jean-Michel Jonette, le directeur commercial de
Massey Ferguson. Pour les équipes de l'usine de
Beauvais (Oise) où sont fabriqués les tracteurs
de la marque comme pour celles de sa division
commerciale, l'année a généré deux grandes difficultés
: la remontée brutale de la demande après
une période de crise et le passage à de nouvelles
normes de motorisation. « Comme pour tout le
monde, nos délais de livraison se sont allongés.
Nous avions démarré l'année avec un certain
report de commandes et nous la terminons avec
un carnet encore plus important. Nous sommes
persuadés que 2012 et 2013 devraient également
rester soutenues. » Durant la campagne, les équipes
commerciales et techniques ont accompagné
le changement des normes antiémission. Les
deux gammes se sont croisées un temps. Mais,
la forte demande a très vite tari la disponibilité
en motorisations Stage IIIA et le constructeur a
introduit ses nouvelles gammes Stage IIIB plus
rapidement que prévu.
Une meilleure image en grandes cultures
Côté produits, le constructeur s'est félicité de la
bonne demande pour ses séries 5400, des quatre
cylindres Perkins à transmissions Dyna 4 de 82
à 145 chevaux, en régions de polyculture-élevage.
Mais grâce à ses gammes de plus forte puissance,
il a aussi su répondre aux demandes des zones de
grandes cultures qui, cette campagne, ont particulièrement
soutenu le marché. « Notre image
de marque s'est bien améliorée dans ces régions.
L'arrivée de tracteurs tels que les MF 8600 jusqu'à
370 chevaux ou, plus récemment les MF 7600 de
185 à 235 chevaux et transmissions Dyna VT ou
Dyna 6 l'ont très nettement tirée vers le haut. »
La campagne commerciale de 2011 a été rythmée
par les grands événements de l'année. Le Sima a
permis au constructeur d'engranger un certain
nombre de commandes, notamment sur des
5400, mais surtout de bien démarrer la carrière
commerciale des nouvelles générations de chargeurs
télescopiques. Ces engins, fabriqués dans
l'usine Bobcat de Pontchâteau (Loire-Atlantique),
ont déjà enregistré plus de 135 commandes, soit
78 % de mieux que la campagne précédente. Plus
récemment, le Sitevi a été l'occasion de présenter la
série 3600 Xtra. Le constructeur fonde de grands
espoirs sur ces tracteurs légers à motorisation
trois cylindres Sisu de 69 à 102 chevaux. Leurs
versions standard leur permettent de se placer en
entrée de gamme ou pour répondre aux besoins
de l'agriculture de montagne. Jean-Michel Jonette
attribue également le succès de l'année à son réseau.
« Nous avons progressé parce que nous sommes
proches de nos concessionnaires. Ils apprécient de
constater que l'image de Massey Ferguson remonte
et que cela paie. Nous avons pu déclencher des
actions commerciales en fin d'année un peu plus
tôt que d'habitude. Nous pouvons encore mieux
faire. Dans la période qui vient, nous allons aider
les concessionnaires à travailler leurs secteurs et
à mieux labelliser leurs établissements. » B.S.
Récolte. Une équipe Agco unique
Agco France, a décidé de réorganiser les services commercial et technique de ses moissonneusesbatteuses
et de ses presses à balles carrées déclinées sous les couleurs Massey Ferguson, Fendt
ou Laverda. Plutôt que des équipes dédiées à chacune des marques, le groupe a préféré rassembler
ces compétences dans une division unique dirigée par Fabrice Rondeau et déployer des responsables
techniques et commerciaux régionaux. Ceux-ci fourniront un appui aux concessionnaires des trois
réseaux. Toutefois, les marques devraient conserver leurs spécificités de différenciation des modèles.
Répartition des ventes de tracteurs
Massey Ferguson en 2011
MF 1500
MF 3600
MF 4400
MF 5400
MF 6400
MF 7400
MF 8600
Visioporteurs
0,3 %
6,1 %
0,4 %
33,7 %
41 %
13,5 %
1,9 %
3,1 %
Répartition des ventes Massey Ferguson
de moissonneuses-batteuses en 2011
5 secoueurs
6 secoueurs
8 secoueurs
Non
conventionnelle
30 %
54 %
8 %
8 %
Même si la place de Valtra dans le palmarès des
immatriculations range toujours cette marque finlandaise
appartenant au groupe Agco loin des grands ténors du marché des
tracteurs, ses 5,5 % de taux de pénétration en 2011 satisfont
pleinement David Rein, son responsable des ventes.
Valtra
o Le tracteur Valtra le plus vendu
en 2011 : le N101
Répartition des ventes
de tracteurs Valtra en 2011
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 55
Une marque encore jeune
De gauche à droite
David Rein, le responsable des ventes de Valtra,
promet au moins un lancement par an jusqu'en
2015, il est ici accompagné de Manuel Henriquès,
responsable logistique, Sylvain Mislanghe,
responsable communication, Éric Ruette,
responsable technique, et Alexandre Chantrelle,
responsable produit.
Soixante ans de tracteurs finlandais
2011 a été l'année du soixantième anniversaire des fabrications Valtra. C'est en effet en 1951, que
Valtion Metallitehaat, une entreprise d'état finlandaise a décidé de troquer ses activités de production
d'armes contre celle de tracteurs. Son premier modèle était le Valmet 15 de 15 chevaux. Tout
au long des années soixante et soixante-dix, la marque s'est développée dans les pays scandinaves.
En 1979, ses productions ont été fusionnées avec celles des tracteurs suédois Bolinder-Mu?nktell
Volvo pour donner naissance aux premiers BM Valmet. En 2001, la marque change de patronyme
pour devenir Valtra. En 2007, elle est rachetée par le groupe Agco, le propriétaire de Massey Ferguson
et de Fendt.
«Valtra reste une marque jeune en France.
Avec nos 130 concessionnaires, nous ne
couvrons que 84 % du territoire. Nous
sommes toujours en phase de conquête et avons
encore du potentiel de développement sur de
belles zones à couvrir. En 2011, nous avons
facturé davantage qu'en 2010 et nous abordons
2012 avec un bon report de commandes », se
félicite David Rein, le responsable des ventes de
Valtra. Durant la campagne, le constructeur est
parvenu à assurer la transition vers les normes
antiémission dans une certaine douceur. Les
nouveaux modèles à technologie de dépollution
SCR se sont juxtaposés avec les précédents
suffisamment longtemps pour que la clientèle
puisse choisir et que le réseau ne soit pas pris
au dépourvu. La gamme de quatre cylindres N,
à partir de 88 chevaux, représente le véritable
best-seller de Valtra. Le constructeur finlandais
a été le premier, grâce à cette série, à remettre
en question l'hégémonie des motorisations à
six cylindres dans les catégories supérieures à
120 chevaux. Il continue à en augmenter le niveau
d'équipements. Aujourd'hui, avec leur troisième
génération, les N culminent à 160 chevaux et
sont déclinés dans trois types de transmissions :
Direct à variation continue, Versu à cinq rapports
sous charge et quatre gammes ou Hitech 36/36
à tripleur. À l'instar de l'ensemble de la gamme,
ils sont disponibles dans un très large choix d'options
ou de couleurs, selon le concept de tracteur
à la carte. « Les séries N sont idéaux dans les
exploitations de polyculture élevage. Ce sont des
tracteurs de tête capables de tout faire, argumente
David Rein. Ils se montrent également à l'aise
en exploitation forestière, l'une des grandes
spécialités de la marque. Correctement lestés,
ils représentent également une bonne alternative
aux six cylindres en grandes cultures. Mais nous
avons encore du travail de démonstration à faire
pour convaincre les utilisateurs. »
La petite puissance renouvelée
En attendant, la marque leur propose ses six
cylindres des séries T de 139 à 211 chevaux ou
encore des S de 270 à 370 chevaux. David Rein
se montre particulièrement fier des modèles S
de forte puissance, à transmission à variation
continue, dont la fabrication a été confiée à l'usine
picarde du groupe Agco. « Ce tracteur présente
la particularité d'être disponible avec un poste
inversé. Il faut s'en occuper et le montrer en
démonstration. Mais nous avons déjà observé une
bonne progression des ventes. Nous les avons, en
effet, quadruplées sur l'année. » L'autre avantage
de ces tracteurs, tout comme les technologies des
transmissions Versu ou Direct, développées en
Finlande, est de tirer l'image de Valtra vers le haut.
En revanche, les tracteurs de faible puissance ne
comptent traditionnellement pas parmi les points
forts de la marque. Par manque de débouchés,
les accords de production de modèles spécialisés
par Carraro ont, depuis quelques années, été mis
entre parenthèses. Toutefois, le renouvellement
de la série A de 74 à 101 chevaux et l'arrivée
d'un inverseur hydraulique sous charge devrait
désormais permettre à la marque de proposer
un modèle bien en phase avec les demandes de
la clientèle. B.S.
Série A
Série N
Série T
Série S
6 %
65 %
27 %
2 %
o Le tracteur McCormick le plus vendu
en 2011 : le MC 110 (102 ch)
o Le tracteur Landini le plus vendu
en 2011 : le Rex F 90 (82 ch)
Spécialisés
Compacts
C-L
CX + CX-L
T-Max
X60
MC
MTX
G-Max
XTX
TTX
Autres
14 %
5 %
6 %
6 %
8 %
8 %
15 %
8 %
10 %
7 %
5 %
8 %
Andrea Piras, directeur commercial délégué
d'Argo France.
Contre toute attente, la filiale française d'Argo
a maintenu sa position sur le marché des
tracteurs standard et spécialisés en 2011. Dans un contexte haussier,
des volumes fournis chez Landini mais également chez McCormick ont
contribué à la réalisation de cette performance.
56 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Immatriculations
Argo conserve ses parts
de marché en France
Argo France
«Une année satisfaisante tant sur le plan
des parts de marchés qu'au niveau des
volumes », lance Andrea Piras, directeur
commercial délégué d'Argo France, en évoquant
2011. Le pari ambitieux de la filiale du groupe
italien dans l'Hexagone, ciblant 5 % des ventes
totales de tracteurs standard et spécialisés sur
l'année écoulée, n'est certes pas réussi. Mais
la structure a fait mentir les sombres rumeurs
persistant dans les couloirs de la profession.
Argo France a, selon nos estimations, réalisé une
performance honorable en maintenant sa part de
marché (3,3 % contre 3,2 % en 2010). Les tracteurs
McCormick perdent légèrement du terrain (1,8 %
contre 1,9 % en 2010). Mais la part de marché
de Landini progresse à 1,5 %, alors qu'elle ne
représentait que 1,3 % en 2010. Les immatriculations
de tracteurs en provenance d'Argo France
affichent une hausse de 26 % avec 991 unités, un
ratio proche de la tendance moyenne du marché.
Mais la progression diffère selon la couleur du
produit. Le nombre de machines McCormick
immatriculées en 2011 a gagné 18 % par rapport
à 2010 et s'élève à 547 unités. Les ventes Landini
affichent, elles, une belle progression de 37 %
sur un an.
La transmission continue
dès 130 chevaux
À l'image de la filiale française, le groupe industriel
Argo bénéficie pleinement de la reprise de 2011
en vendant 17 000 tracteurs, soit bien davantage
que les 13 000 écoulés en 2010. « L'entreprise
a généré un chiffre d'affaires global supérieur
à 500 M€ », déclare Andrea Piras. Depuis la
cession intégrale de Laverda au groupe Agco
en 2010, l'Italien a recentré son activité sur les
tracteurs. « Argo a engagé le développement,
en collaboration avec le constructeur ZF, de
tracteurs dotés d'une transmission à variation
continue, dès 130 chevaux. Il continuera cependant
à proposer la boîte semi-powershift fournie par
l'usine de Saint-Dizier. Les variantes XTX, TTX
et série 7 seront intégrés dans la nouvelle gamme
X70. Elles adopteront un moteur Stage IIIB doté
d'un dispositif de dépollution SCR. Les ventes du
modèle X60, arrivé récemment pour remplacer
l'ancienne série CX, devraient se développer. »
En ce qui concerne la marque Landini, la série
PowerFarm est toujours au tarif 2012 en version
inverseur synchronisé, mais est secondée par la
nouvelle série 5H plus évoluée sur le plan technique.
La série Alpine sera, elle, progressivement
remplacée par la série 4 à partir de 2013.
Convaincre les distributeurs sceptiques
Argo France a contribué à hauteur de 51 M€ au
chiffre d'affaires du groupe. La filiale a vendu des
machines pour 32,5 M€ et des pièces détachées
pour 18 M€. Le site de Saint-Dizier accueille
en effet le pôle distribution des pièces d'origine
McCormick pour 120 pays. « Notre structure
renforce son équilibre. Pour 2011, le profit avant
impôt atteint 2 M€, soit le double de celui généré
l'an dernier. » Dans ce contexte, la filiale vient de
finaliser le rachat de plus de 4 000 m² de locaux
couverts dans la zone artisanale de Saint-Dizier.
« Nous avons choisi de rester dans cette ville pour
conserver le savoir-faire de nos employés », insiste
le responsable. Les soixante salariés, appuyés par
des intérimaires, devraient quitter les bureaux
vétustes de l'usine de transmissions courant 2012,
pour s'installer dans leurs nouveaux quartiers. Sur
le terrain, Argo France s'est investi notamment
via des recrutements de concessionnaires dans
les départements les plus actifs. « Nous devons
nous recentrer sur les secteurs géographiques
porteurs. La restructuration engagée par certains
concurrents sur leur réseau constitue
bien sûr une opportunité, déclare Andrea Piras.
Nous poursuivons notre recrutement en 2012
pour convaincre les sceptiques. » Les journées
concessionnaires organisées à Tours fin janvier
seront l'occasion pour la filiale d'établir un bilan
de l'année écoulée. Pour distribuer les modèles
compacts de 20 à 40 chevaux, produits par le Sud-
Coréen Daedong et vendus sous les deux couleurs,
Argo établit parfois des partenariats spécifiques
avec certains concessionnaires. Pour l'instant,
une petite centaine d'unités a été commandée. La
distribution de Valpadana, la troisième marque
du groupe, n'est pas gérée par Argo France. « Elle
pourrait tout à fait intégrer un jour les activités
de notre filiale », déclare Andrea Piras. M.S.
La répartition des ventes
McCormick en 2011
37 %
9 %
9 %
10 %
17 %
4 %
4 %
4 %
3 %
3 %
Spécialisés
Compacts
Mistral
Technofarm
5-H
Powerfarm
Powermondial
Landpower
Série 7
Autres
La répartition des ventes
Landini en 2011
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be strong, be KUHN*
élevages l cultures l paysages
Le semis, c'est 50% de la récolte. KUHN a conçu les
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performances maximum au semis : réduction du poste
semences, polyvalence d'utilisation en labour ou en TCS,
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passage en terres fortes et/ou avec débris végétaux.
3 Parallélogramme pour une profondeur de semis maîtrisée,
à vitesse élevée.
4 Roue de contrôle de profondeur et de rappui de la ligne de
semis pour un bon contact graine/sol.
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Claas a tourné la page des difficultés qui lui ont valu une
véritable déconvenue en 2010 en ventes de tracteur. Malgré
les soubresauts du marché en 2011, le constructeur allemand a renoué
avec le succès en reprenant des parts de marché, jusqu'à un niveau
comparable à celui de 2009.
Claas
o Le tracteur Claas le plus vendu en 2011 :
l'Arion 640 (suivi de près par l'Arion 410)
o La moissonneuse-batteuse Claas la plus
vendue en 2011 : la Lexion 740 (suivi de
près par la Lexion 650)
La répartition des ventes
de tracteurs Claas en 2011
58 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Immatriculations
Retour au calme
De gauche à droite
Jean-Noël Louis, directeur marketing, Thierry
Panadero, président, et Sébastien Deborde,
responsable manifestations et presse. Un approvisionnement régulier de l'outil de
production, des stocks écoulés, des exigences
de qualité atteintes : Claas a résolu les problèmes
connus en 2010. « Nous avons travaillé
plus sereinement l'an passé, se félicite Jean-Noël
Louis, le directeur marketing de Claas. Ce qui nous
a permis de bien faire progresser nos volumes de
vente de tracteurs. » Le constructeur allemand
aurait, en effet, enregistré dans l'Hexagone une
part de marché de 13,6 %, selon nos estimations,
soit autant qu'en 2009 et quasiment deux points
de plus qu'en 2010. Les délais de livraison se sont
raisonnablement rétablis à deux, voire trois mois,
alors qu'ils ont pu atteindre un an en 2010. « Et la
gamme de produits est aujourd'hui mâture. Les
Axion 800, Arion 500 et 400, ainsi que l'Elios
donnent satisfaction aux clients comme aux concessionnaires
», argumente le directeur marketing.
Comme le constructeur a vendu des tracteurs munis
de moteurs aux normes antipollution Stage IIIA,
il a aussi bénéficié de l'avantage compétitif de ses
modèles vis-à-vis d'une concurrence ayant déjà
opté pour de nouvelles motorisations (Stage IIIB).
Claas s'approvisionne auprès de quatre motoristes
pour animer ses tracteurs : Caterpillar, FPT (Fiat
Powertrain Technologies), DPS (Deere Power
System) et Perkins. « Nous bénéficions d'une
souplesse que les tractoristes ayant leur propre
moteur n'ont pas. Nous pouvons en effet faire notre
choix entre les différentes solutions de dépollution
et sélectionner le moteur convenant le mieux à
notre offre produit », estime Thierry Panadero, le
nouveau président de la filiale française.
Place à l'Axion
Aujourd'hui, Claas manque sans doute d'une
offre en transmission à variation continue sur les
tracteurs de moins de 180 chevaux. Et au-dessus
de 300 chevaux, il propose le Xerion, à quatre
roues égales. Mais l'année 2012 s'annonce riche
en lancements de produits, notamment dans l'offre
en tracteurs à six cylindres. Avec l'Axion 900,
dévoilé au Sima, le constructeur entrera, à l'automne,
dans le segment des tracteurs standard
de grosse puissance (de 320 à 410 chevaux). « Ce
projet concrétise près de dix ans de travail mené
par Claas sur les tracteurs », confie Sébastien
Deborde, le responsable manifestations et presse.
Vitrine technologique de la marque, l'Axion 900
intègre des équipements dont devraient bénéficier
les prochaines productions de gamme inférieure.
Le premier à en profiter sera l'Arion, le tracteur
le plus vendu par le constructeur, qui devrait être
lancé au cours de cette année. Cette nouvelle
mouture adoptera une motorisation répondant
aux normes antipollution Stage IIIB. « En 2012,
le constructeur continuera à faire appel à différents
fournisseurs de blocs, pour l'ensemble de
sa gamme d'automoteurs, de 60 à 800 chevaux »,
certifie Thierry Panadero.
Progression en moissonneuses-batteuses
Sur le segment des moissonneuses-batteuses,
Claas aurait gagné deux points sur un marché qui
a progressé de 17 % en un an. « Cette pénétration
s'explique par l'étendue de la gamme et un réseau
exclusif bien formé. Nous nous appuyons sur des
concessionnaires qui ont largement investi en
formation, dont le budget représente 7,5 % de
la masse salariale », indique le président. Avec
ses concessionnaires et CRA (Claas Réseau
Agricole), le fabricant mise en effet sur la formation,
mais également sur la disponibilité des
pièces et sur la proximité avec le client. Claas
reconnaît avoir toutefois des difficultés à bien
expliquer et positionner les produits, malgré les
efforts accomplis en formation. Il confie être par
exemple un peu déçu par les ventes de sa machine
d'entrée de gamme, l'Avero APS, lancée en début
d'année 2011, et qui, pourvue de quatre secoueurs,
se destine aux petits parcellaires. Concernant
les autres produits de la marque, les chargeurs
télescopiques Claas sont désormais distribués par
75 % du réseau. La rupture, en décembre 2010,
du contrat de distribution signé entre JCB et les
CRA a permis une bonne progression des ventes
de Scorpion, toujours fabriqués par l'Allemand
Kramer. En presses à balles carrées, l'année 2011
a vu le lancement du modèle Quadrant 3300,
au catalogue depuis septembre. Cette variante,
en venant combler le vide dans l'offre avec son
format de 120 x 90 cm, a été très bien accueillie
par les concessionnaires. « Il y a désormais un
produit disponible dans la gamme Claas adapté à
la demande de chaque client », estime Jean-Noël
Louis, le directeur marketing. A.G.
Nexos
Axos et Elios
Arion
Axion
Xerion
9 %
21 %
54 %
15 %
1 %
La répartition des ventes
de moissonneuses-batteuses Claas en 2011
Avero et Tucano
Lexion 600
Lexion 700
40 %
34 %
26 %
Chez Case IH, les ventes de tracteurs, depuis 2000,
n'ont jamais été aussi élevées que l'an dernier.
Pourtant, ces bons chiffres ne se reflètent pas dans le palmarès des
immatriculations car de nombreuses commandes passées fin 2011
seront livrées en ce début d'année.
Case IH
o Le tracteur Case IH le plus vendu
en 2011 : le Puma 140
o La moissonneuse-batteuse Case IH
la plus vendue en 2011 : l'Axial-Flow 5088
et sa remplaçante la 5130
La répartition des ventes
de tracteurs Case IH en 2011
Spécialisés*
JX, JXU et CS
Maxxum
Puma
Magnum
9 %
17 %
30 %
41 %
3 %
*Spécialisés : Farmall C, Quantum VNF et Quantum C
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 59
Des ventes records
De gauche à droite
Fabrice Aubin, responsable développement réseau,
Ludovic Pelletier, directeur commercial, Pierre-
Laurent Feriti, responsable de la communication,
et Jean-Baptiste Caussade, responsable
marketing. Selon nos estimations concernant les immatriculations
de tracteurs, Case IH enregistrerait
en 2011 une part de marché de 9,1 %, en recul
de 0,5 % par rapport à l'année précédente. Un
résultat en dessous des attentes du constructeur
qui, rencontré en janvier 2011, annonçait tout
mettre en oeuvre pour passer la barre des 10 %.
« Le palmarès des immatriculations, un peu
frustrant, ne reflète pas la réalité, précise LudovicPelletier,
directeur commercial de Case IH.
Depuis 2000, nous n'avons jamais vendu autant
de tracteurs qu'en 2011. En s'appuyant sur les
bons de commandes signés à fin décembre,
l'objectif visé est atteint. » L'envolée du marché
a été sous-estimée. Par conséquent, les usines ont
eu du mal à fournir et les délais de livraison se
sont considérablement allongés. Ce retard dans la
production a concerné l'ensemble des modèles, et
surtout les Maxxum et les Puma, les deux familles
de tracteurs qui constituent respectivement 30 et
41 % de l'activité de la marque. La gamme Puma,
la plus large, comprend des modèles développant
de 130 à 228 chevaux. Ils sont proposés, selon le
niveau de puissance, avec une transmission à six
rapports sous charge, une solution full powershift,
la variante CVX à variation continue. « Celle-ci
équipe 60 % des Puma de plus de 160 chevaux et
30 % des modèles de 130 à 160 chevaux », précise
Jean-Baptiste Caussade, responsable marketing.
Le résultat des Puma montre que l'application
des normes moteur Stage IIIB, avec l'adoption
du procédé antipollution par réduction catalytique
sélective SCR avec adjonction d'AdBlue, a été
particulièrement bien accueillie par les clients.
La technologie SCR bien accueillie
« Les avantages des motorisations de dernière
génération en termes de performance et de sobriété
ont été vite compris, confie Ludovic Pelletier. Cela
peut surprendre, mais nous avons d'ailleurs eu
du mal à vendre les derniers Puma Stage IIIA. »
Pour présenter la technologie antiémission polluante
et ses atouts, la firme a organisé en mai
et juin la caravane Efficient Power Tour. Lors de
ces journées dédiées aux utilisateurs, le message
principal consistait à prouver que le surcoût à
l'achat du tracteur dû à la motorisation, de 6 à 11 %
selon le modèle, s'amortit rapidement par le gain
de consommation de carburant. « Pour appuyer
nos arguments, nous avons la chance de monter
exclusivement des moteurs fabriqués par le groupe
Fiat Industrial, dont dépend CNH, via l'entité Fiat
Powertrain technologies (FPT). Celle-ci utilise
le principe SCR depuis 2004 pour équiper les
camions Iveco. Ainsi, de 100 à 600 chevaux, nos
machines retiennent le même procédé antipollution
», note Pierre-Laurent Feriti, responsable de
la communication. Le système SCR se retrouve
aussi sur les autres engins Case IH de plus de
100 chevaux : Maxxum, Magnum et Axial-Flow
de la série 30. « L'arrivée des nouveaux moteurs
a significativement fait progresser les ventes de
moissonneuses-batteuses, souligne le directeur
commercial. La proposition en entrée de gamme
d'une machine de 300 chevaux est un réel atout,
car la 5088 et sa remplaçante, la 5130, occupent
la première place des ventes d'Axial-Flow. » La
marque est aussi capable de proposer des engins
puissants à l'image des impressionnants Quadtrack
et Steiger dotés également de motorisations SCR.
Les premiers, des chenillards articulés pesant
26 tonnes, développent de 450 à 600 chevaux
et sont en cours de réception en tant que Maga
(machine agricole automotrice). Les seconds, des
articulés à roues, sont attendus en puissance allant
de 350 à 500 chevaux avec une homologation
comme tracteur agricole.
Un chantier important
pour les moins de 100 chevaux
Cette année, les équipes de Case IH s'attaquent au
chantier des tracteurs de moins de 100 chevaux.
« Complémentaires aux Quantum, les récents
Farmall, désormais déclinés en variantes A, C
et U, plaisent aux clients par leur design et leur
cabine bien finie, note Ludovic Pelletier. Grâce
à l'arrivée de cette famille, notre catalogue de
petites et moyennes puissances s'étend du modèle
spécialisé au plus sophistiqué en passant par des
variantes simples. » Sur ces tracteurs, le dispositif
antipollution pour satisfaire à la norme Stage IIIB
diffère des plus de 100 chevaux, mais le slogan
Efficient Power demeure. Leur moteur FPT
intègre une vanne EGR de recirculation des gaz
d'échappement et s'accompagne d'un catalyseur
d'oxydation diesel (DOC), ainsi que d'un filtre
à particules (FAP). Pour vanter les mérites de
cette technologie, les arguments sont prêts et le
constructeur ne manquera pas de les avancer lors
des opérations de communication. D.L.
New Holland a fait des nouvelles normes des
moteurs son cheval de bataille en 2011. La stratégie
s'est révélée payante. Les clients ont été réceptifs aux arguments en
faveur de la solution antipollution retenue et la part de la marque en
immatriculations reste inchangée.
New Holland
o Le tracteur New Holland le plus vendu en
2011 : le T6020 (112 ch, Stage IIIA) suivi
du T7.200 (165 ch Stage IIIB).
o La moissonneuse-batteuse New Holland
la plus vendue en 2011 : la CX8070 suivie
de la CR9080
La répartition des ventes
de tracteurs New Holland en 2011
La répartition des ventes de
moissonneuses-batteuses New Holland en 2011
60 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Immatriculations
La stratégie du coût de revient
De gauche à droite
Loïc Morel, directeur marketing et communication,
Olivier Le Flohic, responsable de la communication,
N et Alain Faugas, directeur commercial. ew Holland a bien négocié le passage aux
nouvelles normes antipollution Stage IIIB de
ses tracteurs de plus de 100 chevaux. Selon nos
estimations, la marque reste en effet, avec 16,9 %
de part de marché, à un niveau équivalent à celui
de 2010. « Les nombreux bons de commandes
signés à fin décembre ne se répercutent pas
pleinement sur les immatriculations, note Alain
Faugas, directeur commercial. Nous sommes
exposés à de longs délais de livraison qui vont
se traduire par d'importants reports sur 2012. »
Le bon résultat de la firme italienne dans l'Hexagone
est à mettre au crédit du travail du réseau
de concessionnaires, mais aussi de la campagne
de communication EcoBlue autour des gammes
de tracteurs T7 (125 à 269 chevaux) et T8 (257 à
389 chevaux). « Notre stratégie a été d'aborder
le produit par le coût d'utilisation », souligne le
directeur commercial. En organisant des journées
techniques à travers la France, d'avril à novembre,
la marque s'est employée à démontrer aux clients
les atouts de la solution de réduction catalytique
sélective (SCR) retenue pour se conformer aux
normes moteurs en vigueur.
Démontrer les atouts du système
antipollution
« Cette technologie de traitement des gaz d'échappement
avec adjonction d'AdBlue accroît certes
le prix du tracteur de 5 à 8 % par rapport aux
modèles Stage IIIA. Mais le surcoût à l'achat
s'amortit rapidement », affirme Loïc Morel, directeur
marketing et communication, rappelant l'effet
pédagogique de l'atelier baptisé « Saint-Thomas»
lors des villages EcoBlue. En s'appuyant sur la
référence à ce saint, qui ne croit que ce qu'il voit, les
équipes New Holland passaient au banc et faisaient
travailler côte à côte deux tracteurs de puissance
comparable dotés de motorisations répondant aux
normes Stage IIIA (T7000) et Stage IIIB (T7).
« Avec cette comparaison, les professionnels ont
pu apprécier la nette amélioration en termes de
comportement du moteur. Ils ont aussi constaté la
réelle baisse de la consommation de carburant »,
argumente Olivier Le Flohic, responsable de la
communication. Pour faire accepter la hausse
de tarif, le constructeur annonce un retour sur
investissement au bout d'environ trois ans pour
une utilisation annuelle de 500 heures. Il s'appuie,
pour l'ensemble de ses automoteurs, sur
les compétences du motoriste Fiat Powertrain
Technologies (FPT) appartenant, comme New
Holland, au groupe Fiat Industrial. « Nous avons
du recul sur la technologie SCR, car elle a été
adoptée dès 2004 par FPT sur les camions
routiers Iveco, précise Loïc Morel. Elle équipe
désormais les tracteurs T6 (110 à 175 chevaux),
T7, T8 et T9 (354 à 557 chevaux) et va, en 2012,
investir l'ensemble des moissonneuses-batteuses
de la firme. »
Cette année, le programme des équipes de marketing
et de communication s'inscrit dans la
continuité des actions autour des gammes EcoBlue.
Les villages EcoBlue de retour
La firme, aidée de son réseau de concessionnaires,
organise à nouveau, à compter de fin février et
jusqu'à décembre, ses villages techniques à travers
la France. L'objectif reste le même : promouvoir
les avantages de la solution antipollution SCR,
en insistant notamment sur la nouvelle série
de tracteurs T6. « Ces modèles, destinés aux
exploitations de polyculture-élevage, réalisent
davantage d'heures que les T7 et T8 plutôt
orientés vers la grande culture. Le retour sur
investissement lié au surcoût de la technologie
SCR s'annonce alors plus rapide », estime Loïc
Morel. Dans le domaine de la récolte, New Holland
enregistre pour les moissonneuses-batteuses une
avant-saison 2011 meilleure que la précédente.
Pour ces automoteurs, la marque revendique,
comme pour les tracteurs, la deuxième place au
classement des constructeurs. Avec 620 unités
commercialisées, toutes familles de moissonneusesbatteuses
confondues, elle note une progression
des ventes des machines non conventionnelles
CR. Les CR9080 et CR9070 occupent d'ailleurs
les deuxième et troisième places, derrière la
CX8070, au palmarès New Holland. La firme
s'annonce leader en machines à vendanger et en
big-baler, tandis qu'en presses à balles rondes,
elle se montre satisfaite de ses 13 à 14 % de part
de marché. Avec l'ensileuse FR, New Holland
se heurte à des leaders bien implantés et occupe
la troisième place du podium. D.L.
Collectivités et
espaces verts
(Boomer, T3000
et TD3.50)
Spécialisés (T4000
V/N/F, TD4000 F
et TK4000)
Polyculture élevage
(T4000, T4, T5000,
TD5000, T6000
et T6)
Grandes cultures
(T7000, T7, T8
et T9)
2 %
49 %
12 %
37 %
3 % TC5000
27 %
34 %
36 %
CX5000 et 6000
CX8000
CR
En 2011, John Deere a encore immatriculé en France
un tracteur sur cinq. Après un score 2010 de 20,8 %
de part de marché, la marque obtient en 2011, selon les estimations de
Matériel Agricole, un niveau de 20,2 %.
John Deere
o Le tracteur John Deere le plus vendu
en France en 2011 : le 6230 (12 % des
ventes)
o Les moissonneuses-batteuses
John Deere les plus vendues en 2011 :
W 540 (5 secoureurs, 255 chevaux)
T 660 (6 secoueurs, 350 chevaux)
La répartition des ventes
de tracteurs John Deere en 2011
La répartition des ventes
de moissonneuses-batteuses John Deere
en 2011
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 61
Un tracteur immatriculé sur cinq
Rémi Hanot, directeur général (à gauche),
et Sébastien Vallas, directeur marketing, tirent
un bilan global positif de cette année 2011.
«Après un début d'année un peu fébrile,
le marché s'est redressé en fin d'été, se
remémore Rémi Hanot, directeur général
de John Deere France. L'inquiétude liée à la
sécheresse s'est estompée avec la remontée des
cours de céréales. Par chance, la sortie de nos
nouveaux produits s'est bien calée avec cette
reprise. » Pour John Deere, l'année 2011 aura
en effet connu bon nombre de lancements avec
la présentation du 8R et de la presse 900 à balles
rondes sans porte arrière, tous deux dévoilés en
début d'année lors du Sima. Fin juin, la marque
a organisé un lancement au Portugal pour ses
séries 7R et 6R, les nouveaux tracteurs répondant
à la norme antipollution Stage IIIB grâce
à la combinaison de la vanne EGR et du filtre
à particules. « Nous avons choisi cette solution
afin d'éviter aux utilisateurs de gérer l'approvisionnement
de leur moteur en solution d'urée,
explique Rémi Hanot. L'accueil du terrain pour
cette technique s'avère aujourd'hui très positif. »
Une introduction progressive
des tracteurs Stage IIIB
Toutefois, et contrairement à la précédente étape
de la norme, John Deere a abordé le passage
entre Stage IIIA et Stage IIIB en conservant
ses anciennes gammes (6030 et 7030 Premium).
Le motoriste a continué de fabriquer des blocs
Stage IIIA pour assurer une transition progressive.
Les nouvelles séries ont donc peu compté
dans les immatriculations 2011, outre des 8R et
quelques unités de 7R.
L'entrée sur le marché des gros modèles 6R
s'opère maintenant, alors que celle des plus
petits s'effectuera au printemps. La gamme 6R
fabriquée en Allemagne se présente en effet selon
deux catégories : de 105 à 150 chevaux, puis de
170 à 210 chevaux.
Sébastien Vallas, directeur du marketing, note la
demande grandissante en très gros tracteurs. En
plus des 8R disponibles avec chenilles en version
T, les 9R (T) sont entrés au catalogue français.
Parmi les quelques unités déjà commandées, pour
une livraison prévue en 2012, le plus puissant de
la gamme affiche un prix tarif de 411 000 euros.
À l'autre extrémité de l'offre, la série 5000, qui
entre dans la catégorie des moins de 100 chevaux,
apporte satisfaction aux dirigeants de la compagnie.
John Deere la propose en quatre versions :
les 5M et 5R construits en Allemagne, les 5G
fabriqués en Italie et les 5E provenant d'Inde.
« Nous allons compléter ces derniers avec une
motorisation à quatre cylindres et une cabine »,
indique Sébastien Vallas. À titre de comparaison
avec le tracteur le plus cher de la marque, le plus
petit de la série 5E (55 chevaux) est annoncé à
15 000 euros. John Deere propose une nouvelle
gamme de chargeurs frontaux ainsi que toute
une panoplie de matériels de récolte.
Des bons résultats
en moissonneuses et pulvérisation
La nouvelle presse 900 fait la fierté de la marque
avec une technologie et un concept attirant les
clients à la recherche de performances. Désormais,
John Deere propose aussi de la haute
densité au travers de l'accord signé avec Kuhn,
dans lequel la compagnie se réserve le droit de
faire évoluer le design. En ensilage, la clientèle,
avide de nouveautés, attend des évolutions sur la
gamme des automotrices. « Notre performance
a un peu chuté sur ce marché durant la dernière
campagne », commente Rémi Hanot. À l'inverse,
John Deere marque des points en moissonneusesbatteuses.
L'évolution de la série S à rotor axial
et l'arrivée d'une nouvelle cabine sur les séries
T et W ne sont pas étrangères à cette évolution.
« La demande porte sur des machines capables
de récolter toujours plus de surface dans une
journée, ajoute Sébastien Vallas, que ce soit chez
les particuliers ou les entrepreneurs. »
Le constructeur sait que la performance de la
marque passe par le réseau de distribution et que
pour être compétitif sur un marché comme celui
de la moissonneuse-batteuse, il faut des spécialistes
formés et disposant d'un bon stock de pièce.
L'introduction de John Deere en pulvérisation a
été longue, mais l'engagement du réseau porte
aujourd'hui ses fruits. « La marque devient un
acteur sérieux sur ce marché, commente Rémi
Hanot, avec une offre haut de gamme, que ce
soit au travers des modèles traînés, dont le
nouveau R962i de 6 200 litres, ou encore avec
l'automoteur. » De même, à propos d'AMS, la
branche agriculture de précision la marque, la
participation du réseau est essentielle. « Notre
objectif est d'apporter des moyens techniques
à l'agriculture, résume Sébastien Vallas. Ces
solutions doivent ensuite arriver jusqu'aux
exploitations pour y être présentées, vendues et
entretenues. » Face à l'évolution des technologies,
à la fluctuation des revenus des agriculteurs,
aux demandes pointues des clients, John Deere
considère que les structures de distribution doivent
évoluer en conséquence. Dans son programme
« La concession de demain », la firme avance
le chiffre d'affaires annuel total critique de
25 millions d'euros... L.S.
16 %
64 %
10 %
10 %
Série 5000
Série 6000
Série 7000
7R + 8R + 9 R
26 % Série W
36 % Série T
24 % Série S
14 % Série C
L'année 2011 n'aura pas été synonyme de grands
changements pour Kubota. Dans un marché des tracteurs
comparables en hausse de 26 %, la marque japonaise immatricule
200 unités de plus et maintient ainsi, selon nos estimations, sa part
de marché à 3,4 %.
Kubota
o Le tracteur Kubota le plus vendu
en 2011 : le M 9540 DTHQ (97 ch)
juste devant le M8540 DTHQ (87 ch)
La répartition des ventes
de tracteurs Kubota
Immatriculations
L'ambition affichée
De gauche à droite
Dai Watanabe, le nouveau président de Kubota
Europe, et Hervé-Gérard Biard, directeur de
la division tracteurs Kubota Europe.
62 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Avec une offre limitée à des modèles de moins
de 134 chevaux, Kubota approche, en 2011,
la barre des mille tracteurs immatriculés
en France. La marque ne bénéficie pas de toute
l'embellie du marché car ce sont surtout les
ventes de gros modèles qui ont progressé en
2011 (ceux de la tranche des plus de 150 chevaux
enregistrent une hausse de 42 %). Dans
la catégorie des moins de 149 chevaux où opère
Kubota, la croissance se limite à 16 %.
En isolant ses propres marchés comparables,
ceux où la marque est présente avec ses produits
de la série M, Hervé-Gérard Biard, directeur
de la division tracteurs Kubota Europe, revendique
une part de 5,5 % en modèles standard
et de 12 % en spécialisés. Ces derniers engins,
destinés aux viticulteurs, fruitiers et maraîchers,
représentent un axe de développement fort de la
marque. Avec un réseau bien implanté dans les
régions viticoles, Kubota gagne des points grâce
à ses modèles spécialisés. Afin de correspondre
à la demande, un tracteur plus puissant entrera
sur le marché début 2013.
Pour les tracteurs standard, la partie semble
plus difficile tant que la marque japonaise ne
proposera pas une gamme plus longue. Chez
un concessionnaire, Kubota arrive souvent en
seconde offre pour compenser la faiblesse d'un
concurrent en petites et moyennes puissances.
Des objectifs clairement définis
Le rachat de Kverneland montre combien le
constructeur japonais veut avancer dans la fourniture
de matériels agricoles. Très discret sur sa
méthode, Kubota ne cache pas pour autant ses
objectifs : arriver à 10 % de part de marché en
Europe le plus tôt possible. Aussi étrange que cela
puisse paraître pour nous, européens, l'acquisition
de Kverneland représente pour Kubota, la possibilité
de fournir des outils destinés aux sols secs.
Habitué aux cultures humides, le constructeur
voulait donc compléter son offre pour mieux
répondre aux attentes des agriculteurs européens.
Pour les tracteurs, la stratégie est également en
marche. Tous les articles parus dans Matériel
Agricole sont, par exemple, systématiquement
traduits en japonais et envoyés au siège. Kubota
veut comprendre pour s'adapter aux exigences de
l'agriculture française. Les travaux réalisés sur
la toute dernière gamme, présentée à l'occasion
du dernier salon Agritechnica (110 et 135 X),
montrent déjà les efforts entrepris par la marque :
suspension du pont avant, cabine spacieuse,
capacité de relevage supérieure de 22 %.
Progressivement, les produits vont donc s'adapter
à nos attentes. La création d'une usine aux États-
Unis pour la fabrication de tracteurs montre que
le constructeur peut aussi délocaliser sa production.
Ce schéma pourrait être copié en Europe
au travers d'une usine capable de fabriquer des
tracteurs au goût de nos agriculteurs. Car au-delà
de 135 chevaux, que fera Kubota ? Dans cette
tranche de puissance, il faut aujourd'hui une
transmission à variation continue, une cabine
suspendue, un circuit hydraulique load sensing,
une technologie Isobus... Les composants existent,
reste à les assembler.
Renforcer les réseaux
Pour atteindre les objectifs fixés par sa hiérarchie,
Hervé-Gérard Biard et son équipe poursuivent
leur travail auprès du réseau, afin de l'étoffer
et de le rendre plus performant. Une première
étape consiste à avoir désormais une force de
vente commune pour les deux métiers (espaces
verts et agricole). Responsables de secteurs plus
petits, les huit inspecteurs commerciaux visitent
plus souvent leurs concessionnaires. Ils sont au
nombre de 265 sur le territoire français dont 95
représentent la série M. Parmi ces derniers, 55
ne vendent que des tracteurs agricoles alors que
40 distribuent aussi les matériels d'espaces verts.
La marque vise à augmenter le nombre de distributeurs
ainsi que le nombre de tracteurs vendus
par concession. Des moyens sont engagés dans
ce sens avec, par exemple, la mise en place de
solutions de financement. L'accompagnement
technique repose désormais sur une équipe de
cinq inspecteurs. Il passe par la construction
d'un centre de formation et le recrutement d'un
formateur. L.S.
77 %
23 %
Série M standard Série M spécialisés
o Le tracteur Deutz-Fahr le plus vendu
en 2011 : l'Agrofarm 420 (suivi de près par
l'Agrotron TTV 610)
o Le tracteur Same le plus vendu en 2011 :
le Silver 100 (suivi de près par l'Argon 75)
o Les tracteurs Lamborghini les plus vendus
en 2011 : les R3.T et TB (suivi de près par
le R1)
o La moissonneuse-batteuse Deutz-Fahr
la plus vendue en 2011 : 6090 HTS
(6 secoueurs, 316 chevaux)
La répartition des ventes de tracteurs
du groupe Same Deutz-Fahr en 2011
Espaces verts
Low cost (Tiger/Agrolux)
Spécialisés (VSF)
Standards de
moins de 120 ch
Standards de
plus de 120 ch
Modèles à transmission
à variation continue (TTV)
6 %
13 %
10 %
30 %
29 %
12 %
La répartition des ventes de
moissonneuses-batteuses Deutz-Fahr en 2011
38 %
62 %
Cinq secoueurs Six secoueurs
En 2010, le groupe Same Deutz-Fahr perdait
un point de part de marché en raison de la
baisse des ventes de tracteurs Same, quand les autres marques de la firme
italienne enregistraient des volumes stables. L'an dernier, Deutz-Fahr a subi
le même sort. L'objectif de rentabilité de la filiale est cependant atteint.
Same Deutz-Fahr
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 63
L'année de la consolidation
De gauche à droite
Nicolas Tourret, responsable marketing,
Patrice Casail, directeur des ventes tracteurs,
Patrick Verheecke, président de la filiale française,
Marwan Bassil, directeur de l'administration
des ventes, et Gilles Dufossé, directeur
des ventes récolte. Malgré un score en baisse, Patrick Verheecke,
le jeune président de la filiale française de
Same Deutz-Fahr, semble serein. Il félicite
ses équipes d'avoir atteint l'objectif de rentabilité
fixé en début d'année 2011. Toutefois, selon nos
estimations, le groupe italien enregistre sur le sol
français une part de marché globale de 8,2 %,
en recul de 1,2 % par rapport à l'an dernier.
La marque Deutz-Fahr affiche la baisse la plus
significative avec une part de 5,7 %, Same perd
un demi-point, à 2 %, et Lamborghini conserve
son rang en obtenant 0,5 %. Marwan Bassil,
directeur de l'administration des ventes, commente
cette baisse : « Le marché allemand a explosé en
début d'année 2011 et a monopolisé une grosse
part de la production des usines. Les tracteurs
commandés au mois de mars en France n'ont été
livrés qu'en fin d'année. » L'allongement des délais
n'a pas fait perdre significativement des ventes,
mais il a reporté une part de la facturation en 2012.
En ce début d'année, l'équipe Same Deutz-Fahr
retrouve le sourire car le carnet de commandes
est bien rempli.
La transmission à variation continue
se généralise
Le positionnement de la gamme dans le segment
des tracteurs de grosse puissance a sans doute
également pénalisé la filiale. « Au-dessus de
220 chevaux, nous ne proposions jusqu'alors
pas de tracteurs pourvus d'une transmission à
variation continue. Notre offre ne répondait donc
pas pleinement au marché », reconnaît Nicolas
Tourret, responsable marketing. Or cette catégorie
de tracteurs enregistre l'une des plus fortes
progressions des ventes en 2011. Mais l'Agrotron
TTV 7250 de 263 chevaux et le concept de tracteur
de grosse puissance 440hp, tous deux dévoilés à
l'Agritechnica, montrent bien la volonté du groupe
de s'attaquer à ce segment de marché. Déjà, en
2011, les vendeurs ont pu compter sur une offre
élargie en tracteurs dotés de la transmission à
variation continue, avec les Agrotron TTV 400
et 600, bien accueillis par le réseau et les clients.
Après leur présentation au Sima, Same Deutz-Fahr
a réuni à cinq reprises ses partenaires, dans le
cadre du TTV Tour. Ces événements s'inscrivent
dans une politique de différenciation des marques
récemment entamée par le groupe. Dans un avenir
proche, la filiale compte reconquérir les 10 %
de parts de marché, un niveau déjà atteint par le
passé et également enregistré dans les pays limitrophes
à la France. « Pour cela, nous inciterons
davantage le réseau à investir dans la marque.
Nous comptons sur nos nouvelles gammes Deutz
Agrotron TTV 7000, M 6000 et sur les nouvelles
motorisations, notamment en Same », commente
Patrice Casail, le directeur des ventes tracteurs.
« Notre groupe en plein développement bénéficie
également de nouvelles ressources. Il vient en effet
d'acquérir le fabricant de machines à vendanger
Gregoire et de signer une joint-venture avec le
constructeur de tracteurs chinois Changlin »,
argumente Patrick Verheecke.
La récolte progresse bien
Du côté des moissonneuses-batteuses, la 6040
dévoilée en début d'année n'a pas détrôné la
6090 HTS en termes de volume. Mais cette
machine à secoueurs d'entrée de gamme, disponible
avec ou sans séparateur rotatif, a significativement
participé à la progression de 27 %
des ventes du constructeur sur le territoire. « Ce
produit d'appel a connu un véritable succès dans
un segment de marché sur lequel nous n'étions
pas présents auparavant. Il a mené la vie dure
à l'usine, qui a quasiment doublé son rythme de
production pour faire face à une forte demande,
notamment en Europe de l'Est », signale Gilles
Dufossé, le directeur des ventes récolte. Sur le
segment des machines non conventionnelles, les
équipes Deutz-Fahr attendent avec impatience la
mise sur le marché de la 7545 RTS, en phase de
mise au point avec quatre machines en présérie
présentes sur le territoire en 2011 (une expérience
sans doute reconduite en 2012). « Aujourd'hui,
Deutz-Fahr refuse de mettre sur le marché des
produits qui n'ont pas atteint le niveau de qualité
souhaité », précise Gilles Dufossé. A.G.
Actualités
64 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Les 2, 7 et 9 février : MécaVigne
Organisées par les Cuma, les trois journées au champ
MécaVigne sont centrées sur le même thème : marges
de progrès et gain de temps dans les travaux d'hiver. La
première se tient le 2 février aux Lèves-et-Thoumeyragues(
Gironde), la deuxième le 7 février à proximité de Cazaubon
(Gers) et Parlebosc (Landes), la troisième le 9 février
à Fronton (Haute-Garonne).
Tél. : 05 61 73 76 58 - cumamp@free.fr
Les 10, 11 et 12 février : Foire de Barcelonne-du-Gers
La ville de Barcelonne-du-Gers accueille du 10 au 12 février
sa 39e foire au matériel agricole d'occasion. Cette manifestation
regroupe une centaine de concessionnaires des
régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, auxquels se joignent
près de 200 exposants particuliers.
Tél. : 05 62 09 49 06 - contact@foiredebarcelonne.com
Du 25 février au 4 mars : Salon international de
l'agriculture
Le célèbre Salon international de l'agriculture rejoint, du
25 février au 4 mars, le parc des expositions de Paris-Porte
de Versailles. Il accueille le public tous les jours de 9 heures
à 19 heures et propose une nocturne jusqu'à 23 heures le
vendredi 2 mars.
www.salon-agriculture.com
Du 2 au 4 mars : Foire à l'occasion de Retiers
La ville de Retiers, en Ille-et-Vilaine, organise du 2 au
4 mars sa réputée foire aux matériels agricoles d'occasion.
Cette manifestation est animée par les concessionnaires
de la région.
Tél. : 02 99 43 52 47
Les 3 et 4 mars : Agri-occase (Belgique)
Ciney, en Belgique, organise sa traditionnelle foire aux
matériels d'occasion les 3 et 4 mars. Cet événement rassemble
des matériels agricoles, horticoles et de génie civil,
ainsi que des pièces détachées.
www.cineyexpo.be
Du 16 au 21 avril : Intermat
Salon international des matériels de travaux publics, Intermat
s'installe au parc des expositions de Paris Nord-Villepinte
du 16 au 21 avril. Cet événement accueille notamment de
nombreux constructeurs d'engins de manutention et la
plupart des motoristes.
Tél. : 01 76 77 11 93 - www.intermat.fr
Les 23 et 24 mai : Salon de l'herbe
Les mercredi 23 et jeudi 24 mai, le Salon de l'herbe retrouve
les terres bretonnes de Nouvoitou (Ille-et-Vilaine). L'événement,
qui attend 30 000 visiteurs, comprend 22 hectares
de ray-grass anglais tardif dédiés aux démonstrations de
récolte. Il propose également un hectare de vitrines végétales.
www.salonherbe.com
Agenda
Économie. Un simulateur
de coût
Le BCMA (Bureau de coordination
du machinisme agricole) a mis
en ligne le SimCoGuide, un outil
permettant de simuler des coûts de
revient de matériels. Il s'appuie sur une
base de données de 5 000 machines
et propose d'évaluer 650 matériels
différents. B.S.
Rendez-vous sur :
www.simcoguide.pardessuslahaie.net
Marché
2012 : les experts sont optimistes
Agco. Des machines pour la canne à sucre
Le groupe Agco a annoncé l'acquisition pour 31 M$ de 60 % des parts de Santal
Equipamentos. Ce constructeur brésilien installé depuis cinquante ans à Ribeirão
Preto, en pleine région productrice de canne à sucre, produit toute une gamme de
machines liées à cette culture, notamment des récolteuses, des planteuses ou des
transbordeurs. L'entreprise, qui a inauguré en 2011 une nouvelle ligne de montage
d'automoteurs, compte 350 salariés. B.S.
La détérioration de l'économie mondiale
ne passera pas par le machinisme
agricole ! Les experts économiques des
différentes industries nationales des
machines agricoles, réunis à New Delhi
(Inde) en marge du salon Eima Agrimach,
se sont accordés pour entrevoir
un avenir globalement optimiste. Selon
eux, la demande devrait au moins se
maintenir, en 2012, au niveau soutenu
de 2011. La production mondiale, évaluée
à 72 Md€, pourrait même encore
s'apprécier de 8 % en 2012.
Les pays émergents devraient conserver
leur dynamisme cette année. L'Inde
espère 20 % de tracteurs en plus et le
Brésil 10 %. La Chine, qui a atteint
un chiffre d'affaires de 15 Md$ en
2010, devrait poursuivre sa croissance
à deux chiffres. En Europe, le marché
du machinisme agricole évalué à
24 Md€ en 2011 et en progression de
15 %, flirte avec son record de 2008.
L'année 2012 s'annonce soutenue même
si, à l'exemple de l'Allemagne, certains
marchés nationaux, qui ont atteint leur
sommet en 2011, ne peuvent, selon les
experts, que se replier. B.S.
La mise en route de sa deuxième usine en Inde,
dédiée à la production de pneumatiques non routiers
à carcasse diagonale, a permis au manufacturier
Alliance Tire Group de voir son chiffre d'affaires
nettement progresser. Il escompte près de 500 M$
pour 2011, soit 30 % de mieux qu'en 2010. Il dispose
désormais d'une capacité de production annuelle de
90 000 tonnes, soit un million de pneus non routiers.
L'Europe, en absorbant 46 % de ses ventes, reste son
premier marché devant les États-Unis (39 %). Avec
ses trois marques, Alliance, Galaxy et Primex, le
manufacturier décline une large gamme de 360 profils
et 2 600 références. Les applications agricoles restent
toutefois son domaine de prédilection puisqu'elles
représentent 59 % de ses ventes.
Le marché français, l'un des trois plus importants
du groupe contribue à la croissance. François
Girard, son directeur commercial, et son équipe de
trois personnes n'ont pas ménagé leurs efforts pour
développer leurs ventes, tant en première monte
qu'en remplacement. Ils ont notamment multiplié
leurs participations aux foires, salons régionaux et
nationaux ou organisé des stages de formation à
destination des vendeurs de ses partenaires. Avec
un chiffre d'affaires qui a gagné 39 % entre 2010
et 2011, pour atteindre près de 29 M€, la marque
occupe, dans notre pays, la première place en pneus
porteurs radiaux chez les constructeurs de remorques,
ainsi qu'en montes étroites pour pulvérisateurs. Sa
logistique s'appuie sur les infrastructures des quatre
grossistes Socah, Saphore, Sonamia et Copadex,
ainsi que sur la distribution en remplacement dans
les réseaux spécialisés, notamment, Euromaster,
Eurogom, Point S, Vulco, Métifiot, Profil +... B.S.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 65
Claas
Records de ventes
La très nette reprise des marchés agricoles
a été bénéfique à Claas. Le
constructeur enregistre le plus important
chiffre d'affaires de son histoire. La
fabrication de machines agricoles continue
à représenter l'essentiel des activités de
la firme allemande puisque, cette année,
elle a additionné 3,07 Md€, soit 93 % de
son chiffre d'affaires. Dans la répartition,
les ventes de tracteurs restent en deçà de
celles des automoteurs de récolte. Toutefois,
le constructeur indique continuer à
renforcer ses positions sur les différents
marchés européens. Sa croissance de
20 % en tracteurs est supérieure aux
13 % de l'évolution globale du marché.
Par ailleurs, ses divisions des technologies
de production et de l'ingénierie
industrielle ont été boostées par le redémarrage
des investissements dans les
secteurs automobiles et aéronautiques.
Le chiffre d'affaires de la première a
bondi de 69,7 %, à 194,7 Me, et celui de
la seconde de 42,7 %, à 1,9 Me. B.S.
Alliance Tire Group
Montée en volume
François Girard, le directeur commercial pour
le marché français d'Alliance Tire Group.
Exercice 2011
Chiffre d'affaires 3,30 Md€ (+ 33,5 %)
Bénéfice net 181,8 M€ (+ 130,3 M€)
Effectif 9 060 salariés (+ 92)
Une filiale en Chine
Claas va ouvrir début 2012 une filiale en Chine. L'installation du siège à Chao Yang, dans
le quartier d'affaires de Pékin, va représenter une nouvelle étape dans la conquête de
ce gigantesque marché par le constructeur allemand. Il y était déjà présent avec ses
ensileuses et en tant que partenaire d'une ferme de démonstration sino-germanique
installée au nord du pays.
Nouveau centre d'essais dans la Sarthe
Le projet de la nouvelle infrastructure d'essais et de validation des tracteurs de
Claas est en train de se préciser. Sur le site de 15 hectares situé à Trangé, dans
la Sarthe, à 8 kilomètres de l'usine du Mans, un bâtiment moderne conçu selon les
principes écologiques les plus actuels abritera des bureaux, des salles de réunion,
un réfectoire, des ateliers et des cellules d'essais. Il est dimensionné pour un effectif
initial de 32 personnes. À côté, les tracteurs en conception pourront évoluer sur
diverses pistes et terrains ainsi que sur un manège. Le projet devrait représenter
un investissement de 10 M€ sur trois ans.
66 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
JCB. Ne m'appelez pas musée
Lorsqu'il s'agit de raconter l'histoire de sa famille et de ses fabrications
à sa clientèle, le choix des mots et des images est important. Pour parfaitement
les maîtriser, JCB a investi dans un impressionnant espace d'exposition sur son siège
de Rocester (Royaume-Uni).
Antony Bamford, le président de
JCB n'a pas lésiné et cela se
voit. L'exposition permanente
sur l'histoire de cette marque britannique,
récemment inaugurée à
Rocester (Royaume-Uni), a représenté
en effet un investissement
de 5 millions de livres (environ
4,3 M€). Les 2 500 m2 de sa surface
recèlent quelques trésors bien mis en
valeur, mais le constructeur refuse
de la qualifier de musée. Il s'agit
plutôt d'une installation racontant
l'histoire de la famille Bamford et
de son entreprise. Elle est utilisée en
illustration au discours marketing
tenu aux innombrables
clients, prospects, représentants,
agents commerciaux et
journalistes invités à visiter
le site tout au long de l'année.
« L'exposition constitue
un puissant outil de vente à
l'intention de nos clients,
et tout spécialement ceux
des marchés émergents. Une
connaissance plus étendue
de notre héritage et de nos
origines leur permettra de
mieux comprendre notre
entreprise et pourquoi nous
sommes les mieux placés pour
répondre à leurs besoins futurs
en matière de machines », énonce
Antony Bamford. Quel que soit le
nom qui lui est donné, l'exposition
ne manque ni d'intérêt, ni de sel.
Ainsi, la première section décrivant
le lien ancien de la famille Bamford
avec la construction de machines
agricoles rappelle ironiquement la
note laconique adressée par Henry
Bamford, le directeur des outils
Bamfords Ltd, pour congédier son
neveu et futur fondateur de JCB,
Joseph Cyril Bamford : « Nous
n'aurons désormais plus besoin
de vos services. » L'exposition
commencedonc
véritablement avec
la première remorque à benne basculante
construite en 1945 à partir
de surplus de matériel militaire. Elle
se poursuit par le chargeur frontal à
bras latéral pour tracteur qui a véritablement
marqué le début de l'histoire
de la marque dans la manutention.
La visite continue logiquement par
des évocations des tractopelles,
des chargeurs télescopiques et des
engins de travaux publics. Aux
côtés de matériels produits par le
Britannique, l'exposition accorde
une grande place à son marketing.
Les flottes d'avions, d'hélicoptères
ou de limousines immatriculés
JCB permettant de conduire la
clientèle locale ou internationale
jusqu'à l'usine de Rocester sont
abondamment
décrits. Les décors
et la mise en scène des pièces exposées
ont été conçus avec soin. En
principe, en fin de visite, le visiteur
est convaincu qu'il doit défendre
ou acheter des produits JCB.
Une boutique lui propose
donc toutes sortes de produits
dérivés aux couleurs de la
marque : vêtements, bottes,
miniatures, gadgets...
Bernard Serpantié
Cette pelle mécanique JS200
grandeur nature a été réalisée en
tiges d'acier de 8 mm de diamètre.
Elle est le fruit de l'artiste plasticien
londonien Benedict Radcliffe.
Actualités L'aventure relativement récente de JCB dans la
fabrication de moteurs tient une place importante dans
l'exposition. L'engin Dieselmax, détenteur du record de
vitesse avec un moteur diesel, en est la vedette.
Le chargeur Si-Draulic
marque le début de
l'histoire de JCB en
manutention.
La fragilité des tracteurs
sur lesquels étaient montés
ses outils de manutention a
amené JCB à concevoir, dans
un premier temps, un fauxchâssis
pour tracteur capable
de supporter une pelle rétro
et un chargeur frontal. Dans
un second temps, il a conçu un
tractopelle spécifique.
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72 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Parcours
Case IH
Jean-Baptiste Caussade,
responsable marketing
Depuis le 16 janvier, Jean-
Baptiste Caussade est responsable
marketing chez
Case IH France à étampes
(Essonne). Il prend ainsi
en charge l'élaboration et
la mise en place de la stratégie marketing pour
tous les produits de la marque : tracteurs, moissonneuses-
batteuses et presses. Ces nouvelles
fonctions l'amènent à encadrer une équipe de six
personnes. Depuis son arrivée dans l'entreprise
en septembre 2008, il occupait le poste de responsable
marketing produit tracteurs. Durant ces
trois ans et demi, il s'est chargé d'apporter des
idées nouvelles dans le management de l'offre
produit pour les modèles de plus de 100 chevaux.
À cette fonction, il couvrait plusieurs activités
comme la définition des standards français,
la formation et l'information permanente du
réseau de concessionnaires, le suivi des essais
réalisés par la presse, la gestion de la promotion
produit en collaboration avec le responsable
communication, les prévisions de ventes et la
veille concurrentielle. D.L.
Aprodema
Michel Morel, président
L'Association professionnelle
de développement de
l'enseignement du machinisme
agricole et des agroéquipements
(Aprodema)
a élu un nouveau président
lors de son assemblée
générale début décembre. Michel Morel, déjà
très engagé dans cette association, a été élu en
remplacement de Jean-Pierre Bernheim qui ne
souhaitait pas voir son mandat renouvelé. Le
bureau de l'Aprodema se compose désormais
de Michel Morel, Jean-Marie Martel, Philippe
Lagache et Adrien Raimond. L.S.
John Deere
Pierre Guyot,
président de John Deere
France
Depuis le 1er janvier,
Pierre Guyot est le président
de John Deere
France. Diplômé de
l'école Centrale de Lille,
il a obtenu un CES d'économie et de gestion des
entreprises à l'École nationale supérieure du
pétrole et des moteurs. Après différents postes
dans les départements achats et fabrication chez
Peugeot (PSA) en Grande-Bretagne, puis en
France à l'usine de Poissy (Yvelines), il a rejoint
l'entreprise de fabrication des moteurs Deere
à Saran (Loiret) en 1998, comme directeur de
l'unité d'assemblage. En 2002, il a été nommé
directeur des opérations à l'usine John Deere
d'Arc-les-Gray (Haute-Saône). En octobre 2004,
il est devenu directeur des achats pour l'Europe
et l'Amérique du Sud de la division agricole à
l'European Office de Mannheim (Allemagne) et
en octobre 2007, il a pris la direction générale de
l'unité moteurs d'Orléans-Saran. La compagnie
John Deere compte trois directeurs généraux en
France : Rémi Hanot pour le site d'Ormes, Bruno
Rodique pour l'usine d'Arc-les-Gray et Pierre
Guyot pour l'unité de Saran. Ce dernier occupe
également la fonction de président, auparavant
confiée à Phil Parisien qui a fait valoir ses droits
à la retraite. L.S.
Samson Agro
Lars Henriksen,
directeur exécutif
Samson Agro vient de
nommer Lars Henriksen
comme directeur exécutif.
Détenant une expérience
de plusieurs années dans
le secteur de l'agriculture,
Lars Henriksen travaillait précédemment dans
le domaine des faucheuses d'herbe et des
mélangeuses. Le nouveau directeur exécutif
entre chez Samson Agro à un moment où
beaucoup d'adaptations structurelles ont été
réalisées et alors qu'une série de nouveaux
produits destinés aux marchés internationaux,
comme les nouvelles tonnes à lisier PGV 20 et
les épandeurs SPE/B, a été présentée au salon
Agritechnica en novembre. L.S.
Hardi-Evrard
Christophe Parent,
directeur général
Fin novembre, ChristopheParent
a pris la direction
générale de Hardi-Evrard,
en remplacement de
Daniel Tragus, vice-président
du groupe Hardi,
qui assurait provisoirement la direction de
l'entreprise. Âgé de 47 ans et ingénieur de
formation, Christophe Parent bénéficie d'une
expérience dans la direction d'entreprises industrielles,
acquise notamment dans les secteurs
automobile et ferroviaire. Il arrive dans une
société en plein renouvellement de ses produits
(onze lancements en 2011) et dans laquelle son
expérience industrielle va permettre de servir, en
qualité et en délai, les clients concessionnaires
et agriculteurs. L.S.
Groupe DSP
Romain Vidal, inspecteur
technico-commercial
Nord-Est
Depuis octobre 2011,
Romain Vidal couvre le
secteur Nord-Est pour le
groupe DSP regroupant
les marques Carroy et
Reixit pour le matériel de valorisation du bois,
de la nutrition animale (ovins, porcins, équins
et volailles) et des broyeurs pour l'entretien des
espaces verts et accotements routiers. Romain
Vidal est titulaire d'un BTS Agroéquipement,
suivi d'un contrat de qualification professionnel
en alternance comme Négociateur en matériel
agricole et espaces verts. L.S.
Rabaud
Le couple d'entrepreneurs décoré
Le 16 décembre, Claude et Angèle Rabaud,
fondateurs de la société éponyme, se sont vus
remettre respectivement les insignes de chevalier
de la Légion d'Honneur et de chevalier de l'Ordre
national du Mérite. Ce couple d'agriculteurs,
parti de rien, a réussi au fil des ans à développer
une entreprise qui emploie aujourd'hui
179 personnes et réalise 27,5 millions d'euros
de chiffre d'affaires. Au démarrage, dans les
années 1980, Angèle Rabaud avait l'habitude
de faire le déjeuner pour les salariés tout en
gérant la comptabilité de l'entreprise de façon
économe. Claude Rabaud préférait, lui, bricoler
dans son atelier des machines pour faciliter le
quotidien des agriculteurs. Ainsi sont nés un
chariot pour nourrir les cochons, une désileuse,
une fendeuse, un nettoyeur de caillebotis... L.S.
Angèle et Claude Rabaud entourés de leurs fils
Éric et Jérôme.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 73
Côtes-d'Armor
Les Éts Gicquel-Feat inaugurent le site de Trélivan
Agrilisa, un magasin
rural sur Internet
Le groupe Socopa vient de lancer www.agrilisa.com, un
site Internet de vente directe de produits et services pour
agriculteurs et particuliers habitant dans les zones rurales.
Ce distributeur exploite, par ailleurs, cinq libres-services
Espace Emeraude dans l'Aveyron. Il y commercialise
des produits depuis 25 ans et revendique une clientèle
de 2 500 agriculteurs s'approvisionnant en engrais,
semences, matériels d'élevage, aliments pour bétail...
Il propose aussi dans ses magasins tout le nécessaire
pour le bricoleur ou encore le jardinier. Avec son site
Internet, Agrilisa est désormais ouvert en permanence
à la clientèle, avec une livraison possible sur l'ensemble
du territoire français. L.S.
France
Eure
Depussay va ouvrir une
nouvelle base à Rugles
Dans le cadre de son développement,
et pour fournir un service toujours
plus proche au monde agricole, les
Éts Depussay ouvriront en février
une nouvelle base à Rugles (Eure).
Le bâtiment de 2 000 m2 va abriter un
atelier, un magasin et un libre-service. Pour le moment, deux personnes vont travailler
dans cette base qui sera en relation avec les autres sites environnants. L.S.
Ille-et-Vilaine
L'équipe Leroy
au Stade rennais
Le 18 novembre, le groupe Leroy a officialisé
son partenariat avec McCormick
sur les départements de l'Ille-et-Vilaine,
la Manche, l'Orne et le Calvados. Les
employés de l'entreprise se sont retrouvés
aux côtés des salariés d'Argo France sur les bancs des spectateurs du Stade rennais.
Le groupe Leroy s'appuie sur huit sites, 84 collaborateurs et trois pôles d'activité : le
matériel agricole, la location et la motoculture. L.S.
Agriest, un grossiste
pour l'élevage
Avec un effectif de 58 personnes, Agriest compte
parmi les plus importants grossistes en équipements
et pièces agricoles. Propriété de Promodis, Agriest a
intégré en 2010 de nouveaux locaux à Scey-sur-Saône
(Haute-Saône). Une plateforme logistique moderne de
15 000 m² accueille désormais plus de 5 000 m² de bâtiments
et 700 m² de bureaux. Historiquement spécialisé
dans le lisier, les pièces de remorques, les équipements
pneumatiques et les éléments d'évacuateur à fumier, il
recense près de 40 000 références. Agriest présente la
particularité de disposer d'ateliers capables de répondre
aux demandes personnalisées des clients (adaptation,
reproduction de pièces, montage de roues...). Il recense
environ 400 appels entrants par jour et représente différentes
marques telles que AMB en essieux, Reck en
mixeurs à lisier, Kraiburg en tapis pour animaux. L.S.
Réseaux
En décembre, les Éts Gicquel-Feat, concessionnaire
John Deere dans les Côtesd'Armor,
inauguraient leur nouvelle base
de Trélivan, située en bordure de la route
nationale 12 sur l'axe Dinan-Lamballe.
Cette nouvelle implantation renforce la
présence de l'entreprise sur le secteur est
du département. Dotée d'un bâtiment
moderne, la base héberge un magasin
libre-service de plus de 700 m² et un atelier
agricole de 830 m². L'ensemble du bâtiment
représente une surface de 2 154 m² sur
un terrain de 15 500 m². Une équipe de
quinze personnes travaille dans ce site
accueillant à l'architecture futuriste. « Le
monde agricole évolue et nous devons nous
adapter aux nouveaux standards en termes
d'accessibilité, de sécurité, d'environnement
et d'image, soulignait Jean-Marc Gicquel
dans son discours inaugural. Cette "mise
aux normes" nous permettra une meilleure
réactivité. » Créée en 1968 à Lamballe, la
concession Gicquel-Feat représente John
Deere depuis 1985. Elle réalise un chiffre
d'affaires de 20 millions d'euros et emploie
43 personnes. En plus de sa marque principale,
elle distribue Caterpillar,
Pöttinger,
Kverneland, Amazone, Monosem, Gyrax,
Pichon, Alo, Trioliet, Chevance, Bélair...
L.S.
Concession
74 Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012
Comai, l'entreprise fondée
par Bernard Baudonnet à
Castelsarrasin, dans le Tarnet-
Garonne, est devenue en
vingt ans le socle du groupe
de distribution Liderfarm, qui
défend notamment sa propre
marque à travers quatre
sociétés et six bases.
Au fronton du magasin Brico
Pro de Castelsarrasin, dans le
Tarn-et-Garonne, deux noms
sont inscrits en grosses lettres aux
côtés de celui de l'enseigne à l'étoile
blanche : Comai et Liderfarm. Pas de
tracteur en première ligne. Derrière
la façade, un libre-service impressionnant
de 3 000 m2 et un vaste
parc d'exposition de matériels. Cette
dualité - libre-service/bricolage et
machine agricole - se décline dans
les quatre sociétés du groupe Liderfarm,
créé par la famille Baudonnet :
Comai SA présente aussi à Tonneins
(Lot-et-Garonne) et Lavaur (Tarn),
Soulé à Lannemezan (Hautes-Pyrénées),
Comagri à Agen-Boé (Lotet-
Garonne) et Agrotech à Pavie
(Gers). Ce groupe de distribution de
matériel agricole est atypique : dans
cinq des six bases, le chiffre d'affaires
du magasin est égal voire supérieur
à celui des matériels (50 à 66 %,
excepté au magasin de Pavie, où il
se limite à 30 %). Les activités ainsi
regroupées lui procurent davantage
d'autonomie vis-à-vis de ses différents
fournisseurs. Dans les années
soixante-dix, Bernard Baudonnet,
concessionnaire Deutz-Fahr, avait déjà
pris un virage « magasin » dans la roue
du groupement Espace Émeraude.
Suivent vingt ans d'agrandissements
de bâtiments, de croissance interne
et externe, ainsi que l'intégration des
trois enfants dans l'entreprise.
Un souci d'indépendance
L'un d'entre eux, Philippe, en est
aujourd'hui le directeur commercial
avec toujours le même cap : la
recherche de l'autonomie. En 2009,
le marché a effectué un plongeon
de 30 %. La stratégie patiemment
construite par le groupe familial a
permis de limiter le recul à 5 % du
chiffre d'affaires. « L'entrée dans un
groupement et le développement de
l'activité magasin nous ont aidés à
nous affranchir des sautes d'humeur
du marché du matériel », conclut-il.
Toujours par souci d'indépendance,
la famille a changé d'enseigne en
2005. « L'évolution d'Espace Émeraude
ne nous correspondait plus,
nous ne voulions pas devenir des
franchisés, explique Philippe Baudonnet.
Avec l'enseigne Brico Pro,
nous retrouvons avec la Cofaq un
groupement où chaque adhérent
reste décideur. » L'identification
intérieure des magasins Brico Pro
est plus ou moins marquée selon les
Six magasins XXL et un magasin virtuel
La famille Baudonnet a, dès le départ, choisi de consacrer
beaucoup d'espace aux magasins (de 900 m2 pour le
plus petit à 3 000 m2 pour le plus grand). « Le double
avantage de la grande surface est de concentrer des
gammes complètes en un seul endroit sans multiplier
les sites et de gérer plus facilement le remplacement
des salariés », explique Philippe Baudonnet, directeur
commercial du groupe. Environ un tiers de la superficie
des magasins est consacré à l'agricole : pièces d'usure,
irrigation, consommables. Le reste se répartit entre
l'espace vert, le bricolage et le loisir. La clientèle d'agriculteurs
engendre 60 % du chiffre d'affaires. Ce printemps
verra l'ouverture d'un septième magasin. Ce petit dernier
sera virtuel et permettra au groupe de s'affranchir des
frontières géographiques. La transformation du site
Internet actuel en site marchand est en cours, le temps
de référencer les quelque 35 000 produits vendus par
le groupe Liderfarm.
sites. Car, pour Philippe Baudonnet,
il est tout aussi important de mettre
en avant et de conserver l'identité
des entreprises reprises quand leur
image est forte, comme cela a été le
cas à Lannemezan, avec Soulé, ou
dans le Gers, avec Agrotech. Autre
signe particulier, le groupe représente,
selon ses secteurs, des marques de
tracteurs différentes : Claas sur la
moitié du Lot-et-Garonne (reprise de
l'ancien CRA à Boé) à travers Comagri,
Iseki chez Soulé, et, dernièrement,
Landini et Valpadana chez Comai et
Soulé dans le Tarn-et-Garonne et les
Hautes-Pyrénées. « Avec leurs postes
réversibles, la gamme de ces tracteurs
italiens répond bien aux attentes des
arboriculteurs », commente Philippe
Baudonnet qui distribuait déjà la
marque Kioti.
Une marque de distributeur
Philippe Baudonnet résume ainsi l'état
d'esprit familial : « Notre priorité est
d'apporter au client le produit adapté
à ses besoins, au bon prix, sans
oublier le service. Pour respecter
cet engagement, il faut des gammes
longues et diversifiées, ainsi qu'un
bon stock de pièces. » Quelques pas
dans l'aire d'exposition et dans le
magasin montrent la diversité des
matériels et pièces proposées, soit
35 000 références. Pour vendre ses
produits au meilleur prix, le concessionnaire
est parti d'un constat :
certaines marques distribuent sous
Groupe Liderfarm.
Un libre-service puissant
Philippe Baudonnet veut préserver
l'indépendance de l'entreprise familiale.
Comai SA à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) et Soulé à Lannemezan
(Hautes-Pyrénées) sont deux des quatre sociétés du groupe Liderfarm.
Matériel Agricole - N° 174 - Février 2012 75
leurs couleurs des matériels conçus
par d'autres constructeurs faisant
eux-mêmes appel à des sous-traitants.
Le cumul des marges renchérit le
produit final. Il a donc décidé de
revenir à la source en allant à la
recherche de fournisseurs, parcourant
ainsi l'Europe de l'Est, l'Asie,
l'Espagne, l'Italie, le Moyen-Orient,
l'Afrique ou les États-Unis... Depuis
douze ans, toute une gamme de
matériels au logo Liderfarm côtoie
ses homologues d'autres marques. Le
responsable fait désormais fabriquer
ses propres gyrobroyeurs, fendeuses,
remorques, godets... Et le concept se
décline désormais dans le magasin
avec des consommables identifiés
Profarm comme les bidons d'huile,
les batteries... « La difficulté est de
trouver des partenaires acceptant de
travailler sous la marque de distributeur
», relève-t-il. Philippe Baudonnet
constate aujourd'hui que la notoriété
de ses propres produits gagne du
terrain, au-delà du grand Sud-Ouest.
Castel-Sarrazin
Boé
Pavie
Lannemezan
Lavaur
Tonneins 82-
TARN-ET-GARONNE
32- GERS
81- TARN
65-
HAUTES-PYRÉNÉES
47-
LOT-ET-GARONNE
Un site Internet marchand va être mis
en ligne pour élargir encore la zone
de chalandise (voir encadré).
Du multiservice
À ceux qui opposent grandes surfaces
et service, Philippe Baudonnet ne
manque pas de répondre avec des
arguments solides : « Magasins et
ateliers sont ouverts six jours sur
sept, toute l'année et sur une large
plage horaire, de 8 h 30 à 12 heures et
14 heures à 19 heures. » Il insiste sur
le fait que tout ce qui est vendu chez
lui peut y être réparé, une perceuse
allemande comme son équivalent
chinois. Sur le plan technique, les
équipes n'ont rien à envier à celles
d'une concession plus classique : les
onze mécaniciens de Castelsarrasin,
comme les sept d'Agen-Boé, suivent
les programmes de formation de leur
réseau de tractoriste respectif. Attaché
à la polyvalence de ses salariés, le
concessionnaire fait aussi jouer la
synergie du groupe pour mutualiser
les compétences, par exemple sur
la pulvérisation ou l'irrigation. Sur
le plan commercial, c'est souventle
client qui fait le premier pas :
« Mes commerciaux sont les trois
quarts du temps dans nos murs »,
indique Philippe Baudonnet, dont
la clientèle se partage également
entre agriculteurs ou éleveurs et
artisans d'un côté, et particuliers de
l'autre. Il a misé sur l'attractivité de
ses magasins multiservices, sans
tomber dans le produit de très grande
consommation. Mais des chaussettes
à la peinture, du vélo électrique au
quad et jusqu'aux matériels d'espaces
verts ou agricoles, les occasions de
s'arrêter dans l'une des boutiques
sont nombreuses. Les agriculteurs
ne s'y trompent pas. Ils viennent
chez Liderfarm en connaissance de
cause : la plupart des produits sont
vendus sans reprise, mais quel que
soit le montant de l'achat, l'accueil
et l'écoute restent les mêmes. Ainsi,
chaque jour, les six magasins Brico
Pro accueillent ensemble de 700 à
1 400 clients. Dominique Berger
o Effectif : 82 salariés
o Chiffre d'affaires
cumulé : 19,8 M€
Implantations
Un tiers du magasin libre-service est consacré
aux pièces agricoles.
Bricolage, loisirs et espaces verts sont les autres piliers de l'activité.
Les ateliers réparent tout
ce qui est vendu par le groupe.
Liderfarm,
la marque
propre au
groupe se
décline sur
toute une
gamme de
matériels
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douze ans.
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