Fin juin, la fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) a organisé une conférence de presse pour annoncer son salon, présenter les résultats d’une étude menée auprès des dirigeants d’ETA (voir article "Le grand écart pour les ETA") et exposer sa position sur la loi d’orientation agricole.
Trois jours de salon en décembre
Le salon des ETA revient les 12, 13 et 14 décembre au parc des expositions de Tours.
« Nous avons décidé de l’organiser au même endroit qu’en 2021 en raison de l’accessibilité du site, sa taille et la proximité entre les halls », présente Frédéric Bondoux, président de l’entreprise Profield Events group en charge de l’organisation de l’événement.
« Il sera l’occasion de nous rencontrer, d’échanger autour des problématiques actuelles et de découvrir de nouvelles innovations », poursuit Frédéric Jan, président de la commission rurale de la FNEDT.
Les nouvelles réglementations sur la TVA, la mise en place de la facture électronique au 1er janvier 2024, la transmission des exploitations, le recrutement et le contexte inflationniste ne manqueront pas d’être sur toutes les lèvres. Pour la première fois, un espace chauffeurs récompensera les meilleurs d’entre eux dans les catégories polyculture-élevage, grandes cultures, travaux ruraux et forêt.
Propositions pour la loi d’avenir
La conférence de presse a aussi été l’occasion pour la FNEDT de se positionner sur la loi d’orientation et d’avenir agricoles, en cours d’écriture.
« Les ETA permettent d’apporter des solutions aux agriculteurs, notamment pour les petits exploitants qui ne disposent pas d’un grand parc matériel, et leur présence doit être encouragée », revendique Gérard Napias, président de la FNEDT.
La fédération se sent pénalisée depuis l’annonce du ministère de l’Économie le 19 juin de la fin des tarifs réduits d’accises sur le gazole non routier. Elle souhaite donc une volonté politique forte pour la mise en place d’énergies « vertes ».