La catégorie des quatre-cylindres jusqu'à 4 L réunit quatre protagonistes. Le bloc FPT de 3,4 L écrase la concurrence avec une plage de couple constant, représentée par un trait continu sur le graphique, s’allongeant sur 550 tr/min, entre 1 300 et 1 850 tr/min. Il atteint son couple maximal de 44,2 daN.m à 1 600 tr/min. Lors de nos essais, il équipait un tracteur Case IH Luxxum 120.

En deuxième position, le Deutz AG de 3,6 L offre un couple maximal légèrement plus important, de 44,4 daN.m. Cependant, sa plage de couple constant s’interrompt à 1 750 tr/min. Elle s’étend donc sur une zone de 450 tr/min. Ce bloc équipait un Deutz-Fahr 6120 TTV. Derrière, le bloc Perkins de 3,4 L, qui équipait un Lindner Geotrac 104ep, offre un couple maximal de 42,5 daN.m. Sa plage de couple constant s’étend sur 400 tr/min, entre 1 300 et 1 700 tr/min. Le plus mauvais élève sur ce segment de cylindrée est le moteur Doosan de 3,4 L. Nous avons rencontré ce bloc exotique dans un tracteur qui ne l’était pas moins : un Kioti PX 1153. Celui-ci développe un couple maximal de 36,7 daN.m, et sa plage de couple constant s’étend sur près de 250 tr/min. Sa courbe diminue ensuite régulièrement jusqu'à 2 200 tr/min et au-delà. Sa forme singulière, comparée à celle des autres protagonistes, peut s’expliquer par l’orientation du constructeur de ce moteur, plus habitué à équiper les engins de travaux publics. En effet, ce bloc semblerait mieux adapté à un fonctionnement à régime constant, dans un groupe électrogène par exemple.
FPT
Deutz AG
Perkins
Doosan