Adrien Chargy, agriculteur dans les Deux-Sèvres, est gérant, avec ses associés, d’une exploitation de polyculture-élevage. La ferme compte environ 1 300 chèvres, possède des terres et effectue des prestations agricoles. L’exploitation sème depuis de nombreuses années avec un système de combiné doté d’une cuve à l’avant et d’une herse rotative à l’arrière. « Nous trouvons plusieurs avantages à ce type d’outil. Premièrement, la trémie déportée sur le relevage avant permet de soulager l’arrière du tracteur. Cela assure également une meilleure visibilité sur le travail réalisé par la herse et par la rampe de semis. L’ensemble tracteur-semoir est notamment plus compact qu’un combiné de semis traîné », explique Adrien Chargy.

800 ha semés par an
« Entre l’ETA et la ferme, nous semons environ 800 ha par an. Nous réalisons les semis de blé, de colza et d'orge avec notre ensemble Kuhn, indique Adrien Chargy. Auparavant, nous utilisions le même procédé de semis avec un combiné de la marque Alpego. Nous avons changé cet ensemble, car la herse rotative ne convenait pas à nos terres. Nous sommes repartis sur un semoir de même largeur. Cet attelage possède une herse rotative Kuhn HR 6000 bénéficiant de trois rotors au mètre, contre quatre sur l’ancienne. Cette combinaison se révèle moins tirante pour notre tracteur John Deere 8360R. » Le semoir est arrivé sur l’exploitation cet été, juste avant les semis de colza. « Nous bénéficions d’une rampe de semis proposée par Kuhn s’équipant de doubles disques. Chaque élément semeur possède un parallélogramme qui permet de régler la pression au sol indépendamment, jusqu’à 45 kg, apprécie l'agriculteur. Pour limiter la compaction de nos sols, nous avons équipé notre tracteur de pneumatiques de grandes dimensions. À l’avant, celui-ci reçoit des pneus larges de 710 mm, gonflés pour cette prestation à 1,1 bar et, à l'arrière, des pneus de 900 mm à une pression de 0,9 bar. » Cette monte lui assure également un comportement plus sécurisant sur la route. La cuve possède deux caméras, l'une à gauche et l'autre à droite, pour faciliter les trajets routiers, notamment les passages en ville ou de carrefours présentant peu de visibilité. « Cependant, il faut faire extrêmement attention lorsque la trémie est vide, met en garde Adrien Chargy. À l’arrière, la herse rotative et la rampe de semis, d’un poids de 4,8 t, délestent l’équilibre du tracteur, rendant la direction moins précise. »

Une cuve pour tous les semis
La cuve non compartimentée TF1512 choisie par les adhérents, de la même marque que le semoir, possède une capacité d’environ 1 000 L. « Le choix d'une trémie frontale a également entraîné le changement de notre semoir de précision. Utilisée pour les semis de maïs, celle-ci s’équipe d’un doseur et d’un fond de cuve en inox. Cela permet de réaliser un apport d’engrais au semis sans risque de corrosion. Nous essayons de valoriser au maximum notre matériel. Avec cet achat, la trémie pourra équiper nos deux semoirs. Pour assurer les travaux d’automne sur labour, par exemple, son châssis possède des roues de tassement. Lorsque la trémie est dans la configuration “semis de printemps”, elle est installée sur un cadre nu », explique l’exploitant. Le combiné de semis est compatible Isobus. Le tracteur de la ferme n’ayant pas de terminal assez grand, l’exploitation a opté pour une console CCi 800. « Depuis le terminal, je gère tout le semoir, explique pour finir Adrien Chargy. Celui-ci possède de nombreuses fonctions intéressantes, comme l’arrêt automatique des descentes de graines pour le jalonnage, lequel s’effectue simplement en entrant la voie et la largeur du pulvérisateur. »
