Login

Espace Émeraude « Nous ne vendons que ce que nous savons réparer »

Jean-Marc Dupé, le directeur général d’Espace Émeraude et Nicolas Pasquet, le président de la Garem, veillent à positionner l’offre d’Espace Emeraude pour répondre à la demande professionnelle et semi-professionnelle du monde rural.

Rencontré lors du récent Salon Vert, Jean-Marc Dupé, le directeur général d’Espace Émeraude a bien voulu faire le point sur l’évolution de l’enseigne. Il était accompagné de Nicolas Pasquet, le président de la Garem, la coopérative d’achat et de référencement associée.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Les franchises Espace Emeraude n’ont rien perdu de leur objectif de commerce au service des habitants des zones rurales qu’elles s’étaient données à leur début, en 1980. À l’époque, Claude Batardière et quelques concessionnaires les avaient créées pour trouver une complémentarité au métier de distributeur de machines agricoles. Si les divers petits matériels et accessoires nécessaires à la conduite d’une ferme restent toujours bien présents dans l’offre, l’enseigne s’est petit à petit élargie à d’autres métiers : la motoculture, l’outillage de jardin, le bricolage, les vêtements de travail, l’alimentation animale, l’équipement de cuisine, les matériaux… Le catalogue peut varier selon le contexte local ou la surface du magasin mais se concentre sur des produits s’adressant à une clientèle rurale : agriculteurs, autoentrepreneurs, artisans, amateurs avertis…  La règle est une certaine exigence dans le référencement des fournisseurs. « Ceux-ci doivent être capables de nous approvisionner en pièces détachées pour assurer les réparations », prévient Jean-Marc Dupé, le directeur général d’Espace Émeraude. Si son offre peut parfois se recouper, elle ne veut pas être confondue avec celles des libres-services de bricolage grand public. « Nous ne proposerons jamais d’articles de déco ! », avertit-il

Un atelier obligatoire

Elle compte actuellement 80 magasins présents sur l’ensemble du territoire avec une plus forte densité à l’Ouest et au Sud. « Notre implantation est stable. Actuellement, notre développement va plutôt vers l’agrandissement des sites, constate-t-il. Ceux-ci peuvent varier entre 400 et 2 000 m2, mais, en moyenne, s’étendent sur 1 500 m2, occupent 15 à 20 salariés et visent un chiffre d’affaires de 3,5 M€. Leurs rayons proposent jusqu’à 25 000 références ». Espace Émeraude a développé en 2018 un nouveau concept de magasin qui a, petit à petit, a été adopté par la moitié d’entre eux.  En plus de s’ouvrir sur une façade plus actuelle, ils proposent un nouveau parcours aux clients. Chacune des zones de métier est bien identifiée par sa signalétique et le choix des matériaux. Les conseillers renseignent les clients autour de larges comptoirs. Les ateliers de réparation font également partie des éléments indispensables aux libres-services Espace Emeraude. En moyenne, ceux-ci occupent un chef d’atelier et deux ou trois mécaniciens. Leur concept a également été redéfini afin d’améliorer l’expérience du client et des mécaniciens. Après une première implantation dans le magasin test de Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), d’autres ont suivi à Échiré (Deux-Sèvres) et à Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique). Des progrès ont été amenés sur leur équipement en les dotant d’outils et de tables élévatrices modernes et en soignant la qualité de leur éclairage et de la procédure d’accueil. Le technicien saisit l’ordre de réparation sur une tablette, en renseigne les numéros de série et tâches à accomplir, prend des photos... Le client reçoit automatiquement le devis dans sa boite mail. « En fait nous avons mis en avant un service que nous apportions depuis toujours », relativise Jean-Marc Dupé.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement