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Dossier - Semis en ligne "Un semoir de grande largeur nous permet de retarder les semis"

Avec ses 15 m d'envergure et à une vitesse moyenne de 10 km/h, le Citan a rapidement couvert les 12 ha de cette parcelle.

Les trois associés de la SCEA de la Glaneuse implantent leurs cultures céréalières à l’aide d’un semoir Amazone Citan 15001-C depuis deux campagnes. Ils ont opté pour ce modèle de 15 m en raison de son débit de chantier important et de sa polyvalence.

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« Nous retardons les dates de semis d’hiver afin de réduire la pression des adventices, commence par expliquer Romaric Bohajuc, associé avec son père et sa cousine au sein de la SCEA de la Glaneuse. Cependant, cette tactique offre des fenêtres météo réduites et impose une certaine cadence dans la réalisation des chantiers. » Les trois agriculteurs, établis sur la commune de Pacy-sur-Armançon, dans l’Yonne, ont fait l’acquisition en 2018 d’un semoir Amazone Citan 15001-C. Ce modèle présente une largeur de travail de 15 m. « Jusqu’à l’année dernière, nous effectuions les semis avec un modèle Accord de 10 m. Notre projet de renouvellement portait initialement sur un outil équivalent. Finalement, nous avons changé notre fusil d’épaule et sommes partis sur un modèle de 15 m. En effet, nous réalisons la pulvérisation avec des passages tous les 30 m. C’est l’idéal lorsque cette distance est un multiple de la largeur du semoir. »

Un chariot télescopique assure le ravitaillement des deux trémies de 2 500 L, à l'aide d'un godet spécialement conçu pour cette opération.

Cette dernière, importante sur le nouveau semoir, simplifie également le jalonnage de pré-levée. Romaric Bohajuc a en effet démonté trois éléments semeurs à environ 1 m du bout de la ligne de semis. Lorsqu’il parcourt un aller-retour dans la parcelle, il trace ainsi les passages de roues de l’automoteur de pulvérisation. Il est assisté dans cette tâche par le guidage GPS John Deere, équipant un tracteur 8400R de la même marque.

Des terres hétérogènes

Romaric Bohajuc sème environ 750 ha de blé, d’orge de printemps, de luzerne, de pois chiche, de pois de printemps et d’avoine. Le parcellaire de la SCEA compte un îlot principal d’environ 600 ha, avec des terres profondes, autorisant également la culture du maïs. D’autres parcelles, excentrées, se situent sur des plateaux argilo-calcaires particulièrement pierreux.

Romaric Bohajuc a démonté trois éléments semeurs à environ 1 m du bout de la barre de semis afin de jalonner les passages de pulvérisation.

« Ce semoir, avec ses deux rangées de disques et son interrang de 16 cm, s’adapte très bien à nos différentes terres, apprécie l’agriculteur. Des pois chiches poussaient dans cette parcelle pendant la dernière campagne. J’ai réalisé un désherbage total, puis un déchaumage il y a environ trois semaines. Malgré les 50 mm de pluie du week-end dernier, la terre est correctement ressuyée, et le Citan effectue un beau travail. » Le semoir compte trois trémies. Deux d’entre elles embarquent 2 500 L, leurs doseurs étant liés mécaniquement. La troisième contient 2 000 L et profite d’une distribution indépendante.

Les deux têtes de répartition autorisent la coupure d'un demi-semoir mais ne sont pas équipées pour la coupure rang par rang.

Cette configuration autorise l’implantation de plusieurs espèces. Dans le cas présent, Romaric Bohajuc a rempli les deux grandes trémies avec du blé. Il a ajouté de l’antilimace dans la plus petite. Malgré l’impossibilité de régler indépendamment le dosage des deux premières trémies, il apprécie la grande capacité de ce semoir lui permettant de couvrir environ 20 ha avant de ravitailler. Finalement, il ne lui aura pas fallu plus d’une heure et demie pour implanter les 12 ha de la parcelle dans laquelle je l’ai rencontré.

Romaric Bohajuc profite du débit de chantier important de son semoir lorsque les fenêtres météo se réduisent.

 

 

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