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Pneumatiques Yokohama TWS modernise son usine d’Otrokovice

Les tissus calandrés interviennent dans la construction de la carcasse du pneumatiques.

Le groupe Yokohama TWS mise sur la qualité de production de ses pneumatiques Mitas.

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Après avoir fortement investi entre 2019 et 2021 et dans l’augmentation des capacités de production de son usine tchèque d’Otrokovice produisant des pneumatiques Mitas, Yokohama TWS s’est attaché à y introduire des technologies innovantes. Cette division du manufacturier japonais Yokohama, également propriétaire de la marque Trelleborg, vient d’y installer une nouvelle ligne de fabrication robotisée pour assembler les talons de ses pneumatiques. « L’avantage de la nouvelle technologie réside dans l’automatisation et l’association des trois opérations de production des talons. Jusqu’à présent, elles étaient réalisées séparément. Cela se traduira par davantage de cohérence dimensionnelle et donc par une meilleure qualité de nos pneus », explique Josef Křemeček, le directeur de l’usine produisant des pneumatiques Mitas. Un autre investissement a porté sur l’introduction d’une nouvelle ligne de calandrage pour en améliorer la productivité de 20 à 30 %. Cette étape qui intervient au tout début de la fabrication d’un pneumatique consiste à caoutchouter des tissus à base de fibres synthétiques ou de fils d’acier. Ces derniers serviront à bâtir sa carcasse mais aussi à lui apporter des capacités de résistance à la charge. « À ce jour, seules quelques machines de ce type sont utilisées dans les différentes usines des fabricants mondiaux. Nous apprécions de l’avoir mise en service en seulement sept mois. Elle peut désormais fournir toutes les usines Mitas », se félicite Josef Křemeček. Au cours des dix derniers mois de cette année, cette nouvelle ligne de calandrage a déjà produit 900 000 m2 de tissus en fibre synthétiques et près de 265 000 m2 en fils d’acier. Jusqu’à présent, ces produits étaient préparés à Prague, dans l’autre usine tchèque produisant des pneumatiques Mitas, puis transportés par camions sur 300 kilomètres, jusqu’à Otrokovice.

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