« J’utilise deux tracteurs Claas Arion 420 en location avec option d’achat depuis plus d’un an », annonce d’emblée Fernando Da Costa, gérant de l’ETA du même nom, située à Azy-le-Vif, dans la Nièvre.
Avec l’aide d’un salarié, il propose des prestations de broyage de résidus, d'entretien de paysages, de travaux forestiers et d'élagage. Ses principaux clients sont les collectivités territoriales ou les communes.
« Auparavant, j’achetais en crédit classique mes tracteurs neufs dans le but de les revendre à environ 6 000 heures et six ans. Lors du renouvellement de mes deux tracteurs, en juin 2021, le commercial de la concession m’a proposé la location avec option d’achat Claas Financial Services, pour des loyers annuels de 8 000 € HT », ajoute l'entrepreneur.
Il accepte cette proposition dans le but premier d’essayer ce service. Lors de la signature du contrat de crédit-bail, le locataire est informé de la valeur résiduelle de sa machine à la dernière échéance. Toutefois, l’option d’achat n’oblige pas l’acquisition du tracteur.

(© Fernando Da Costa)
Un barème horaire moteur à définir en amont
En réalisant des prestations de services auprès d’une clientèle fidèle, Fernando Da Costa connaît bien le nombre annuel d’heures qu’effectuent ses machines. Grâce à cela, il a su définir avec le commercial la formule la mieux adaptée à ses besoins, soit 1 000 heures par an.
« J’ai choisi un contrat pour six ans parce que j’estime qu’au bout de 6 000 heures d’utilisation le tracteur est soumis à plus de risques de pannes, choses à éviter dans le cas de travaux en prestation de service. D’un point de vue financier, cette formule me convenait. En effet, pour une durée de contrat plus courte, le loyer de la location aurait été plus onéreux », indique le chef d’entreprise.
La reprise par le concessionnaire de ses deux anciens tracteurs a permis d’apporter le premier loyer.
« Cette location représente un coût supplémentaire de 1 000 € par an et par tracteur, par rapport à un achat neuf. Toutefois, je peux jouir d’une extension de la garantie constructeur pour toute la durée du contrat, ce qui peut éviter de grosses dépenses imprévues », affirme-t-il.
Les clauses du contrat de location autorisent Fernando Da Costa à réaliser la maintenance des tracteurs lui-même (vidange, changement de filtres…), à la seule condition d’utiliser les fluides et les pièces certifiés par la marque.
Une maîtrise du coût d’utilisation du tracteur
« Avec le service de location, je connais exactement le coût d’utilisation de chacun de mes tracteurs, soit environ 8 € de l’heure, hors frais de carburant, assurance et entretien », complète le chef d’entreprise.
Travailler avec des tracteurs en location permet ainsi à Fernando Da Costa d’être plus précis sur le coût prévisionnel d’utilisation de ses machines. C’est également un moyen plus efficace pour facturer ses prestations à ses clients. Dans le cas d’un achat neuf, ce coût varierait en fonction du taux du prêt le jour de la signature du contrat de financement. Passer par le crédit-bail laisse malgré tout au locataire le libre choix des options sur son tracteur, à l’instar d’un crédit classique.
« Pour mener à bien mes prestations, j’utilise un premier tracteur Claas Arion 420 avec un bras épareuse Noremat. Pour cela, j’ai choisi une configuration de machine axée sur la visibilité et la stabilité, comme des pneumatiques larges. Le deuxième tracteur, de même modèle, consacré au broyage, dispose d’une prise de force frontale ainsi que d’une voie de 2 m de large », précise Fernando Da Costa.
Dans cinq ans, il procédera au retour de location de ses deux tracteurs.
« Je suis conscient que toute heure dépassée au compteur du tracteur risque d’être pénalisante, tout comme d’éventuelles surprises sur les conditions de retour non évoquées lors de la signature du contrat. Pour l’heure, je ne peux dire si je vais reconduire ce service », conclut-il.