ETA Poussard Premiers hectares désherbés pour la bineuse équipée du relevage Hydrokit
Didier Poussard, entrepreneur et agriculteur dans les Deux-Sèvres, a modifié sa bineuse Carré de 12 rangs pour l’équiper d’un dispositif de relevage individuel. Grâce à cette coupure de rang, le binage est nettement facilité dans les parcelles en pointe. Cependant, l'exploitant agricole estime qu’il devra au plus vite ajouter un guidage par RTK pour ne plus avoir à gérer manuellement le relevage des éléments.
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Nous l’avions rencontré dans son atelier en mars dernier quand il venait d’installer sur sa bineuse le kit Rel’Bine d’Hydrokit permettant d’avoir un relevage intégral et indépendant sur chaque rang. Cette fois-ci, Didier Poussard, entrepreneur et exploitant agricole à Villiers-en-Plaine (Deux-Sèvres), nous accueille sur une parcelle de tournesol où il utilise depuis quelques jours sa bineuse désormais modifiée. Sur une saison et selon la météo, l'outil désherbe entre 700 et 1 000 ha, dont environ 60 % de tournesol, 30 % de colza et à peine 10 % de maïs. Des surfaces qui augmentent régulièrement avec l’accroissement des conversions en agriculture biologique et le développement de filières sous cahier des charges.
« Le pilotage automatique par RTK me paraît indispensable »
Console plus ergonomique en développement
Sur la version actuelle, le relevage individuel des éléments se commande manuellement en manipulant un à un les interrupteurs placés sur deux consoles en cabine. Hydrokit explique qu’il s’agit là de boîtiers standards adaptés à cet usage. Une console plus ergonomique est en cours de développement. L’objectif est d’avoir un seul bouton à enfoncer pour commander, de gauche à droite ou inversement, le mouvement des éléments.
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Une modification astucieuse pour ajuster la pression de binage
À Villiers-en-Plaine (Deux-Sèvres) et dans les environs, les terres contiennent beaucoup de pierres en surface. Résultat : les éléments de la bineuse ont tendance à pianoter et à dévier de leur trajectoire au contact des obstacles. Autre constat : derrière les roues du tracteur, le sol est plus tassé, et les dents entrent moins facilement dans le sol. Didier Poussard a donc imaginé une modification astucieuse pour apporter du poids sur chaque élément et augmenter individuellement la pression au sol. Il a placé un support en tubes et fers plats soudés sur chaque élément. Ces supports sont surmontés d’une masse de motoculteur de 20 kg qui se translate d’avant en arrière dans le tube central. Un boulon sert à bloquer la charge à la position voulue.
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