« Les deux traites quotidiennes nous permettent de conserver un contact permanent avec nos vaches laitières. Nous profitons de leur passage dans le manège rotatif pour surveiller leur état, leur production et intervenir rapidement en cas d’infection », explique jean-Baptiste Girard, l’un des six associés du Gaec Girard-Clerc.
Jean-Baptiste Girard et ses associés ont préféré conserver une traite mécanisée en investissant dans un manège plutôt que d'opter pour trois robots.
Située à Bay, dans la Haute-Saône, cette exploitation en polyculture-élevage d’une surface agricole utile (SAU) de 500 ha produit environ deux millions de litres de lait industriel avec un troupeau de 210 montbéliardes. Plus de la moitié de la surface est réservée aux prairies pour la récolte des fourrages secs ou humides, et au maïs ensilage. Les autres parcelles servent à produire des céréales, commercialisées ou autoconsommées. Pour l’atelier lait, le Gaec Girard-Clerc utilise un manège de 32 postes en traite extérieure de marque GEA. Ce dernier a une cadence théorique maximale de 192 vaches à l'heure en six révolutions. Dans la réalité, et quand les conditions sont idéales, les agriculteurs arrivent à passer 150 vaches en une heure. Mais, en moyenne, la cadence horaire avoisine les 130 vaches. Le matin, la traite débute à cinq heures. Les vaches quittent la stabulation aux logettes via les aires d’exercice sur caillebotis et se dirigent vers la large aire d'attente pour la traite. Un chien mécanique suspendu à un rail assure la bonne avancée des laitières vers le manège.
« Il nous faut deux heures pour assurer la traite, à deux personnes, incluant le passage du nettoyeur haute pression. Le soir, nous commençons vers 16 h 45, à trois personnes, ce qui nous permet de terminer avant 18 h 30. »
